Les Aigles Impériaux
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MessageSujet: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyLun 17 Mai - 13:12

Gaspard Gourgaud

Les aides de camp 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_gourgaud
14 novembre 1783
Versailles
25
juillet 1852
(à 68 ans)
Paris
Les aides de camp 20px-Flag_of_France.svg France
Premier Empire
artillerie
lieutenant-général (1835)
Guerres napoléoniennes
Artillerie de Paris et de Vincennes
(1832), Artillerie de l'armée du Nord (1839)
baron d'Empire (1812), Officier de la Légion d'honneur (1814), pair de France
(1841)
aide de camp de l'empereur (1811), aide-de-camp du Roi (1832);
Gaspard Gourgaud (né à Versailles
le 14 novembre 1783 † 25
juillet 1852
à Paris), officier d'artillerie, devint le premier aide de camp, puis
l'un des principaux mémorialistes de l'Empereur Napoléon, auquel il
sauva plusieurs fois la vie.




//




Officier
d'artillerie



Fils d'un musicien de la chapelle de Louis XVI et neveu du célèbre Dugazon;
élève de l'École polytechnique en 1799, puis
élève sous-lieutenant à l'école
d'artillerie de Châlons. Il entra en 1802, comme
lieutenant en second au 7e régiment d'artillerie à
pied, et passa en 1803 lieutenant au 6e régiment d'artillerie à
cheval, et devint, en août 1804,
aide-de-camp du général Foucher.
Dans la campagne de 1805, il se trouva à Ulm, à la prise de Vienne
et au passage du
Danube. Dans cette dernière affaire, il se signala par un
remarquable trait d'audace : profitant du trouble que le passage
du pont du Thabor avait jeté dans l'armée autrichienne, il s'élança
vers le parc d'artillerie ennemie et s'en empara. Il combattit ensuite à
Austerlitz, où il fut blessé; à Iéna, à Prenzlau,
à Pultusk, où il reçut
la croix d'honneur ; à Ostrołęka où il fut
promu capitaine, et à la bataille de Friedland.
II passa ensuite en Espagne, se distingua au siège de Saragosse, rejoignit la Grande Armée et prit part aux
journées d'Abensberg, d'Eckmühl, de Ratisbonne, d'Essling et de Wagram.
Aide de
camp de l'Empereur [modifier]



C'est en 1811
que le capitaine Gourgaud fut attaché à la personne de l'Empereur comme
officier d'ordonnance : il dut cette faveur à l'intelligence avec
laquelle il venait d'accomplir la reconnaissance de la place de Dantzig.
À dater de cette époque, il ne quitta plus l'Empereur. Dans la campagne de Russie, son zèle et son
activité, pour assurer le service de son arme, furent des plus
remarquables : blessé à Smolensk, il combattit à Valentina
et à la bataille de la
Moskowa. À Moscou il eut le bonheur, qui du reste se présenta
plusieurs fois dans sa carrière, de préserver les jours de Napoléon Ier : à la suite d'une exploration minutieuse du Kremlin,
il découvrit une masse énorme de poudre (400 milliers), que l'incendie
était sur le point d'atteindre, et réussit à empêcher cette épouvantable
explosion. En récompense de ce signalé service, il fut créé baron de l'Empire.
Lors de la retraite de Russie, son dévouement ne
faiblit pas un instant : deux fois il passa la Bérézina
à la nage, avant la construction des ponts, pour aller reconnaître la
position de l'ennemi. Rentré en France, il
vint rendre compte de la situation des débris des troupes françaises à
l'Empereur, qui le nomma immédiatement chef d'escadron et premier
officier d'ordonnance.
Plusieurs missions importantes lui furent confiées dans la campagne d'Allemagne (1813) et
accomplies à la haute satisfaction de l'Empereur. Sa conduite à la bataille de Dresde lui valut la croix d'officier de
la Légion d'honneur; il se signala encore à la bataille de Leipzig, à la bataille de Hanau, et exécuta avec une grande vigueur les
ordres donnés par l'Empereur pour assurer la retraite de l'armée.
Le baron Gourgaud suivit Napoléon dans la campagne de France (1814). À Brienne, il lui sauva la vie : un parti de Cosaques
venait de surprendre l'Empereur; déjà l'un d'eux avait sa lance dirigée
contre lui, lorsque Gourgaud l'abattit d'un coup de pistolet. Il se
trouva à Champaubert, fut blessé à Montmirail, se trouva encore à Nangis, à Montereau, et culbuta les Russes de la
position d'Étoutevelles.
Ce fait d'armes le fit nommer commandeur de la Légion d'honneur. Il
s'empara du faubourg de Reims, à la tête d'une batterie et de deux bataillons
d'infanterie, et entra le premier dans la ville.
Compagnon d'exil


Il ne se sépara de l'Empereur qu'au moment où ce dernier quitta Fontainebleau,
le 20
avril. Dès lors il fit sa soumission au gouvernement et fut, comme
tous les officiers du royaume, désigné pour faire partie des Gardes du
corps. Mais l'Empereur lui avait laissé en partant l'épée qu'il portait
aux Pyramides : ce fut assez pour le faire
éconduire.Les aides de camp 250px-Napol%C3%A9on-Lettre_de_reddition1815Les aides de camp Magnify-clip

Brouillon autographe de la lettre de reddition (14 juillet 1815)
transmise par Gourgaud





Lors du retour de l'île
d'Elbe, Gourgaud s'empressa de se rendre auprès de l'Empereur ; il
le suivit-dans sa dernière campagne ; donna à Fleurus
de nouvelles preuves de bravoure qui le firent nommer général et
aide-de-camp. Au dernier moment de la bataille de Waterloo, il faisait partie du groupe de
généraux qui entouraient Napoléon. « Gourgaud, s'écria l'Empereur en
montrant quelques pièces abandonnées, faites tirer.
» Ce furent les
derniers coups de canon de la bataille.
Revenu à Paris avec l'Empereur, en juillet 1815 il l'accompagna à
Rochefort et fut choisi pour porter au Prince-Régent d'Angleterre sa
célèbre lettre par laquelle il demandait l'hospitalité de son pays
(...« tel Thémistocle, je viens m'asseoir au foyer du peuple
britannique »). N'ayant pu débarquer, il rejoignit l'Empereur, qui le
désigna pour le suivre à Sainte-Hélène. Il partagea cet exil
pendant trois années ; mais des difficultés survenues entre lui et Charles-Tristan de Montholon,
amenèrent son retour en Europe.
Le mémorialiste


Rayé des rôles de l'Armée, et banni après la seconde Restauration, la France lui était fermée, il
se rendit en Angleterre, alla exposer aux souverains réunis à Aix-la-Chapelle toutes les odieuses rigueurs
déployées contre le captif de Sainte-Hélène, et ne rentra en France
qu'en 1821.
Laissé en non-activité, il s'occupa de la publication de divers
ouvrages; il fit paraître en 1823 avec M. de Montholon, les Mémoires
de Napoléon à Sainte-Hélène
, en 18 volumes; en 1825, un Examen
critique de l'histoire de la Grande Armée
, du comte de Ségur; et en 1827, une Réfutation
des calomnies de la vie de Napoléon
, par Walter
Scott. Déjà, en 1820, il avait publié une Relation de la campagne de
1815
.
Après la Révolution de 1830, Gourgaud, remis en
activité, devint successivement commandant de l'Artillerie de Paris et
de Vincennes,
aide-de-camp du Roi en 1832; maréchal de camp en 1835;
commandant en chef de l'Artillerie de l'armée du Nord en 1839 ; président du Comité d'Artillerie et inspecteur
général de cette arme. Le gouvernement le chargea en 1841 de
l'armement des forts et fortifications de Paris. Cette même année, il
fut élevé à la pairie.
En 1840, Gourgaud avait été désigné par Louis-Philippe pour aller
assister à Sainte-Hélène, à l'exhumation des restes de l'Empereur et les
rapatrier en France (« Retour des Cendres »), mission qu'il accomplit
avec un zèle religieux.
Gourgaud recueillit les confidences de Napoléon à Saint-Hélène, en
particulier le souhait d'éloigner les sites militaires des frontières,
précaution qui ne fut prise qu'après la défaite de 1871, avec la
création d'usines d'armement dans le centre de la France.
Son arrière-arrière-petit-fils, Napoléon Gourgaud, époux de la riche
héritière américaine Eva Gebhard, créa vers 1925 un Musée
napoléonien dans l'ancienne maison du commandant de la place de l'île
d'Aix (Charente-Maritime).
Le Journal de Gourgaud, qui est son œuvre la plus importante,
été publié pour la première fois en 1899 par Emmanuel de Grouchy et Antoine
Guillois. C'est une source précieuse pour l'étude de la bataille de Waterloo et de la captivité de
Sainte-Hélène. En 1933, Octave
Aubry a entrepris une nouvelle édition du Journal de Gourgaud,
qui a paru en 1947.
Journal à propos duquel Aubry écrit « l'on ne connaît pas
Napoléon si l'on n'a pas lu le Journal de Gourgaud ».
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Général.Junot

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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyLun 17 Mai - 13:40

Mon Brave Coignet, c'est Junot et Muiron les 2 premiers aides de camp que Napoléon ait eus.
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyLun 17 Mai - 13:47

Pas grave mon général cela suivra
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMar 18 Mai - 11:49

Jean-Andoche Junot






Les aides de camp 250px-General_Jean_Andoche_Junot
La Tempête
24 septembre 1771
Bussy-le-Grand
29 juillet 1813
Montbard
Les aides de camp 20px-Flag_of_France.svg France
général d'Empire
Guerres de la
Révolution
Guerres
napoléonniennes
Duc d’Abrantès
Jean-Andoche Junot, duc d’Abrantès[1],
dit « la Tempête », 24 septembre 1771 à Bussy-le-Grand et mort le 29 juillet 1813 à Montbard
était un général français, Colonel général des Hussards.




//
Les aides de camp 200px-G%C3%A9n%C3%A9ral_GLOIRE_NATIONALE_JUNOTLes aides de camp Magnify-clip

Gloire nationale : Jean-Andoche Junot






Issu d'une famille bourgeoise, il entreprenait des études de droit à Dijon quand
commença la Révolution française. Il s’engagea dans
l’armée de 1791,
dans le bataillon des volontaires de la Côte-d'Or.
Devenu rapidement sergent de grenadiers, il participa au siège de Toulon en 1793. Il y
rencontra alors Napoléon Bonaparte et devint son secrétaire[2].
Progressivement Napoléon se détachera de Junot, trop téméraire à son
goût. Il a épousé Laure Permon au début du Consulat.
Le 13
vendémiaire, lors de la campagne d’Italie, Junot se
distingua par sa bravoure : il fut récompensé en étant chargé de porter
au Directoire
les drapeaux de l’ennemi et fut promu au rang de colonel. Il fut
grièvement blessé à Lonato pendant cette campagne, ce qui lui aurait
changé le caractère, le rendant irritable. Il suivit Napoléon lors de la
campagne d'Égypte et fut promu général de brigade dès son arrivée sur la
terre égyptienne. Blessé dans un duel, Junot fut capturé par les
Anglais alors qu’il revenait en France comme invalide.
Junot manqua le 18 Brumaire et la bataille
de Marengo.
À son retour en France en 1801, il fut nommé général de division et gouverneur de Paris. Il
fut écarté du poste par Napoléon lui-même qui l’envoie à Arras, pour
instruire le nouveau corps de grenadiers. Faisant savoir son
mécontentement, il fut exilé en 1805 comme
ambassadeur au Portugal, mais il participa à la bataille d'Austerlitz.Les aides de camp 200px-Marguerite_G%C3%A9rard_-_La_Duchesse_Abrantes_et_le_General_JunotLes aides de camp Magnify-clip

Marguerite Gérard - La duchesse d’Abrantès et le général Junot.





Mais son amitié avec un banquier lui porta préjudice. Demandant un
prêt à Bonaparte[3],
il se vit de nouveau exilé en 1806, cette
fois-ci comme gouverneur de Parme où il remplace Moreau de Saint-Méry.
Son action consista à réprimer une insurrection en raison de
l’instauration du service militaire, l’administration réelle étant entre
les mains du préfet Hugues
Nardon[4].
Il démissionna le 7 juin 1806 et fut remplacé par le maréchal Catherine-Dominique de Pérignon.
De retour à Paris, il récupéra son poste de gouverneur militaire de
Paris, mais son train de vie fastueux et ses écarts de conduite le
firent relever.
Ses frasques lui valurent un quatrième exil : il fut mis à la tête
d’une armée pour envahir le Portugal
en 1807.
En partant de Salamanque en novembre, il captura Lisbonne
au début de décembre. La famille royale portugaise s'enfuit alors au
Brésil (colonie portugaise depuis 1500) où elle s'installa pendant
treize ans. Junot fut alors fait duc d’Abrantès (en prenant le nom d'une
ville du Portugal) et nommé gouverneur de ce pays. Mais quand les
Britanniques arrivèrent en août 1808, il fut battu à la bataille de Vimeiro et isolé ; seule la signature de
l’avantageuse convention de Sintra
lui permit d’éviter la capture, et de retour en France en octobre, la
cour martiale. En 1809, il rejoignit la Grande Armée et participa à
la campagne d'Autriche. Il retourna dans la
péninsule Ibérique en 1810 dans
l’armée sous André Masséna et fut gravement blessé, avant d’être battu
par le maréchal Wellington. Il fit encore la
campagne de Russie (1812) ; mais
fut blâmé pour avoir permis à l’armée russe de faire retraite après la bataille de Smolensk[5]
mais à la Bataille de la
Moskowa il commanda le 8e corps avec
compétence.
Ensuite, il participa à toutes les batailles qu’il pouvait pour
essayer d’obtenir le bâton de maréchal, mais son état de santé mentale
déclinait. En 1813,
il se vit retirer son commandement et fut nommé gouverneur des Provinces illyriennes[6].
De graves troubles du comportement firent reconnaître son aliénation
mentale. Il fut rapatrié de force chez son père en Bourgogne.
Un soir, dans un accès de délire, il se défenestra, se fractura la
jambe, puis tenta de s’amputer avec un couteau de cuisine. Il succomba
quelques jours plus tard à des complications infectieuses, le 29 juillet 1813.
Il fut inhumé dans le cimetière de Montbard
dans la Côte-d'Or. Napoléon l’avait surnommé « Junot la
Tempête ».
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Général.Junot

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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMar 18 Mai - 13:22

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ben merci mon petit Coignet, enfin tu m'as casé quelque part. Les aides de camp 499489
il manque plus que Muiron. On le voit vite fait dans le film Napoléon avec Christian Clavier, c'est le personnage interprété par Feu Guillaume Depardieu. Sa Biographie est courte mais c'est normal car il a sauvé la vie de Bonaparte sur le Pont d'Arcole....ben tu le mettras si tu veux.
SUPER MON BON MINISTRE
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Sous-Lieutenant Ney

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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMar 18 Mai - 14:28

moi je note que junot etais un peu fou il a voulut se coupe la jambe ca expliquerai peut etre pas mal de chose Les aides de camp Lol
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMer 19 Mai - 12:55

Jean Rapp



Les aides de camp G%C3%A9n%C3%A9ral_Jean_Rapp
27 avril 1771
Colmar,
Alsace, France
8 novembre 1821 (à
50 ans)
Rheinweiler, Bade, Confédération
allemande
Les aides de camp 20px-Flag_of_France.svg France
Grande Armée
Général de division
1788-1816
Guerres de la
Révolution
Guerres
napoléonniennes
Campagne d'Égypte
Bataille de Marengo
Austerlitz
Jean, comte Rapp, né à Colmar le 27 avril 1771 et mort à
Rheinweiler, le 8 novembre 1821, est un général
d’Empire français.




//

Origines de
Jean Rapp



Né à Colmar,
Jean Rapp, cousin germain du général de brigade Kessel, suit d'abord de longues études
théologiques pour devenir pasteur, mais il ne semble pas avoir la
vocation : il est grand, fort, robuste, d'un tempérament bagarreur. En
mars 1788,
il préfère donc s'engager dans les chasseurs des Cévennes.
Il s’enrôla à l’âge de 16 ans dans le 10e
Régiment de Chasseurs à Cheval et y fut nommé brigadier-fourrier le
1er janvier 1791, et maréchal-des-logis le
16 mai 1793.
Ses
faits militaires sous la Révolution française



Il avait déjà fait les premières guerres de la Révolution à l’armée de la Moselle et à celle du Rhin, lorsqu’il obtint le grade de sous-lieutenant le 14
germinal an I. Envoyé à l’armée des Alpes, il
devint lieutenant le 1er vendémiaire an III.
Bientôt après, il passa à l’armée du Rhin. Il ne tarde pas à se
distinguer par son courage et sa fougue, tout en collectionnant les
blessures, ce qui ajoute à son aura.[1]
À la fin de l'année 1796, il devient l'aide de camp de Desaix qui le nomme capitaine
(le 29 frimaire an V) et l'emmène avec lui lors de la campagne d'Égypte. Il lui voua, à partir
de cette époque, une affection qui ne se démentit jamais.
Campagne
d'Égypte



Il l’emmena avec lui en Égypte,
où de nouveaux combats lui valurent de nouveaux succès. Jean Rapp s'y
fait remarquer au combat de
Sediman, le 7 octobre 1798, en capturant l’artillerie
ennemie, un exploit qui lui vaut d'être promu chef d'escadron. Napoléon Bonaparte le nomme ensuite chef de brigade. [2]
À la journée du 3 pluviôse, envoyé en reconnaissance, il marcha sur
les avant-postes des Mamelouks, les mit en fuite,
pénétra dans le village de Samanhout, et
soutint une lutte inégale, dans laquelle il aurait infailliblement
succombé, si les carabiniers de la 21e
légère ne l’eussent promptement dégagé. Grièvement blessé d’un coup de kandjar à l’épaule
gauche, il se rendit au Caire pour se faire soigner. Élevé au grade de
colonel le 26 pluviôse, Rapp suivit son général en Europe.
Faits
militaires de Jean Rapp sous le premier Empire



Après la campagne d'Égypte, toujours dans le
sillage de Desaix qu'il vénère, Jean Rapp
revient en Europe et il est à la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, lorsque Desaix tombe frappé à mort. Il
porta au général Napoléon Bonaparte les dernières et patriotiques paroles de ce
jeune héros. L’aide-de-camp du vainqueur d’Offenbourg
devint celui du conquérant de l’Italie le
25 prairial an VIII.
Jean Rapp aide de
camp de Napoléon Bonaparte



Jean Rapp devient alors l'aide
de camp du Premier consul, un poste qu'il
occupe jusqu'en 1814. À ce titre, il est chargé de nombreuses missions
de confiance par Napoléon Bonaparte, en Vendée, en Suisse et
en Belgique.
Pierre Fontaine, architecte chargé de la rénovation de la Malmaison,
note dans son Journal qu'il "surpasse en grossièreté tous ses
confrères".
Chargé en l’an X d’une mission importante dans les cantons
suisses, il somma les insurgés de Berne de
suspendre les hostilités, fit évacuer Fribourg qui avait été enlevée pendant
l’armistice, et somma la diète de
Schwitz d'accepter la médiation que lui offrait le chef du
gouvernement français. Le colonel Rapp partit pour Coire au
mois de brumaire an XI, fit comparaître devant lui le petit conseil
de cette ville et contraignit la municipalité à se dissoudre.
Revenu à Paris,
il accompagna le premier Consul dans son
voyage en Belgique, obtint le brevet de général de brigade le 11 fructidor an XI,
puis il se rendit sur les bords de l’Elbe, pour y faire élever des redoutes et prendre des
mesures défensives en cas d’un débarquement des Anglais.
À son retour en France, créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII,
il en devint commandeur le 25 prairial suivant.
Au mois de germinal an XIII, il épousa, par ordre de l’Empereur,
mademoiselle Vanderberg, fille
d’un riche fournisseur [3]
Austerlitz

Les aides de camp 300px-Austerlitz-baron-PascalLes aides de camp Magnify-clip

Le général Rapp informant l'Empereur de sa charge victorieuse contre la
Garde impériale russe à la bataille d'Austerlitz





Il se distingua sur le champ de bataille d’Austerlitz.
Ce fut lui qui, sur les hauteurs de Pratzen, vengea la
défaite d’un bataillon du 4e
de Ligne et du 24e Léger, que les fausses manœuvres de leurs
chefs avaient livrés au fer de l’ennemi. Rapp et ses 375 mamelouks de la
cavalerie de la Garde chargent les Russes en criant : « Faisons pleurer
les dames de Saint-Pétersbourg ».
Il effectue une charge mémorable à Austerlitz en prenant la tête des Mamelouks et des grenadiers
à cheval et en sabrant les Chevaliers-Gardes de la Garde impériale russe. Il porta le
désordre dans ses rangs, fit prisonnier le prince Repnin, l’un des
colonels des chevaliers-gardes, et s’empara de l’artillerie et de tous
les bagages des troupes qui lui étaient opposées. [4]
Promu général de division, la campagne de
Prusse et de Pologne, en 1807, fournit au général Rapp de nombreuses occasions
d’y déployer sa valeur chevaleresque. Chargé de poursuivre les fuyards
après la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, il
pénétra parmi les premiers dans Weimar.
À Naziesk, il tailla
en pièces le corps de cavalerie du général russe Kaminskoi. Enfin,
le 26 décembre, au cours de la difficile bataille de
Golomyn, il soutint une lutte opiniâtre contre des masses
d’infanterie et eut le bras gauche fracassé par une balle. Il n’était
pas encore guéri de sa blessure quand il remplaça, le 2 juin,
dans le poste de gouverneur de Dantzig,
le maréchal Lefebvre qui venait de s’emparer de
cette place. Le 23 décembre de la même année, il fut créé
chevalier de la Couronne de fer.
Il
sauve la vie de Napoléon Ier à plusieurs
reprises



Pendant deux ans il exerça les fonctions importantes de gouverneur de
Dantzig ; les habitants lui décernèrent une épée enrichie de diamants
sur laquelle on lisait une inscription, et Napoléon le nomma, le 1er août 1809, comte de l'Empire avec une dotation de
25 000 francs sur le domaine de Hitzacher situé en
Hanovre.
La guerre se ralluma cette année dans le Nord avec une nouvelle
fureur : la Bavière est envahie par les Autrichiens ; Napoléon accourt à la rencontre de
l’ennemi. L’armée française triomphe à Eckmühl,
à Ebersberg,
et se porte rapidement sur Vienne. Pendant qu’elle s’avance sur les rives du Danube,
les Autrichiens descendent ce fleuve par l’autre rive.
Jean Rapp est toujours aux premiers postes, sur la ligne de feu : à Essling, le 20 mai 1809, c'est
lui qui charge à la tête des fusiliers de la Garde impériale et
rétablit la situation.[5]
À Schönbrunn, le 12 octobre 1809, Jean
Rapp empêche le jeune Frédéric Staps d'assassiner Napoléon.
Revenu à Paris
en 1810, à
l’époque du divorce de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais, Rapp ne
craignit pas de blâmer la conduite de son maître, et reçut, en
récompense de sa franchise, l’ordre de retourner dans son gouvernement
de Dantzig. Il n’en fut pas moins créé grand officier de la Légion
d'honneur le 30 juin 1811. Il
donna toutefois une nouvelle preuve de sa sincérité à l’Empereur en
condamnant l’expédition projetée au-delà du Niémen,
dont il prévoyait les funestes résultats.
Les troupes françaises marchent sur le Niémen,
le franchissent, culbutent les Russes à Ostrovno, à Smolensk, et arrivent à la Moskowa, où
l’armée ennemie avait rassemblé la plus grande partie de ses forces,
évaluées à 130 000 hommes. Il est blessé de quatre balles à la bataille de la
Moskowa (5-7 septembre 1812). [6]
Quoiqu’il ne fût pas remis de ses blessures, on le vit se signaler de
nouveau à la bataille de Maloyaroslavets, où
il eut un cheval tué sous lui. Il sauve encore une fois la vie de
l'Empereur en repoussant une attaque de Cosaques
à Gorodnia. Il est à nouveau blessé au passage de la Bérézina en combattant
en arrière-garde
aux côtés de Michel Ney. Il concourut à sauver l’artillerie
française qui se trouvait compromise sur ce point, et y reçut sa
vingt-quatrième blessure.
Napoléon Ier
l’envoya ensuite prendre le commandement de Dantzig,
où il devait soutenir pendant près d’un an un des sièges les plus
mémorables que nous offrent les annales de la guerre. Le 12 janvier 1813, il
s'enferme à Dantzig et soutient un siège très dur puisqu'il ne
capitule que le 29 novembre 1813. [7]
L’Empereur récompensa le dévouement de Rapp en le nommant commandant en
chef du 10e corps de la grande armée le 12 mars
suivant, et grand-croix
de la Réunion le 3 avril de la même année.
Le général Rapp eût peut-être lassé, par ses vaillantes sorties, les
forces réunies des Russes, commandées par le duc de Wurtemberg, si la
famine, une épidémie cruelle, et l’hiver avec ses pluies et ses glaces,
ne lui eussent enlevé les deux tiers de son armée. Jaloux de conserver à
la France le reste des braves qui l’avaient si bien secondé, le général
français se décida à entrer en négociations pour la reddition de la
place.
Le 27 novembre, il conclut une convention honorable qui
portait en substance, que le 10e corps
rentrerait en France avec son artillerie, ses armes et tous ses bagages.
Déjà tous les alliés étaient sortis de Dantzig, lorsque le général Rapp
apprit que l’empereur Alexandre refusait de ratifier la
capitulation et que la garnison serait conduite en Russie jusqu’à son
parfait échange ; Rapp protesta avec énergie, mais fut forcé de se
soumettre. Ce fut à Kiev, en Ukraine, qu’il apprit les événements de 1814. Il
revint à Paris
au mois de juillet suivant et y fut accueilli avec distinction par Louis XVIII. Créé chevalier de
Saint-Louis le 3 août, il obtint le grand cordon de la Légion
d'honneur le 23 du même mois.
Sous les
Cent-Jours



Après avoir montré une certaine hésitation à se rallier à Napoléon pendant les Cent-Jours,
Jean Rapp est élu député du Haut-Rhin.
En mars 1815,
Rapp se rangea sous les drapeaux de son ancien souverain, qui le nomma
le 16
avril commandant en chef de l’armée du Rhin, et pair de France le 2 juin
suivant. L’armée dont il se hâta de prendre le commandement, forte de
18 900 hommes, devait défendre, de concert avec le corps du Haut-Rhin
et de la Moselle, la chaîne des Vosges, depuis Belfort
jusqu’à Bitche.
Le désastre de Waterloo rendit inutiles ses dispositions et ses
efforts. Lorsque les soldats apprirent la défaite de l’armée du Nord et l’abdication de Napoléon, un découragement
universel s’introduisit dans leurs rangs. [8]
Sous la
Restauration



Après Waterloo, Jean Rapp est tenu à l'écart
quelque temps, car il a résisté aux assauts ennemis jusqu'en juillet 1815.
Après le licenciement, le général Rapp se retira en Argovie (Suisse), où il fit, en 1816,
l’acquisition du château de Wildenstein. Lorsque le danger des réactions
fut passé, il revint en 1817 à Paris. Une ordonnance royale du 22 juillet 1818 le mit
en disponibilité. Créé pair de France par Louis XVIII le 5 mars 1819, il fut
nommé, quelque temps après, premier chambellan et maître de la
garde-robe en 1820.
Le 8 novembre 1821, Jean
Rapp meurt à Rheinweiler, en pays de Bade, d'un cancer à l'estomac.


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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyVen 21 Mai - 13:18

Anne Charles Lebrun



Les aides de camp 250px-Lebrun_charles
Image : Portrait de Charles Lebrun
28 décembre 1775
Paris
21
juin1859
Paris
Les aides de camp 20px-Flag_of_France.svg France
84
général de division
Pair de France
Fils de Charles-François Lebrun
Anne Charles Lebrun, duc de Plaisance, né à Paris le 28
décembre 1775
et décédé en 1859
était un militaire français.
Fils du troisième consul Charles-François Lebrun, il avait 25
ans quand il entra dans la carrière des armes, après le 18 brumaire. Il fut attaché au général Desaix en qualité d'aide-de-camp; il le reçut
dans ses bras lorsqu'il fut frappé à mort dans les champs de Marengo. À la suite de cette bataille M. Lebrun fut
nommé colonel du 3e hussards et fit à la
tête de ce régiment la campagne de 1805, pendant
laquelle il fut chargé par l'Empereur d'apporter à Paris la
nouvelle de la victoire d'Austerlitz.
La bataille d'Eylau valut au colonel Lebrun le
grade de général de brigade. Il obtint celui de général de division, le 23
février 1812,
avant le départ pour la campagne de Russie; il fut créé en
outre comte de l'Empire et
grand-croix de l'ordre de la Réunion.
En 1813
le général Lebrun fut nommé grand officier de la Légion d'honneur et gouverneur de la ville
d'Anvers
qu'il avait à préserver de l'invasion de l'ennemi ; mais dans les
premiers mois de 1814, Napoléon Ier confia ce commandement à Carnot.
M. Lebrun adhéra au rétablissement des Bourbons, fut fait chevalier de
Saint-Louis et envoyé dans la 14e
division militaire en qualité de commissaire du roi.
Au retour de Napoléon, le duc de Plaisance, père du général, ayant repris
sa position d'architrésorier, et ayant de plus été appelé au ministère
de l'instruction publique, le général Lebrun fut dès le 27 mars, chargé
par Napoléon d'aller prendre en Champagne le commandement que venait de
quitter le maréchal duc de Bellune. Il fut en outre nommé à la Chambre des représentants
par le département de
Seine-et-Marne. À la seconde Restauration, le général Lebrun fut mis en
disponibilité. À la mort de son père, en 1824, il lui
succéda dans son titre de Pair et de duc de Plaisance.
En 1833,
il fut nommé grand'croix de la Légion d'honneur.
Napoléon III le fait grand chancelier de la Légion d'Honneur en 1853,
fonction qu'il occupera au palais de Salm à Paris, jusqu'à sa mort en
1859. C'est lui qui crée la médaille de Sainte Hélène en 1857, qui
récompense tous les anciens soldats du 1er
empire encore vivants à cette date.
Le duc de Plaisance a épousé la fille de M. de Barbé-Marbois.
Il figure sous le nom de Lebrun sur l'arc de triomphe de l'Étoile,


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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMar 25 Mai - 12:37

Anatole de
Montesquiou-Fezensac




Ambroise Anatole Augustin de Montesquiou-Fezenzac est
un militaire et un homme politique français, né le 8 août
1788 à Paris et
décédé le 22 janvier 1878 au château de Courtanvaux, à Bessé-sur-Braye (Sarthe).
Il appartient à une des familles nobles (Montesquiou-Fezensac) les plus illustres de France et
est le fils de la comtesse de Montesquiou, à qui l'empereur Napoléon Ier confia l'éducation du roi
de Rome, militaire français.
Le comte de Montesquiou entra dans les rangs de l'armée comme simple
soldat à l'époque la plus brillante de l'Empire français, en 1806, deux ans
avant d'être appelé par la conscription ;
les grandes campagnes qui suivirent lui fournirent bientôt l'occasion
de se signaler ; c'est sur les champs de bataille qu'il a conquis ses
grades. Décoré à la bataille d'Essling, il combattit à Wagram
auprès de l'Empereur qui l'avait déjà attaché à sa personne comme
officier d'ordonnance ; il prit part aux campagnes de Russie en 1812, et d'Allemagne
en 1813 ;
sa conduite à la bataille de Hanau lui mérita le grade de colonel ; il fut
bientôt nommé aide-de-camp de l'Empereur. Dans la campagne de
1814, il se trouva aux combats les plus importants et eut l'honneur
de s'emparer d'un drapeau ennemi.
Après l'abdication de l'Empereur, le comte de Montesquiou, resté
fidèle à la fortune de son souverain, sollicita la faveur de le suivre à
l'île d'Elbe ; n'ayant pu l'obtenir, il se retira à Vienne. Ce dévouement le fit porter sur la liste des
proscrits ; son parent, l'abbé de
Montesquiou, qui avait été ministre de Louis XVIII pendant la première Restauration, parvint, par
ses démarches, à obtenir sa radiation.
Montesquiou put alors rentrer en France et
se livra à l'étude des arts et des belles-lettres. Nommé, en 1823,
chevalier d'honneur de la duchesse d'Orléans, il fut constamment
honoré de la confiance de cette famille. Le roi Louis-Philippe Ier, lors de son avènement
au trône en 1830,
le choisit pour aller faire reconnaître le nouveau gouvernement auprès
des cours de Rome
et de Naples ;
cette mission, remplie avec beaucoup de zèle et d'habileté, fut suivie
du plus heureux succès. Le 2 avril 1831, il fut
promu au grade de maréchal de camp.
Le comte Anatole fut bientôt appelé par la confiance de ses
concitoyens à la Chambre
élective ; élu député de la Sarthe en 1834, 1837, 1839, il se
plaça au nombre des défenseurs les plus zélés de la monarchie fondée en 1830 ;
lorsque le roi l'eut élevé à la pairie en 1841, son
fils, le comte Léon de Montesquiou, eut l'honneur de le remplacer à
la Chambre des députés.
Le comte Anatole consacra les loisirs que lui laissaient les affaires
publiques aux beaux-arts, à la poésie. Il publia, en 1845, une
traduction en vers de toutes les poésies italiennes et de beaucoup de
poésies latines de Pétrarque ; cette œuvre, fruit de longues années
de persévérance, fut accueillie à l'époque par le plus légitime succès.
Il publia également deux volumes de poésies intitulés Chants
divers
. Dans le cadre le plus varié il réunit tous les genres : des
odes, des morceaux épiques, des contes, des élégies,
des chansons ; il y célèbre les magnificences de l'Empire, les
gigantesques combats auxquels il prit part, il raconte dans un langage
vraiment inspiré les effroyables désastres de la Russie, les scènes de
douleur et d'angoisse dont il fut témoin.
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyJeu 27 Mai - 13:19

Louis Michel Pac, comte polono-lituanien né à Strasbourg, général de
Bonaparte






Les aides de camp Ludwik_Pac Sur la façade du Cercle militaire de Strasbourg, une
plaque commémorative recense les "Généraux strasbourgeois" ayant servi
dans les armées napoléoniennes. Y figure, lapidairement, la mention "Pac
– 1780". C’est en en effet cette année-là, le 19 mai, que naquit à
Strasbourg Louis Michel Pac (Liudvikas Mykolas Pacas en lituanien,
Ludwik Michał Pac en polonais), fils du comte Michał Józef Pac et de la
comtesse Ludwika Tyzenhaus, qui s’étaient réfugiés en France après les
deux premiers partages de l’Union polono-lituanienne. La tradition fait
remonter les origines familiales aux illustres Pazzi, originaires de
Florence d’où ils furent chassés suite à la non moins célèbre
"conjuration des Pazzi" fomentée contre les Médicis en 1478 à Florence.
Des sources historiques privilégient l’origine mobilière ruthénienne de
cette famille qui donna d’illustres personnages à la Lituanie, dont
notamment Christophe Pac (Kristupas Zigmantas Pacas, 1621-1684),
chancelier du grand-duché et fondateur du monastère de Pažaislis (Mons
Pacis) près de Kaunas, et son frère Michel Casimir Pac (Mykolas
Kazimieras Pacas, 1624-1682), fondateur de l'église St Pierre et St Paul
à Vilnius. Elevé en Pologne, le comte Louis Michel Pac entra au service
du grand-duché de Varsovie et fit la campagne d’Espagne en 1808 dans
les armées françaises, où il fut blessé, décoré et promu au grade de
chef d’escadron. En 1809, durant la campagne d’Autriche, il se fit
remarquer aux batailles d’Esling et de Wagram. En 1810, il repassa au
service de la Pologne en qualité de colonel. En 1812, Napoléon étant à
Vilnius l’attacha à sa maison militaire avec le grade de général de
brigade. Il participa ainsi à la campagne de Russie de la Grande armée.
C’est avec le grade de général de division qu’il retourna en Pologne
lors de la restauration du royaume et se mit au service de l’empereur
Alexandre Ier. Et c’est en 1816 qu’intervint entre lui et le prince Adam
Czartoryski, ministre des affaires étrangères du tsar et curateur de
l’université de Vilnius, un duel qui fit beaucoup de bruit. Il eut pour
cause la princesse Sapiega qui épousa finalement le prince, blessé à
cette rencontre. Le comte Pac fut élu sénateur en 1825 et promu à la
dignité de palatin par la diète de Varsovie. Il participa activement au
soulèvement de 1831 après l’échec duquel il se réfugia en France. Il
mourut à Smyrne en 1834, lors d’un voyage en Grèce.
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyVen 28 Mai - 13:29

HOGENDORP Dirk van (1761-1822)




Gouverneur sur
l’île de Java puis aide de camp de Napoléon, ce général hollandais a
servi sous Davout à Hambourg avant de devenir ermite à Rio-de-Janeiro.
Ses relations avec le prince d’Eckmühl furent extrêmement difficiles.




Dirk
van Hogendorp est né le 3 octobre 1761 à Heenvliet (Hollande) d’un père
député et membre de la régence et d’une mère fille du baron de Haren,
c’est-à-dire au sein d’une famille aisée ayant de nombreuses et
puissantes relations. C’est d’ailleurs grâce à ces relations que le
jeune Dirk est admis au corps des cadets nobles de Berlin, par
autorisation spéciale du grand Frédéric (7 juin 1773).


Au bout de trois ans d’enseignement militaire à la
prussienne Hogendorp est nommé sous-officier et, en 1777, à l’âge de 16
ans, il termine ses cours avec succès et est nommé porte-enseigne au
régiment de Steinwehr. L’année suivante, il fait la campagne contre
l’Autriche mais, de marches en contremarches, il ne participe à aucune
bataille. Néanmoins, en 1779, il est désigné pour suivre des cours à
l’école de guerre de Königsberg d’où il sort avec le grade de
lieutenant. Il s’intéresse également à l’art des ingénieurs-géographes, à
la topographie et … à la philosophie (il suit les cours de Kant).
Toutefois, au cours d’un duel avec le baron de Woelwarth, il est blessé
d’un coup de pistolet à la cuisse et en profite quitter le service de la
Prusse en donnant sa démission pour raison de santé. Il est tout de
même nommé capitaine (16 juin 1782).


En fait, Hogendorp souhaite rejoindre la Hollande qui
commence son réarmement après avoir rompu avec l’Angleterre et s’être
alliée à la France. Il demande et obtient son basculement dans la Marine
et embarque à bord de l’Utrecht au sein de l’escadre de Suffren à
destination des Indes (1784). Sur place, Hogendorp se distingue en
faisant lever le siège de Malacca et en chassant le rajah Ali. Il se
marie avec Mademoiselle Bartlo, fille du vice-président des échevins de
Batavia. En juin 1786, il est nommé résident à Patna, au Bengale, et
remonte le Gange avec son épouse. Un fils, Charles Sirandus Guillaume [1] , nait le
15 août 1788.


Pendant 4 ans, Hogendorp court les mers de l’Inde. Nommé
sous-Gouverneur à Sourabaya, sur l’île de Java, il accueille les
rescapés de l’expédition de d’Entrecasteaux partis à la recherche de La
Pérouse (octobre 1793). Il essaie d’imposer des idées libérales [2] et de lutter contre
la corruption qui règne au sein de la Compagnie hollandaise des Indes [3]
mais les difficultés rencontrées l’amènent à rentrer en Europe en 1798
en laissant son épouse sur place. Celle-ci mourra à Java en 1801.

Les aides de camp Copie_de_Hogendorp_fils1Charles
Sirandus Guillaume, fils de Dirk Van Hogendorp


De retour en Hollande, Hogendorp envoie son fils au
collège militaire de Sorrèze et se remarie, en septembre 1802, avec une
de ses cousines germaines, Augusta, fille du prince Frédéric-Ernest de
Holenhohe-Langenbourg. Nommé ministre auprès de la cour de Russie,
Hogendorp et son épouse partent pour Saint-Petersbourg en avril 1803.
Ils arrivent y deux jours avant l’assassinat de l’empereur Paul Ier.
Deux enfants du couple naîtront en Russie, dont l’un aura le nouveau
Tsar Alexandre pour parrain (les deux mourront toutefois assez jeunes).


A la fin de l’année 1805, Hogendorp rentre en Hollande.
Suite aux victoires sur l’Autriche et la Russie (Austerlitz, 1805) puis
sur la Prusse (Iena/Auertsaedt, 1806), Napoléon place son frère Louis
sur le trône de Hollande. Le 21 janvier 1807, Louis nomme Hogendorp
ministre de la Guerre. Sa première mission est de faire passer l’armée
hollandaise de 17.000 à 40.000 hommes. Il y parvient assez rapidement en
recrutant des prisonniers de guerre prussiens. Il doit ensuite créer
une école militaire, ce dont il s’acquitte. Subissant, comme ses
collègues, la versatilité ru roi Louis, Hogendorp est nommé ambassadeur
de Hollande à Vienne (janvier 1808). Sa femme et ses enfants viennent
l’y rejoindre. Lorsque les Français entrent à Vienne, après la bataille
de Wagram (juillet 1809), Hogendorp regagne la Hollande et y prend un
peu de repos. Il refuse l’ambassade à Berlin que lui propose Louis mais
accepte Madrid (17 juin 1810).


Toutefois, le roi Louis refusant d’appliquer
rigoureusement le blocus continental imposé par Napoléon, les relations
entre les deux frères se sont considérablement dégradées. A tel point
que Louis abdique et que le royaume de Hollande est réuni à la France.
Hogendorp en est consterné : « Le vœu naturel de tous
les cœurs était la conservation de l’existence nationale, quelque
modification que dût recevoir cette existence, qui est réellement pour
le peuple ce que la vie est pour l’individu. Quand la nouvelle
calamiteuse de l’incorporation vint surprendre et frapper nos oreilles
et nos esprits la consternation fut universelle. Je ne crois pas qu’un
seul Hollandais, quelle que fût son opinion ou son intérêt, ait senti
alors de la joie
». Hogendorp est pourtant désigné par le maréchal
Oudinot pour présider la députation chargée d’aller présenter l’hommage
de ses nouveaux sujets à l’Empereur.


Au sein de la Commission chargée d’élaborer les mesures
de transition, Hogendorp n’hésite pas à exprimer son avis, notamment sur
la nécessité d’une unité fiscale entre la Hollande et le reste de
l’Empire. Il est donc inquiet lorsque l’Empereur le convoque un matin à
Fontainebleau. Napoléon le questionne, découvre qu’il est militaire
d’origine, qu’il a longtemps vécu en Asie, que son fils ainé a servi à
Friedland et est décoré de la Légion d’Honneur et lui demande de
s’installer à Paris avec femme et enfants. Dès le lendemain, à sa grande
surprise, Hogendorp est incorporé à l’armée française avec le grade de
général de division. Le 5 mars 1811, il est nommé aide-de-camp de
l’Empereur. A l’occasion du baptême du roi de Rome, Hogendorp est fait
comte de l’Empire, avec une dotation en majorat. Puis il reçoit la
mission de se rendre à Wesel et d’emmener au maréchal Davout, qui
commande l’Armée d’Allemagne, des troupes de conscrits réfractaires et
de déserteurs qu’il faut équiper, armer et mettre en route (4 août
1811). La mission se passe bien mais le premier contact entre Davout et
Hogendorp est un peu difficile.

Les aides de camp Portrait_du_General_HOGENDORP

En septembre 1811, le général comte van Hogendorp
accompagne l’Empereur et l’Impératrice en Hollande. Les relations sont
tellement bonnes avec Napoléon que Hogendorp choisit de franciser son
prénom en Thierry. Avec la croix d’officier de la Légion d’honneur,
l’aide de camp est affecté à Koenigsberg au commandement militaire de la
Prusse orientale, aux côtés du duc de Bassano (Maret). Marbot critique
d’ailleurs (a-posteriori) cette nomination , Hogendorp « parlant
très mal notre langue, n’ayant aucune notion de nos usages et
règlements militaires
». Quelques temps après, Davout fait une
visite à Koenigsberg que Hogendorp apprécie assez mal : « D’après sa coutume, il se mêla de tout, voulait tout faire,
toujours grondant et fulminant, et indisposa tout le monde, autorités
civiles, généraux prussiens et français. Il traita en ma présence le
contre-amiral Baste d’une manière indécente, et lui adressa des paroles
si injurieuses que je ne pus comprendre comment on osât tenir de pareils
discours à un général français, et comment celui-ci put les supporter.
Pour moi, je me serais fait à l’instant même justice de ma propre main ;
je ne pus m’empêcher de le témoigner au maréchal, qui me regarda
fixement. Mais je n’étais pas alors sous ses ordres
».


Le 8 juillet 1812, Hogendorp devient Gouverneur général
de la Lithuanie, à Wilna (aujourd’hui Vilnius), où il a une très
sérieuse altercation avec le général Jomini « qui se
croyait un homme fort important pour avoir fait un livre sur la
tactique, tandis qu’il n’avait réellement pas assez de connaissances
militaires pour commander un bataillon
». Le gouverneur général
commence par équiper et armer un corps d’armée lithuanien qu’il envoie à
la Grande Armée qui marche sur Moscou. Puis, pendant toute la
campagne, il forme et équipe des demi-brigades ou des bataillons de
blessés convalescents ou de nouvelle recrues qu’il expédie vers
l’Empereur ; mais, au moment de la retraite, il se retrouve isolé et
sans ordre. Il organise à Wilna la réception des débris de l’armée, mais
c’est bientôt le chaos dans la ville. Des hordes de soldats affamés et
épuisés pillent tout ce qui est possible et meurent par centaines.
Murat, auquel l’Empereur a laissé le commandement, et Berthier
s’enfuient. Les cosaques arrivent. Hogendorp fait route vers Kowno puis
Koenigsberg où il retrouve sa femme malade et sa fille âgée de 6 ans. Il
perdra l’une et l’autre peu après.


Par Berlin, Hogendorp regagne Paris où un violent accès
de goutte le cloue au lit pendant 3 semaines. Puis il repart pour
l’Allemagne et rejoint l’état-major à la veille de la bataille de
Bautzen où il assiste à la mort de Duroc.
Napoléon le nomme gouverneur de Hambourg sous le commandement du
maréchal Davout.


Il y arrive le 22 mai avec quelque angoisse au regard de
ses précédents contacts avec le maréchal : « J’avais
une extrême inquiétude en pensant que j’allais être en relation avec le
prince d’Eckmühl et sous son commandement ; j’avais appris à connaître
son caractère difficile et ombrageux ; et tous les officiers généraux
présents au grand quartier impérial, avec lesquels je parlais de ma
nomination au gouvernement de Hambourg, m’en faisaient un tableau plus
effrayant encore, en me plaignant d’être dans la nécessité de servir
sous lui
». Effectivement, la rencontre entre les deux hommes semble
assez pénible : « Il me reçut avec une apparente
cordialité ; mais je m’aperçus bien que ma venue ne lui était guère
agréable. Il avait l’air agité, rêveur, inquiet. Il me parut croire que
j’avais été envoyé pour l’observer et fut, par conséquent, réservé et
même gêné avec moi. Je compris alors pourquoi l’Empereur m’avait fait
son aide de camp
» raconte Hogendorp dans ses Mémoires. Après la
défaite de Napoléon à Leipzig, Davout renforce les mesures de sécurité à
Hambourg [4]. L’une d’elles, le 18
décembre, prévoit l’expulsion de la ville de toutes les bouches inutiles
sous peine de coups de bâton. Ces dispositions apparaissent
outrancières à Hogendorp qui préfère démissionner et est remplacé dans
ses fonctions le 19 décembre 1813 par M. de Fernig [5].



Les aides de camp DvHogendorp Le 30 avril 1814, l’Empire étant
démembré et la Hollande ayant recouvré son indépendance, Hogendorp
exprime le vœu d’être dégagé de ses serments. Davout ayant fait
connaître son intention d’évacuer Hambourg, Hogendorp reçoit le
passeport qu’il avait demandé, avec l’ordre de quitter la ville dans les
24 heures.


Le général comte de Hogendorp rentre donc en Hollande
mais il est l’objet, conjointement à Davout, de la haine des royalistes à
l’égard des chefs de Hambourg. Le général Tettenborn notamment publie
une violente diatribe contre Hogendorp le 2 octobre 1813. Les deux
hommes opposent d’abord le silence à ces attaques, mais Davout publie
bientôt son Mémoire au Roi pour se justifier des accusations
lancées contre lui. A la lecture de ce texte, Hogendorp a l’impression
que le prince d’Eckmühl se défausse de ses responsabilités sur son
ancien gouverneur d’Hambourg. Il est vrai que Davout implique Hogendorp
dans l’affaire de la banque, alors que le Hollandais n’est déjà plus
gouverneur depuis plus de cinq mois. Hogendorp répond alors à son tour
par un Mémoire terrible pour Davout qui est publié à Amsterdam et à La
Haye.


Mais dès le retour de l’Aigle, Hogendorp n’hésite pas.
Ruiné et sans famille, il rejoint l’Empereur et se retrouve à ses côtés à
Waterloo, rompant ainsi définitivement avec la Hollande dont le
souverain, le prince d’Orange, appartient à la coalition.


La défaite le laisse seul, démuni. Il se rend à Nantes
(mai 1815) et finit par s’embarquer pour le Brésil pour y fonder une
colonie agricole (1816).


Un de ses anciens compagnons de l’île de Java devenu
amiral, Jurien de la Gravière, s’embarque en juin 1820 pour une mission
en Amérique du Sud et arrive à Rio-de-Janeiro le 18 août. Il y découvre
Hogendorp, vivant en ermite sur un rocher, regardant au large dans la
direction de Sainte-Hélène. L’exilé écrit alors ses Mémoires qu’il
confie à un voyageur, Jacques Arago, frère du savant. Il y critique
férocement Davout, mais exige que ces Mémoires ne soient publiés que si
Davout peut se défendre. Le prince d’Eckmühl mourant dès 1823, les
Mémoires d’Hogendorp durent effectivement attendre très longtemps avant
d’être publiés par le petit-fils de l’auteur.


Thierry, comte de Hogendorp, était déjà mort depuis
longtemps. Un an après Napoléon, à peine un an avant Davout, il s’est
éteint le 29 octobre 1822. On ne sait pas où il a été enterré. Mais
Napoléon ne l’avait pas oublié : dans son testament, il léguait 100.000
francs à son ancien aide de camp.
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MessageSujet: Re: Les aides de camp   Les aides de camp EmptyMar 1 Juin - 12:56

Charles-Tristan de Montholon



NaissanceDécèsOrigine

Les aides de camp G%C3%A9n%C3%A9ral_Charles_Montholon
21
juillet 1783
Paris
21
août 1853
(à 70 ans)
Les aides de camp 20px-Flag_of_France.svg France
Charles Tristan, marquis de Montholon est un militaire
français, compagnon de Napoléon à Sainte-Hélène, né
le 21
juillet 1783
à Paris
et mort dans la même ville le 21 août
1853.




//

Biographie


Son père, Mathieu de Montholon (1753-1788) était
d’une ascendance incertaine, fils de Mathieu de Montholon, conseiller au
parlement de Metz et de Marie-Louise
Maurin, fille d’un conseiller à la Cour des Aides. Par son mariage avec
Angélique Aimée de Rostaing (1756-1842), fille du comte de Rostaing, colonel du régiment
de Grenoble, et d’Anne Henriette de Lur-Saluces, il s’alliait à la
meilleure noblesse : cela lui valut d’entrer au service du duc de Penthièvre, d’où il passa
à celui de Monsieur, dont il eut la charge de
Premier veneur. Ayant à faire les preuves pour les Honneurs de la Cour[1],
il affirma tenir des comtes de Lée et de Montholon, en Autunois,
mais les preuves ne furent pas reçues ; en compensation, on reconnut à
son père, par lettres patentes du 6
octobre 1787,
la noblesse d’extraction[2]
et l’on autorisa son fils aîné à porter le titre de comte de Lée. Ce
dernier, le père de Charles-Tristan de Montholon, préféra prendre le
titre de marquis de Montholon[3].
Une
rapide carrière d'officier d'état-major



A la mort de Mathieu de Montholon, son fils avait six ans. Il fut
adopté par son beau-père Charles-Louis Huguet de
Sémonville, étonnante figure, surnommé « le vieux chat » par Talleyrand, dont Bonaparte a fait un conseiller d'État, un sénateur, puis un
comte de l’Empire. Ce personnage influent, qui a joué un rôle crucial
dans la conclusion du mariage autrichien, s’occupa avec soin des enfants
de sa femme. Il maria la fille aînée au comte de Sparre, et la cadette
d’abord au général Joubert, puis au général MacDonald ; il
adopta les deux garçons. L’aîné, Charles-Tristan, dut à cette protection
une rapide carrière : le 7
octobre 1799,
à seize ans, il fut nommé adjoint du génie par Championnet ; le 31 mai 1800, il fut
promu lieutenant et détaché comme aide
de camp du général Augereau, ce qui
lui valut ses galons de capitaine le 3
novembre 1801 ;
réformé avec traitement le 22
décembre 1801,
il fut placé en mission auprès du ministère des Affaires
étrangères d’avril 1802 au 30
décembre 1802,
date à laquelle il fut nommé aide de camp du général Klein ; le 12 mai 1803, il fut
aide de camp de son beau-frère, le général MacDonald.
En novembre 1804,
Sémonville demanda pour lui le grade de lieutenant-colonel ; Berthier en fit la proposition à
l’Empereur, en l’appuyant de la chaude recommandation de Maret[4] :
« Cet officier n’a pas le temps de service nécessaire. », annota
Napoléon[5].
Montholon continua de servir dans les états-majors. Le 11
septembre 1805,
il fut affecté à celui de la Grande Armée. Il y obtint la Légion d'honneur le 14 mars 1806 et le
grade de chef d'escadrons, le 9
janvier 1807.
Le 6 septembre 1807, on le trouvait aide de camp de
Berthier. Le 13 mai 1809,
il fut promu adjudant-commandant (lieutenant-colonel) et le 28 mai
1809, comte de Sémonville, sur transmission du titre de son beau-père
qui avait constitué un majorat à cet effet. Le 15 août
1809, il reçut une dotation de 4 000 francs sur les biens du domaine
extraordinaire en Hanovre et, le 21
décembre de la même année, il figura sur la grande fournée de chambellans,
la même que celle dans laquelle on trouve également Las Cases. Il fit effectivement son
service en cette qualité en 1810 et 1811.
Un
imprudent mariage d'amour



Le 20 janvier 1812, Montholon quitta l’armée pour embrasser
grandement la carrière diplomatique en devenant ministre plénipotentiaire auprès
du grand-duc de Wurtzbourg, ci-devant
grand-duc de Toscane, à la faveur d’une vaste fournée de diplomates.
En 1808,
Montholon avait rencontré une jolie femme, déjà divorcée une première
fois[6],
de trois ans plus âgée que lui, Albine de Vassal[7],
épouse en deuxièmes noces d'un financier genevois, le baron Daniel
Roger[8].
Ce fut un coup de foudre réciproque. Albine quitta le domicile conjugal
pour vivre avec Montholon dont elle eut un fils, Napoléon Charles Tristan,
né le 3 octobre 1810. Le baron Roger demanda et obtint la séparation de
corps le 26 avril 1809, puis le divorce le 26 mai 1812.
Montholon demanda alors la permission d'épouser la jeune femme, mais
celle-ci lui fut refusée. Profitant du passage de Napoléon, partant pour
la Campagne de Russie, à Wurtzbourg,
il eut recours à un stratagème en se faisant accorder un congé pour
épouser « une nièce du président Séguier », avocat général à la Cour de Cassation, en omettant de
préciser que cette nièce était précisément la jeune femme pour laquelle
l'autorisation lui avait été précédemment refusée. Il revint vite à
Paris et épousa discrètement Albine dans une petite commune proche de
Paris (à Draveil),
le 2
juillet 1812.
Cette imprudence lui valut sa destitution lorsque Napoléon découvrit
le pot aux roses, sur un rapport dressé par le duc de Rovigo : il ordonna la
révocation de Montholon de ses fonctions de ministre plénipotentiaire[9],
qui fut effective le 10
décembre 1812.
Montholon dut se retirer en province, et vécut avec sa femme dans un
petit château à Changy, près Nogent-sur-Vernisson, dans une
situation financière critique, car il semble avoir dilapidé en quelques
mois tous les fonds dont il pouvait disposer.
Après la campagne de Russie, on rappela tous les officiers non
employés : en avril 1813, Montholon fut désigné pour se rendre à Metz, comme
chef d’état-major de la 2e division du 3e corps de cavalerie légère. Il refusa en
invoquant une blessure à la cuisse gauche qui l’empêchait de monter à
cheval, ce qui fut vérifié[10].
En septembre de la même année on voulut l’envoyer comme chef
d’état-major du prince d’Essling à Toulon,
puis le 4 décembre, on l’informa qu’on le mettait à la disposition
du général Decaën, commandant en
chef dans les Pays-Bas. Il répondit qu’il s’y rendrait « dès que
sa maladie le lui permettrait »[11],
prétextant une fièvre. Le ministre, lassé de ces esquives, ordonna
alors de le faire rechercher. On le trouva à Paris le 22
janvier 1814.
Toujours invoquant sa santé délicate, il demanda le commandement d’un
département. Le 2 mars, on lui donna celui de la Loire, et il alla rendre visite au
préfet, Rambuteau, qui
formait des bataillons provisoires avec les régiments réfugiés dans son
département. Montholon en prit le commandement. Il se dirigea sur la Franche-Comté pour appuyer le maréchal Augereau, dut se
replier sur Lyon
et Roanne,
puis sur Saint-Bonnet-le-Château, où le
préfet avait translaté sa préfecture, où il se terra pendant quelque
temps, coupé de ses troupes qui battaient la campagne. Un ordre du général Poncet finit par l’en déloger le 2 avril,
mais il était bien tard : les Autrichiens avaient pris Montbrison
et Roanne le 10 avril. Montholon, en battant en retraite devant l’avance
des colonnes autrichiennes, se fit verser par le payeur de Noirétable
une « somme de 2 000 francs imputable sur le 1er
trimestre 1814
pour ses appointements, plus le mois de décembre 1813 arriéré »[12] ;
le 14, à Clermont-Ferrand, il se fit remettre cette
fois, par le payeur général du département, 5 970 francs « pour valoir
sur la solde des troupes qu’il commandait, l’arrivée de l’ennemi dans
une heure ne permettant pas de régulariser les paiements »[13].
Une
valse hésitation sous la Première Restauration et les Cent-Jours



Après l'abdication de Napoléon, il remit son commandement au colonel Genty du 8e léger. Il semble qu’il ait alors gagné Fontainebleau
qu’il atteignit le 20 avril, à temps pour y croiser l’Empereur qui
partait pour l’île d'Elbe. En tout cas, le même jour, il
s’adressait au général comte Dupont de l'Étang,
commissaire au département de la Guerre pour le roi Louis XVIII :
« J’ai l’honneur d’exposer à Votre Excellence qu’accablé depuis
dix-huit mois de la disgrâce du Gouvernement par suite d’un rapport du général Savary[14],
mon avancement militaire a été complètement arrêté et que déjà, j’ai
près de six ans de grade d’adjudant-commandant. Permettez-moi,
Monseigneur, de solliciter de votre bonté le grade de général de
brigade. Je servirai le roi aussi fidèlement que mes pères servaient Henri II et François Ier. »[15]
Ces offres de service ne furent pas immédiatement suivies d'effet
mais Montholon obtint quand même la croix de chevalier de
Saint-Louis, le 8 juillet 1814. Le 31
juillet, il écrivit à Louis XVIII :
« Sire,« J’ai ressenti les augustes bienfaits de Votre Majesté avant qu’il
me fût permis de les apprécier. Je n’avais pas atteint l’âge de six ans
que Votre Majesté daigna, par une faveur spéciale, me conférer, à la
sollicitation de Madame la princesse de Lamballe, à
laquelle j’avais l’honneur d’appartenir, la place de premier veneur,
occupée précédemment par mon père et qui a péri sur ma tête. Sire,
parvenu à seize ans, privé de ma fortune et de mon prince, j’ai cherché à
me rendre au moins digne de l’honneur que j’avais reçu de vous.« Votre Majesté venait d’ordonner le licenciement des armées
royales.« J’ai servi mon pays. Treize campagnes, dix grandes batailles
auxquelles j’ai concouru, plusieurs chevaux tués sous moi, tous mes
grades obtenus à l’armée, tels sont les titres que j’ai l’honneur de
déposer aux pieds de Votre Majesté. J’ose la supplier de se faire rendre
compte de mes services par son ministre de la Guerre et de me permettre
de verser tout mon sang pour Elle dans le grade de maréchal de camp
qu’occupent aujourd’hui mes cadets.

« Le colonel marquis de MONTHOLON,« beau-fils de M. le comte de Sémonville, grand référendaire de la
Chambre des Pairs. »[16]


Le 23 août 1814, Montholon fut nommé maréchal de camp (général de brigade), par
un brevet signé de Louis XVIII. S’il ne fut pas rétabli dans sa charge
de Premier Veneur – dont il avait obtenu la survivance mais non la
finance à la mort de son père en 1788 – il
obtint les entrées de la Chambre. C’est alors qu’il y eut bruit de la
somme de 5 970 francs prélevée sans aucune justification sérieuse sur le
receveur général de Clermont-Ferrand. Augereau voulut le faire passer
en conseil de guerre. Montholon fit se
démener sa parentèle auprès du général Dupont, qui ajourna la décision.
Montholon tenta de se faire rétablir dans son commandement en faisant
intervenir ses beaux-frères, le maréchal MacDonald et le comte de
Sparre, auprès du maréchal Soult, nouveau ministre
de la Guerre. En vain. Il réclama alors, en compensation, la cravate de
commandeur de la Légion d’honneur, alors qu’il n’avait jamais été promu
officier, contrairement à ce qu’il prétendra. Il ne l’obtint pas
davantage, mais fut invité à ne pas paraître à la Cour et à se faire
oublier. Sa carrière qui s’annonçait brillante sous les Bourbons venait
de se briser sur ses prévarications.
C’est alors que survint le coup de théâtre du Vol de
l’Aigle. Le 2 juin 1815, Montholon demandait au prince d’Eckmühl, ministre de la Guerre, la
confirmation de son grade de maréchal de camp et son rappel à
l’activité. Le 5 juin, il s’adressait à l’Empereur :
« Sire,« Le 21 avril 1814, dix-huit jours après la trahison de l’Armée de
Lyon, dans laquelle je servais, j’ai été à Fontainebleau, offrir à Votre
Majesté la brigade que je commandais et que je lui avais conservée
fidèle, au milieu d’une armée rebelle et d’une population révoltée. Je
n’ai pas craint alors le danger auquel m’exposait ma résistance aux
ordres du maréchal Augereau, aux séductions du marquis de Rivière et aux
insistances de ma famille. Tout dévoué à Votre Majesté, j’ai tout
sacrifié pour Elle.« Sire, Votre Majesté jugera si, de tous ses serviteurs restés en
France, aucun plus que moi ne s’est rendu digne de ses bontés par son
constant dévouement et, s’il m’est permis de déposer à ses pieds le
pénible sentiment que m’a fait éprouver la préférence qu’elle a donnée
sur moi à plusieurs de mes camarades dont la conduite fut opposée à la
mienne.« Sire, par le dévouement dont j’ai fait preuve, je pouvais avoir
l’espoir d’être appelé à un service militaire auprès de Votre Majesté ;
par mon nom, le premier de la magistrature française, ma fortune
territoriale et l’existence de ma famille, je pouvais avoir des droits à
faire partie de la Chambre des Pairs. Je ne réclame point auprès de
Votre Majesté ce que j’eusse été doublement heureux de devoir à sa
bienveillance, mais je la supplie de m’accorder de l’activité et un
poste d’honneur. »[17]
L’Empereur annota favorablement la lettre qui lui était destinée et
la transmit à son aide de camp, le général Flahaut, qui avait entre les mains le rapport du
ministre de la Guerre sur la demande que Montholon lui avait adressée.
Aussitôt, le 5 juin 1815, Montholon fut nommé général de brigade, recevant ainsi de
nouveau de Napoléon le grade qu’il avait obtenu une première fois de
Louis XVIII. Mais il resta sans affectation.
Avec Napoléon
Ier à Sainte-Hélène



Au retour de Waterloo, et bien qu’il ne fût plus chambellan, il se
présenta à l’Élysée revêtu de l’habit écarlate à
parements d’argent qu’il avait porté en 1810. Le
palais était fort désorganisé, presque vide, on l’employa, et il
protesta hautement de son dévouement. Quand l’heure du départ sonna, il
se glissa dans la suite de l'Empereur.
Il se trouvait avec Napoléon sur le Bellérophon le 31
juillet 1815
lorsque l'Empereur reçut lecture de la note du gouvernement britannique
qui le condamnait à être détenu à Sainte-Hélène. Cette note précisait : « On
laissera le général Buonaparte choisir, parmi les personnes qui l’ont
accompagné au Royaume-Uni, à l’exception des généraux Savary et Lallemand, trois officiers qui,
avec son chirurgien, auront la permission de l’accompagner et ne
pourront quitter l’île sans l’autorisation du gouvernement
britannique. » Profondément abattu, Napoléon refusa d'abord obstinément
de désigner les trois officiers qui l’accompagneraient à Sainte-Hélène.
En définitive, il désigna les généraux Montholon et Bertrand et le colonel Planat de La Faye, avant que
ce dernier ne soit remplacé par le général Gourgaud sur les protestations de celui-ci.
Une légende tenace a affirmé que les Britanniques se seraient
arrangés pour que Montholon, que Napoléon ne connaissait pas
particulièrement et qui a été accusé sans preuve d’avoir été un agent
chargé par les Bourbons d’empoisonner l'Empereur, fût du voyage. Cette
supputation est gratuite puisque l’état annexé à la lettre adressée par
le général Bertrand au capitaine Maitland, commandant le Bellérophon,
le 14
juillet 1815[18],
qui constituait la liste officielle « des personnes composant la suite
de Napoléon Buonaparte »[19],
comporte, en retirant Savary et Lallemand, trois officiers généraux
(Las Cases est mentionné au nombre de ceux-ci) et sept officiers (en
retirant le chirurgien Maingaut, porté parmi ceux-ci) soit dix officiers
parmi lesquels Napoléon était libre de choisir ses trois compagnons. Il
n’était donc nullement tenu de désigner Montholon. Si les Britanniques
avaient voulu qu’il le fît, ils auraient précisé « trois officiers
généraux ».
Controverses
sur la personnalité et le rôle de Montholon



D'après la thèse du chercheur napoléonien Ben
Weider, Montholon serait le véritable responsable de la mort de
Napoléon en l'ayant empoisonné à l'arsenic.
Toutefois, cette thèse est contredite par la plupart des historiens et
chercheurs. Lors de l'étude des restes de la chevelure de l'Empreur, il a
été relevé des traces d'arsenic, certain disent que cet arsenic présent
dans la terre ou a été enterré Napoléon, aurait migré et se serait
fixé. C'est impossible puisque le cerceuil de l'Empreur était double, le
corps était enfermé dans un cercueil de plomb et le tout renfermé dans
un cercueil d'acajou (il me semble) tout au moins de bois précieux des
Iles. La migration de l'arsenic ne peut se faire avec une telle barrière
entre la terre et le corps d'autant plus que l'arsenic ne se serait pas
fixée dans les cheveux, les cheveux contenant de l'arsenic en interne
et non en couverture. N'oublions pas que Montholon était le seule à
s'occuper du vin de l'empreur qu'il recevait par fût et qui était alors
mis en bouteille puis dans la caraphe par Montholon. Il est à noter que
l'épouse de Montholon très frivole[non neutre]
avait eu plusieurs aventures sur l'ile de Ste Hélène avec l'empereur et
que son mari était d'une jalousie maladive, il aurait très bien pu
verser de l'arsenic dans le vin de l'empreur par vengeance. L'autopsie à
laisser apparaître des lésions de type ulcéreuses, ce qui est une des
causes, donc peut être dans le cas de l'emprereur, de l'absorption par
faible quantité et sur une longue période d'arsenic. sources: le bimensuel L'ANCIEN COMBATTANT - COURS DE
CHIMIE APPROFNDIS SUR LES CORPS ARSENIES[évasif] Ce fut Montholon qui
ferma les yeux à l'Empereur. Dans le testament de l'illustre captif on
lisait ce qui suit :
« Je lègue au comte de Montholon deux millions de francs comme une
preuve de ma satisfaction des soins filials qu'il m'a donnés depuis six
ans.
Je lègue au comte Bertrand cinq cent mille francs.
Je lègue à Marchand, mon premier valet de
chambre, quatre cent mille francs. Les services qu'il m'a rendus sont
ceux d'un ami. Je désire qu'il épouse une veuve, sœur ou fille d'un
officier ou soldat de ma vieille Garde.

J'institue les comtes Montholon, Bertrand et Marchand, mes exécuteurs
testamentaires, etc., etc. »

Le retour en
Europe



Le 27
mai 1821,
Montholon et les derniers compagnons de Napoléon embarquaient sur le Camel
qui faisait voile vers l'Europe. Le 25
juillet, alors que le bateau entrait dans les mers d’Europe,
Montholon ouvrit le testament. On arrêta le compte de la succession, qui
laissa un reliquat de 145.000 francs qui fut partagé entre les trois
exécuteurs testamentaires. Montholon retrouva Paris en octobre.
Il mena d’abord grand train, entre son hôtel à Paris, rue
Chantereine, 52, et son château de Frémigny, près d’Arpajon.
Peu de temps après son retour en France, lui et sa femme s’étaient
séparés : la liquidation de la communauté fut prononcée par le tribunal
civil de la Seine le 23
février 1828.
De concert avec Gaspard Gourgaud, son ancien ennemi, ils éditèrent les Mémoires
pour servir à l'histoire de France sous Napoléon
(8 vol., 1822-1825). Des
spéculations eurent tôt fait d’engloutir les legs de l’Empereur. Il fit
banqueroute en juillet 1829 ; condamné à la prison pour dettes par jugement du
tribunal de commerce de la Seine du 31
juillet 1829,
il s’enfuit à l’étranger et dut attendre sa réhabilitation jusqu’en 1838. La monarchie de Juillet, bienveillante aux
bonapartistes, lui rendit son grade, le 22 mai 1831, mais
sans l’employer. Il fila à Londres
pour échapper à ses créanciers, et intrigua avec Louis-Napoléon Bonaparte. En 1840, on le
vit non pas le 7 juillet s’embarquant sur la Belle Poule pour se
joindre à l’expédition du retour des cendres, mais, un mois plus tard au
désastreux débarquement de Boulogne-sur-Mer le 6 août.
Cette aventure lui valut d'être condamné par un arrêt de la Cour des
Pairs du 6 octobre 1840 à six ans de forteresse à Ham. Son ami Gourgaud, très en cour sous la monarchie de
Juillet, l'en fit sortir le 10
juillet 1846
après l’évasion de Louis-Napoléon Bonaparte.
À Ham, Montholon s'occupa à rédiger l'ouvrage qu'il publia en 1846 sous le
titre Récits de la captivité de l’Empereur Napoléon à Sainte-Hélène[20],
précédée d'une notice biographique de fantaisie, pourtant reproduite
quasi-intégralement par de nombreux ouvrages ultérieurs. Le fidèle valet
de chambre de l'Empereur, Marchand, lui fit quelques observations
respectueuses, auxquelles il répondit en l’engageant à l’aider à
rectifier ses erreurs lorsqu’on ferait une seconde édition[21]
mais il n'y en eut pas car l'ouvrage n'eut guère de succès.
A Ham, Montholon avait un appartement au rez-de-chaussée d’un petit
bâtiment sur la cour, au premier étage duquel logeaient Louis-Napoléon
et le Dr Conneau.
Montholon et Louis-Napoléon vécurent ainsi dans l’intimité pendant six
ans. Ils dînaient ensemble presque tous les soirs, terminant la soirée
par des parties de whist dont l’ennui ne le disputait pas aux parties
d’échec de Longwood. Pour la seconde fois, Montholon partageait la
captivité d’un Bonaparte ; sans doute adoucissait-il celle du neveu en
lui racontant l’exil de l’oncle ; il était dit qu’il accompagnerait dans
leurs prisons les deux membres les plus remarquables de la famille. Les
conditions de captivité réservaient quelques souplesses : une
irlandaise, Caroline O’Hara (1802-1886), qui avait été la maîtresse de Louis-Napoléon,
passa de celui-ci à Montholon, ou vice-versa, on ne sait trop ; elle
vivait pour ainsi dire à demeure ; le général lui fit d’abord un enfant,
en avril 1843[22],
puis l’épousa, en 1849 après la mort d’Albine, survenue en 1848.
Montholon fit partie du comité national de soutien à Louis-Napoléon
Bonaparte pour l’élection présidentielle de 1848 et, en
mai 1849,
il se fit élire à l’Assemblée législative dans le département de la Charente-Maritime. Napoléon III n’oublia
pas entièrement, contrairement à ce qu’on a dit, leur équipée et leur
captivité commune : Montholon, ruiné, reçut un don de 50.000 francs, en
avril 1852 ;
la même année, il fut réintégré dans son grade de général de brigade
et, l’année suivante, devint comte de l’Empire[23].
Il ne survécut pas longtemps à l’avènement du Second
Empire : il mourut à Paris le 20 août[24]
1853, âgé
de soixante-dix ans. Ses enfants demandèrent vainement à Napoléon III
qu'il soit inhumé aux Invalides, comme le général Bertrand.
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