Les Aigles Impériaux
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 Les generaux Français

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MessageSujet: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMar 6 Avr - 11:02

François Étienne Kellermann, également désigné sous le nom de Général
Kellermann
, (4 août 1770 à Metz - 2 juin 1835 à Paris), est un général
français
de la Révolution française et du Ier Empire, Fils du maréchal François Christophe Kellermann

Les generaux Français 250px-17







//

La révolution


Il commença sa carrière militaire, en entrant comme sous-lieutenant
dans le régiment de hussards, commandé par son père François Christophe Kellermann
qu’il quitta rapidement, pour suivre en 1791, le chevalier de
Ternau, nommé ambassadeur aux États-Unis.
Rentré en France en 1793, il se rendit auprès de son père, qui allait
reprendre le commandement de l’armée des Alpes et d’Italie; devint son
aide-de-camp, fit en cette qualité la campagne des
Alpes, assista au siège de Lyon, et partagea la disgrâce de son père quand Robespierre le fit incarcérer à la
prison de l'Abbaye.
De retour à Metz, auprès de son oncle, Monsieur de Marbois, il fut
mis lui-même en état d'arrestation pour avoir correspondu, au sujet de
son père, avec la maîtresse de l'hôtel des Princes, laquelle avait eu la
lâcheté de livrer sa correspondance à la police.
Interrogé par Barthélémy, maire de Metz, il
exposa les faits avec franchise, soutint qu'il avait toujours été animé
de sentiments patriotiques, et parvint à se justifier en invoquant un
écrit qu'il avait publié à son retour d'Amérique,
dans lequel il faisait le plus grand éloge des constitutions libres des
États-Unis.
Mis en liberté quelque temps après, Kellermann se rendit à Grenoble,
et réclama auprès des députés de la Convention, Albitte, Nioche, Dubois-Crancé,
le commandement du bataillon des chasseurs des Hautes-Alpes,
dont il était titulaire. Sur leur refus, il entra comme volontaire dans
le 1er Régiment de Hussards.
Après l'élargissement de son père, il reprit le commandement de son
bataillon qui se trouvait à cette époque à Cagliano, près du Cap Vado, non loin
de Savone,
et peu de temps après les fonctions d'aide-de-camp avec le grade de chef de brigade.
Nommé adjudant-général il reçut l'ordre d'aller rejoindre le général
en chef Napoléon Bonaparte, qu'il suivit à Lodi, à Milan et à Pavie.
Passé ensuite à la division du général Masséna, il fut chargé, par ce général, de plusieurs
reconnaissances, et se trouva avec lui à Bassano, à Arcole, à Rivoli, et
à la prise de
Mantoue.
Au passage du Tagliamento, en l'an V, il fut blessé de plusieurs
coups de sabre dans la charge qu'il exécuta avec le général Dugua.
Chargé d'aller présenter au Directoire
les drapeaux conquis sur l'ennemi, il fut élevé au grade de général de brigade sur la demande
formelle de Bonaparte. Il n'avait alors que vingt-six ans.
Kellermann commandait l'avant-garde de la division Macdonald, à l'époque de
l'entrée du général Mack en Italie ; et fit, sous les ordres de Championnet, cette
campagne ou 15 000 Français dispersèrent 60 000 Napolitains,
appuyés d'innombrables masses d'insurgés.
Placé en avant du village de Nepi, le 23
frimaire an VII (13 décembre 1798), il
résista à la première colonne, qui l'attaqua avec résolution, et n'ayant
avec lui que deux bataillons, trois escadrons de chasseurs et deux
pièces d'artillerie légère, il parvint à mettre en déroute 8 000 hommes.
[1]
Cependant le général ennemi, déterminé à prendre sa revanche, marcha
de nouveau contre Kellermann, qui avait à peine 600 hommes d'infanterie,
150 chevaux du 19e
de Chasseurs et 2 pièces de canon. Après avoir soutenu cette
attaque avec sa bravoure accoutumée, il chargea la colonne napolitaine,
la mit en fuite, s'empara de ses caissons, de ses équipages, du trésor
de l'armée, puis arriva sous les murs de Rome, où il
n'eût point hésité à pénétrer pour enlever le roi de Naples, s'il n'avait
craint que les troupes du général Burkard, réunies à celles du comte Roger de Damas, émigré français, ne vinssent lui couper la
retraite en se reformant derrière lui.
Voulant châtier Viterbe qui s'était révoltée, il se dirigea sur cette
ville, et ayant rencontré sur sa route Roger de Damas à la tête de 6 000
hommes, il le défit et l'obligea à chercher son salut dans la fuite.
Privé de ces secours, Viterbe se rendit, et les Français, prisonniers
depuis un mois dans cette ville, furent rendus à la liberté ; et
Kellerman se dirigea vers Rome pour rejoindre l'armée qui était en
marche sur Naples.[2]
Arrivé le 4 pluviôse an VII sous les murs de Naples, le
général en chef chargea Kellermann de se porter du côté de la mer pour
s'emparer des forts del Ovo et de Castel Nuovo, qu'il emporta à la
baïonnette.
Il pénétra le premier au cœur de la ville avec un petit nombre
d'hommes, s'empara du point central de résistance des Lazzaroni, dit le Luogo
degli Studi
, dispersa cette troupe de rebelles et s'avança vers le
château Saint-Elme pour délivrer les patriotes napolitains qui s'y
étaient réfugiés. Le lendemain, il reçut l'ordre de descendre dans
Naples pour prendre possession du château de l'Oeuf, le seul lieu
fortifié qui ne fût point encore occupé par nos troupes.
Obligé de se rendre aux bains d'Aix-en-Provence, à la suite d'une violente névralgie,
il y était depuis quelque temps, lorsque Bonaparte aborda
miraculeusement à Fréjus.[3]
Chargé, en l'an VIII, par le premier Consul, d'une brigade de grosse
cavalerie à l'armée d'Italie, il combattit avec elle à Marengo. Kellermann « fils » se fit connaître le 14 juin 1800 à Marengo avec la charge de cavalerie
qu'il mena à la tête de 400 hommes et qui décida de la victoire ; c'est
à la suite de cette action qu'il fut nommé général de division.[4]
Le général Kellermann décida par cette charge d'une des plus
étonnantes victoires des annales militaires françaises.
Général de division le 16 messidor an VIII,
il reçut, le 23 vendémiaire an XII, la
Légion d'honneur, fut chargé d'une
inspection de troupes à cheval de l'armée d'Italie, et reçut le commandement de la cavalerie
lors de l'invasion du Hanovre.
L’Empire


En l’an
XIV, il joignit la Grande Armée la veille de la bataille d'Austerlitz où il commandait
la cavalerie du Ier Corps d'armée sous le maréchal Bernadotte.
La rapidité de ses mouvements ayant attiré le régiment des hulans du
grand duc Constantin à travers les
bataillons français, ce régiment périt presque entier fusillé à bout
portant, et le général Essen, qui l'avait conduit, fut mortellement
frappé.
Il sera ensuite dans la péninsule Ibérique sous le commandement
de Junot. En 1807 il fut
chargé du commandement d'une division sous Junot, à l'armée
expéditionnaire de Portugal. Il participe le 21 août 1808 à la bataille de Vimeiro contre les forces britannico-portugaises;
c'est lui qui sera, à la suite de cette défaite, chargé par Junot de
solliciter une suspension d'arme.
Junot réunit tous les généraux en un conseil de guerre dans lequel on
examina la situation de l'armée française, il fut décidé que l'on
tenterait une négociation avec les Britanniques, attendu que l'on ne
pouvait, avec 20 000 hommes, se maintenir dans un pays en insurrection
et en présence d'une armée quadruple de la française. Le général
Kellermann, en qui l'habileté ne le cédait point à la valeur, fut
désigné pour remplir cette difficile mission.
En conséquence, il se rendit le 23 août
au quartier général britannique, où il fut reçu par les généraux
ennemis avec la plus grande distinction. [5]
Dès que la Convention de Cintra eut été ratifiée,
l'armée française s'embarqua, le 30
septembre, sur des vaisseaux britanniques avec ses armes, ses
munitions, ses bagages, et rentra tout entière dans la Péninsule un mois
après en être sortie.
En 1809,
il remplaça le maréchal Bessières dans le commandement en
chef de l'armée septentrionale d'Espagne, et se joignit au corps du
maréchal Ney en Galice, avec lequel il effectua l'invasion des Asturies,
et battit l'armée réunie par le marquis de La Romana.
Il combattit à Alba de Tormes,
où il remporta, huit jours après la bataille d'Ocaña, un avantage non moins
décisif.
Le général Marchand ayant battu le duc del Parque
celui-ci, s'étant renforcé, s'avançait sur Salamanque
avec une armée de 40 000 hommes. Le général Kellermann, informé de cet
événement, abandonna toutes ses positions, excepté Valladolid,
atteignit le 26 novembre l'avant-garde du duc del Parque au Carpio, et le força à
se retirer sur Salamanque.
Le 28, à deux heures après midi, il joignit l'arrière-garde du corps
espagnol, qui se repliait dans la direction d'Alba de Tormès, où le duc del Parque
avait pris position.
Au moment où les colonnes ennemies se formaient, il se précipita sur
elles avec sa redoutable cavalerie, en fit un affreux carnage, leur
enleva leurs drapeaux, leur artillerie, et dispersa dans les bois, dans
les vignes voisines, ceux qu'il ne put atteindre.
Destiné à faire partie de l'expédition de Moscou, le général
Kellermann fut arrêté en chemin par une maladie grave lorsqu'il se
rendait en toute hâte à la Grande Armée.
En 1813
il fit la campagne de Saxe avec
le corps du maréchal Ney, dont il
commandait l'avant-garde au combat de
Rippach. À la bataille de Lützen, il soutint le
premier choc de l'ennemi, fut blessé et eut trois chevaux tués sous lui.
À la bataille de Bautzen, il emporta, à la
tête de l'avant-garde du maréchal Ney, le village de Klix, où il eut encore
deux chevaux tués sous lui.
Enfin, à la bataille de Wachau, en octobre,
il culbuta, avec la cavalerie polonaise,
la division des cuirassiers du général Lewachow ; mais, entraîné par son ardeur, il tomba au
milieu de trois divisions de cavalerie autrichienne de réserve, qui le
prirent en flanc, et, portant le désordre dans ses rangs, le forcèrent à
se retirer sur les hauteurs de Wachau.
En 1814,
à l'affaire de Mormant, il battit les troupes du comte de Pahlen, et
s'empara de 11 pièces de canon, de 40 caissons et de 20 000 fantassins.
Au combat de
Saint-Dizier, il contribua à mettre en déroute les colonnes de Winzingerode,
qui eurent considérablement à souffrir des charges réitérées de la
cavalerie française.
La Restauration



Après avoir adhéré aux actes du Sénat, il fut, par ordonnance royale
du 6 mai 1814, nommé
membre du conseil de la guerre pour la garde royale.
Inspecteur général pour l’organisation de la cavalerie dans les
places de Lunéville et Nancy, le 1er juin, il reçut la croix de Saint-Louis le 2, et, le
23 de la même année, le grand cordon de la Légion d'honneur.
Il commandait, lors du retour de l’île
d'Elbe de l’Empereur, une division de cavalerie à l’armée que le duc de Berry devait opposer à Napoléon.
Pendant les Cent-Jours, Napoléon lui confia le commandement
d’un corps, de grosse cavalerie, avec lequel il prit une part glorieuse à
la campagne du mois de juin. En 1815, il
reçoit le commandement du IIIe Corps de
cavalerie avec lequel il prend part aux batailles des Quatre-Bras et de Waterloo.
On sait que lors de cette dernière bataille, ayant été placé sous les
ordres du maréchal Ney, il tentera de modérer les ardeurs de son
chef en s'opposant, sans succès, aux charges irréfléchies et
désordonnées lancées par celui-ci.
Le maréchal Ney, que Napoléon avait chargé de combattre l'armée
britannique, était resté une partie de la journée sous l'influence d'une
continuelle irrésolution. Si, dès dix heures du matin, il s'était porté
sur la position des Quatre-Bras, occupée par la 3e
division belge, nul doute qu'il n'eût écrasé cette division, et qu'il
ne fût parvenu à faire subir le même sort aux autres corps de l'armée
britannico-hollandaise qui s'avançaient isolément, harassés de fatigue,
sur les chaussées de Nivelle et de Bruxelles. [6].
De retour à Paris, il fut chargé, quelque temps après, avec les
généraux Gérard et Haxo, d'apporter à Louis XVIII la soumission de l'armée de la Loire.
Après avoir hérité du titre de duc et de la pairie du maréchal son
père, Kellermann est mort le 2 juin 1835 d'une
affection de foie.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 7 Avr - 13:36

Jean, comte Rapp, né à Colmar le 27 avril 1771 et mort à
Rheinweiler, le 8 novembre 1821, est un général
d’Empire français.


Les generaux Français Ganara13

//

Origines de
Jean Rapp



Né à Colmar,
Jean Rapp, cousin germain du général de brigade Kessel, suit d'abord de longues études
théologiques pour devenir pasteur, mais il ne semble pas avoir la
vocation : il est grand, fort, robuste, d'un tempérament bagarreur. En
mars 1788,
il préfère donc s'engager dans les chasseurs des Cévennes.
Il s’enrôla à l’âge de 16 ans dans le 10e
Régiment de Chasseurs à Cheval et y fut nommé brigadier-fourrier le
1er janvier 1791, et maréchal-des-logis le
16 mai 1793.
Ses
faits militaires sous la Révolution française



Il avait déjà fait les premières guerres de la Révolution à l’armée de la Moselle et à celle du Rhin, lorsqu’il obtint le grade de sous-lieutenant le 14
germinal an I. Envoyé à l’armée des Alpes, il
devint lieutenant le 1er vendémiaire an III.
Bientôt après, il passa à l’armée du Rhin. Il ne tarde pas à se
distinguer par son courage et sa fougue, tout en collectionnant les
blessures, ce qui ajoute à son aura.[1]
À la fin de l'année 1796, il devient l'aide de camp de Desaix qui le nomme capitaine
(le 29 frimaire an V) et l'emmène avec lui lors de la campagne d'Égypte. Il lui voua, à partir
de cette époque, une affection qui ne se démentit jamais.
Campagne
d'Égypte



Il l’emmena avec lui en Égypte,
où de nouveaux combats lui valurent de nouveaux succès. Jean Rapp s'y
fait remarquer au combat de
Sediman, le 7 octobre 1798, en capturant l’artillerie
ennemie, un exploit qui lui vaut d'être promu chef d'escadron. Napoléon Bonaparte le nomme ensuite chef de brigade. [2]
À la journée du 3 pluviôse, envoyé en reconnaissance, il marcha sur
les avant-postes des Mamelouks, les mit en fuite,
pénétra dans le village de Samanhout, et
soutint une lutte inégale, dans laquelle il aurait infailliblement
succombé, si les carabiniers de la 21e
légère ne l’eussent promptement dégagé. Grièvement blessé d’un coup de kandjar à l’épaule
gauche, il se rendit au Caire pour se faire soigner. Élevé au grade de
colonel le 26 pluviôse, Rapp suivit son général en Europe.
Faits
militaires de Jean Rapp sous le premier Empire



Après la campagne d'Égypte, toujours dans le
sillage de Desaix qu'il vénère, Jean Rapp
revient en Europe et il est à la bataille de Marengo, le 14 juin 1800, lorsque Desaix tombe frappé à mort. Il
porta au général Napoléon Bonaparte les dernières et patriotiques paroles de ce
jeune héros. L’aide-de-camp du vainqueur d’Offenbourg
devint celui du conquérant de l’Italie le
25 prairial an VIII.
Jean Rapp aide de
camp de Napoléon Bonaparte



Jean Rapp devient alors l'aide
de camp du Premier consul, un poste qu'il
occupe jusqu'en 1814. À ce titre, il est chargé de nombreuses missions
de confiance par Napoléon Bonaparte, en Vendée, en Suisse et
en Belgique.
Pierre Fontaine, architecte chargé de la rénovation de la Malmaison,
note dans son Journal qu'il "surpasse en grossièreté tous ses
confrères".
Chargé en l’an X d’une mission importante dans les cantons
suisses, il somma les insurgés de Berne de
suspendre les hostilités, fit évacuer Fribourg qui avait été enlevée pendant
l’armistice, et somma la diète de
Schwitz d'accepter la médiation que lui offrait le chef du
gouvernement français. Le colonel Rapp partit pour Coire au
mois de brumaire an XI, fit comparaître devant lui le petit conseil
de cette ville et contraignit la municipalité à se dissoudre.
Revenu à Paris,
il accompagna le premier Consul dans son
voyage en Belgique, obtint le brevet de général de brigade le 11 fructidor an XI,
puis il se rendit sur les bords de l’Elbe, pour y faire élever des redoutes et prendre des
mesures défensives en cas d’un débarquement des Anglais.
À son retour en France, créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII,
il en devint commandeur le 25 prairial suivant.
Au mois de germinal an XIII, il épousa, par ordre de l’Empereur,
mademoiselle Vanderberg, fille
d’un riche fournisseur [3]
Austerlitz [modifier]

Les generaux Français 300px-Austerlitz-baron-PascalLes generaux Français Magnify-clip

Le général Rapp informant l'Empereur de sa charge victorieuse contre la
Garde impériale russe à la bataille d'Austerlitz





Il se distingua sur le champ de bataille d’Austerlitz.
Ce fut lui qui, sur les hauteurs de Pratzen, vengea la
défaite d’un bataillon du 4e
de Ligne et du 24e Léger, que les fausses manœuvres de leurs
chefs avaient livrés au fer de l’ennemi. Rapp et ses 375 mamelouks de la
cavalerie de la Garde chargent les Russes en criant : « Faisons pleurer
les dames de Saint-Pétersbourg ».
Il effectue une charge mémorable à Austerlitz en prenant la tête des Mamelouks et des grenadiers
à cheval et en sabrant les Chevaliers-Gardes de la Garde impériale russe. Il porta le
désordre dans ses rangs, fit prisonnier le prince Repnin, l’un des
colonels des chevaliers-gardes, et s’empara de l’artillerie et de tous
les bagages des troupes qui lui étaient opposées. [4]
Promu général de division, la campagne de
Prusse et de Pologne, en 1807, fournit au général Rapp de nombreuses occasions
d’y déployer sa valeur chevaleresque. Chargé de poursuivre les fuyards
après la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, il
pénétra parmi les premiers dans Weimar.
À Naziesk, il tailla
en pièces le corps de cavalerie du général russe Kaminskoi. Enfin,
le 26 décembre, au cours de la difficile bataille de
Golomyn, il soutint une lutte opiniâtre contre des masses
d’infanterie et eut le bras gauche fracassé par une balle. Il n’était
pas encore guéri de sa blessure quand il remplaça, le 2 juin,
dans le poste de gouverneur de Dantzig,
le maréchal Lefebvre qui venait de s’emparer de
cette place. Le 23 décembre de la même année, il fut créé
chevalier de la Couronne de fer.
Il
sauve la vie de Napoléon Ier à plusieurs
reprises



Pendant deux ans il exerça les fonctions importantes de gouverneur de
Dantzig ; les habitants lui décernèrent une épée enrichie de diamants
sur laquelle on lisait une inscription, et Napoléon le nomma, le 1er août 1809, comte de l'Empire avec une dotation de
25 000 francs sur le domaine de Hitzacher situé en
Hanovre.
La guerre se ralluma cette année dans le Nord avec une nouvelle
fureur : la Bavière est envahie par les Autrichiens ; Napoléon accourt à la rencontre de
l’ennemi. L’armée française triomphe à Eckmühl,
à Ebersberg,
et se porte rapidement sur Vienne. Pendant qu’elle s’avance sur les rives du Danube,
les Autrichiens descendent ce fleuve par l’autre rive.
Jean Rapp est toujours aux premiers postes, sur la ligne de feu : à Essling, le 20 mai 1809, c'est
lui qui charge à la tête des fusiliers de la Garde impériale et
rétablit la situation.[5]
À Schönbrunn, le 12 octobre 1809, Jean
Rapp empêche le jeune Frédéric Staps d'assassiner Napoléon.
Revenu à Paris
en 1810, à
l’époque du divorce de Napoléon avec Joséphine de Beauharnais, Rapp ne
craignit pas de blâmer la conduite de son maître, et reçut, en
récompense de sa franchise, l’ordre de retourner dans son gouvernement
de Dantzig. Il n’en fut pas moins créé grand officier de la Légion
d'honneur le 30 juin 1811. Il
donna toutefois une nouvelle preuve de sa sincérité à l’Empereur en
condamnant l’expédition projetée au-delà du Niémen,
dont il prévoyait les funestes résultats.
Les troupes françaises marchent sur le Niémen,
le franchissent, culbutent les Russes à Ostrovno, à Smolensk, et arrivent à la Moskowa, où
l’armée ennemie avait rassemblé la plus grande partie de ses forces,
évaluées à 130 000 hommes. Il est blessé de quatre balles à la bataille de la
Moskowa (5-7 septembre 1812). [6]
Quoiqu’il ne fût pas remis de ses blessures, on le vit se signaler de
nouveau à la bataille de Maloyaroslavets, où
il eut un cheval tué sous lui. Il sauve encore une fois la vie de
l'Empereur en repoussant une attaque de Cosaques
à Gorodnia. Il est à nouveau blessé au passage de la Bérézina en combattant
en arrière-garde
aux côtés de Michel Ney. Il concourut à sauver l’artillerie
française qui se trouvait compromise sur ce point, et y reçut sa
vingt-quatrième blessure.
Napoléon Ier
l’envoya ensuite prendre le commandement de Dantzig,
où il devait soutenir pendant près d’un an un des sièges les plus
mémorables que nous offrent les annales de la guerre. Le 12 janvier 1813, il
s'enferme à Dantzig et soutient un siège très dur puisqu'il ne
capitule que le 29 novembre 1813. [7]
L’Empereur récompensa le dévouement de Rapp en le nommant commandant en
chef du 10e corps de la grande armée le 12 mars
suivant, et grand-croix
de la Réunion le 3 avril de la même année.
Le général Rapp eût peut-être lassé, par ses vaillantes sorties, les
forces réunies des Russes, commandées par le duc de Wurtemberg, si la
famine, une épidémie cruelle, et l’hiver avec ses pluies et ses glaces,
ne lui eussent enlevé les deux tiers de son armée. Jaloux de conserver à
la France le reste des braves qui l’avaient si bien secondé, le général
français se décida à entrer en négociations pour la reddition de la
place.
Le 27 novembre, il conclut une convention honorable qui
portait en substance, que le 10e corps
rentrerait en France avec son artillerie, ses armes et tous ses bagages.
Déjà tous les alliés étaient sortis de Dantzig, lorsque le général Rapp
apprit que l’empereur Alexandre refusait de ratifier la
capitulation et que la garnison serait conduite en Russie jusqu’à son
parfait échange ; Rapp protesta avec énergie, mais fut forcé de se
soumettre. Ce fut à Kiev, en Ukraine, qu’il apprit les événements de 1814. Il
revint à Paris
au mois de juillet suivant et y fut accueilli avec distinction par Louis XVIII. Créé chevalier de
Saint-Louis le 3 août, il obtint le grand cordon de la Légion
d'honneur le 23 du même mois.
Sous les
Cent-Jours



Après avoir montré une certaine hésitation à se rallier à Napoléon pendant les Cent-Jours,
Jean Rapp est élu député du Haut-Rhin.
En mars 1815,
Rapp se rangea sous les drapeaux de son ancien souverain, qui le nomma
le 16
avril commandant en chef de l’armée du Rhin, et pair de France le 2 juin
suivant. L’armée dont il se hâta de prendre le commandement, forte de
18 900 hommes, devait défendre, de concert avec le corps du Haut-Rhin
et de la Moselle, la chaîne des Vosges, depuis Belfort
jusqu’à Bitche.
Le désastre de Waterloo rendit inutiles ses dispositions et ses
efforts. Lorsque les soldats apprirent la défaite de l’armée du Nord et l’abdication de Napoléon, un découragement
universel s’introduisit dans leurs rangs. [8]
Sous la
Restauration [modifier]



Après Waterloo, Jean Rapp est tenu à l'écart
quelque temps, car il a résisté aux assauts ennemis jusqu'en juillet 1815.
Après le licenciement, le général Rapp se retira en Argovie (Suisse), où il fit, en 1816,
l’acquisition du château de Wildenstein. Lorsque le danger des réactions
fut passé, il revint en 1817 à Paris. Une ordonnance royale du 22 juillet 1818 le mit
en disponibilité. Créé pair de France par Louis XVIII le 5 mars 1819, il fut
nommé, quelque temps après, premier chambellan et maître de la
garde-robe en 1820.
Le 8 novembre 1821, Jean
Rapp meurt à Rheinweiler, en pays de Bade, d'un cancer à l'estomac.
Titre, Décorations, Honneurs


Titre
de noblesse d'Empire




  • Comte d'Empire.

Honneurs



  • Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.

Distinctions



  • 23 août 1814 : grand
    cordon de la Légion d'honneur
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Augereau

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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 7 Avr - 13:42

merci Coignet.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 7 Avr - 14:11

pas de quoi
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 7 Avr - 14:16

Merci Cher ministre.






"- Qui veut que je fasse un post sur lui?
- Moi! Moi! Moi! "
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 7 Avr - 15:11

Moi Les generaux Français Lol
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyVen 9 Avr - 12:41

Édouard Jean-Baptiste Milhaud, fils de Louis Amilhaud et de
Marguerite Daudé, né à Arpajon-sur-Cère le 10
juillet 1766
et mort à Aurillac (Cantal), le 8
janvier 1833,
est un homme politique français, général
d’Empire, et comte d'Empire.

Les generaux Français Ganara14







//

Sous la Révolution française


Élève du génie maritime en 1788, et
sous-lieutenant dans un régiment colonial en 1790, ses
principes politiques le firent nommer en 1791,
commandant de la garde nationale
d'Aurillac,
et en 1792,
il est élu député de la Convention par le département du Cantal.
À cette dernière époque, il servait en qualité de capitaine; nommé au
mois de juillet dans les chasseurs à cheval.
Il siège aux côtés des Montagnards, il fréquente
de façon assidue le Club des Jacobins. En janvier 1793, lors du Procès de Louis XVI, il vote la mort du
roi, il défend Jean-Paul Marat attaqué par les Girondins, il défend le
projet de la République universelle Jean-Baptiste Cloots. Appelé à
prononcer sur la peine à infliger à Louis XVI : « Je n'ose croire, dit-il, que de
la vie ou de la mort d'un homme dépende le salut d'un État. Les
considérations politiques disparaissent devant un peuple qui veut la
liberté ou la mort. Je le dis à regret, Louis ne peut expier ses
forfaits que sur l'échafaudj sans doute, les législateurs philanthropes
ne souillent point le Code d'une nation par l'établissement de la peine
de mort ; mais pour un tyran, si elle n'existait pas, il faudrait
l'inventer. Je déclare que quiconque ne pense pas comme Caton n'est
pas digne d'être républicain. Je condamne Louis à la peine de mort, et
je demande qu'il la subisse dans les vingt-quatre heures.
»
Envoyé en mission à l’armée du Rhin puis au mois de mai 1793, comme commissaire à
celle des Ardennes il s'y montre sans pitié,
nettoyant les états-majors des nobles et taxant les riches.
De retour à Paris,
au mois de frimaire an II, et accueilli avec faveur par les jacobins,
quelques succès de tribune l'égarèrent jusqu'à faire entendre des
paroles, qui, plus tard, lui ont été souvent reprochées : « II faut,
dit-il un jour, que la France lance sur des vaisseaux la tourbe des
ennemis de l'humanité, et que la foudre nationale les engloutisse dans
le gouffre des mers.
»
Envoyé, le 9 nivôse, à l'armée des Pyrénées orientales :
il y remet de l'ordre avec l'aide de Dugommier et de son collègue
conventionnel Pierre-Aimable de
Soubrany, il envoie d'une façon injuste le général d'Aoust
comparaître devant le Tribunal révolutionnaire, qui périt
sur l'échafaud.
Rappelé au commencement de l'an III, et nommé membre du Comité
militaire de la Convention, il fut chargé, comme rapporteur, de soutenir
d'importantes propositions, et le talent avec lequel il s'acquitta de
cette tâche permet de croire qu'il aurait été apte à devenir un habile
administrateur.
Adopte un nouveau prénom, celui de «Cumin» qu'il trouve dans le
calendrier républicain.
Après la mort de Maximilien de Robespierre le 28
juillet 1794,
il rentre à Paris.
Quand Jean-Baptiste Carrier est attaqué à la
Convention, Édouard Jean-Baptiste Milhaud, dont il est cousin, prend sa
défense et est le seul député à voter contre sa mise en accusation.
Sous le
Directoire [modifier]



La réaction thermidorienne ayant pris un caractère de persécution et
de vengeance, son arrestation, proposée par Girardin
(de l'Aude), eût été prononcée s'il n'eût été défendu par ses collègues
du Comité militaire. Milhaud, que la Constitution de l'an III excluait
de la représentation nationale, à cause de son âge (il n'avait pas 30
ans), et qui, d'après des documents certains, avait été nommé chef
d'escadron au 20e chasseurs le 22
juillet 1793,
reprit du service, le 5 nivôse an IV, comme chef de brigade du 5e dragons, employé à l'armée d'Italie. En 1795, après la
séparation de la Convention thermidorienne, Édouard
Jean-Baptiste Milhaud réintègre l'armée, il se distingue à l’armée d'Italie.
Il se signala la première fois, le 21 fructidor ; passant à la nage
la Brenta, il coupa la retraite à un corps
autrichien de 000 hommes, lui fit mettre bas les armes, prit 8 pièces de
canon, 15 caissons, un étendard et 6 drapeaux. Le lendemain, à la bataille de Bassano, il chargea l'arrière-garde ennemie
avec 200 dragons, culbuta un bataillon du régiment de Wurmser, enfonça un bataillon
hongrois, puis, s'étant emparé du grand parc d'artillerie autrichienne,
composé de 40 pièces de canon et de 200 caissons, il fit servir par ses
dragons 4 de ces pièces contre une division ennemie qui s'avançait pour
lui enlever sa conquête. Au combat de
Saint-Michel, dans les gorges du Tyrol, il
reçut une blessure à la tête.
L'année suivante, tandis qu'il combattait ainsi pour la défense et la
gloire de la patrie, Harmand, député de
la Meuse au conseil des Anciens, revint sur les accusations qui
avaient été portées contre lui après le 9 thermidor, et demanda un
examen sévère de sa mission dans les départements du Haut-Rhin
et du Bas-Rhin;
malgré les efforts des thermidoriens, cette proposition fut écartée de
nouveau par un simple ordre du jour.
Il prit une part active aux événements des 18 et 19 brumaire an VIII,
non comme commandant les troupes envoyées au Luxembourg pour y tenir prisonniers les
membres du Directoire, mais, le 18, comme chef d'état-major
de Lannes, au palais des Tuileries, et, le 19, comme remplissant
auprès de Murat les mêmes fonctions à Saint-Cloud.
Sous le Consulat et le
Premier Empire



Nommé général de brigade le 5
janvier 1800,
et employé à l'armée d'Angleterre, il eut, le 11
ventôse, le commandement de la 8e division
militaire (Vaucluse), fut envoyé à l'armée du Midi, le 5 floréal an IX, et dans la République italienne le 1er vendémiaire an XI. Le 18 messidor de la même
année, le premier Consul lui donna
le commandement militaire de la République ligurienne, et le fit
membre et commandeur de la Légion d'honneur les 49 frimaire et 23
prairial an XII.
En l'an XIII, le général Milhaud servit à l'armée des côtes de l'Océan
depuis le 29 messidor jusqu'au 4e jour
complémentaire, époque à laquelle il rejoignit la grande
armée d'Allemagne. Attaché au corps du prince Murat, il s'empara de Lintz, le 10 brumaire
an XIV, après un engagement assez vif, battit l'ennemi le lendemain au
village d'Aster,
le culbuta, le poursuivit, et lui fit 200 prisonniers. Le 23, faisant
l'avant-garde du maréchal Davout, il poussa l'ennemi sur la route de Braunn jusqu'à Wolfkersdorf,
fit 600 prisonniers et s'empara d'une nombreuse artillerie.
Le 28 octobre 1806, il força les 6 000 hommes du corps du prince Hohenlohe
à capituler, et fut promu au grade de général de division le 30
décembre de la même année. En 1807, il fut à
Eylau et à Creutzbourg.
Envoyé en Espagne en 1808, il
dispersa, le 19 novembre, un bataillon d'étudiants près de Valverde,
entra, le 23, dans Palencia, battit, le 22
décembre, la bande de l'Empecinado et
dispersa la junte insurrectionnelle de Molina d'Aragon.
Le 28
mars 1809,
le lendemain du combat de
Ciudad-Réal, où le général Sébastiani défit 15 000 Espagnols qui gardaient
les défilés de la Sierra-Morena, Milhaud
poursuivit les fuyards dans la direction d'Asmagro et leur fit
éprouver une perte considérable. Le 18
novembre suivant, attaqué à Ocana par
l'avant-gardede l'armée espagnole, il la repoussa vigoureusement, et à
la bataille de ce nom, à la tête de l'une des brigades de sa division,
il obligea une colonne ennemie à rendre ses armes et à lui livrer toute
son-artillerie. Le 4 décembre, il atteignit à Huerès, et dispersa
de nouveau les guérillas de l'Empecinado.
En 1810,
commandant l'avant-garde du 4e corps, il
sabra, le 4 février, entre Anteguerra et Malaga, un corps d'infanterie considérable, et
cette action, mentionnée avec éloges dans le rapport du général
Sébastiani au maréchal Soult, valut à Milhaud le titre de
grand officier de la Légion d'honneur que Napoléon Ier lui conféra le 22 juin
suivant. Il l'avait déjà créé comte de l'Empire quelque temps
auparavant.
Mis en disponibilité le 17
novembre 1811,
il reçut le 10 juin 1812, le commandement de la 25e
division militaire.
Appelé, le 6 juillet suivant à la grande
armée de Russie, il livra, le 10
octobre 1813,
dans la plaine de Zeitz,
l'un des plus beaux combats de cavalerie dont fassent mention les Annales
militaires
françaises, et dans lequel il détruisit entièrement les
régiments de dragons autrichiens de Latour et
de Hohenzollern, ainsi que les
chevau-légers de Kaiser.
L'Empereur, sur le rapport qui lui fut adressé de cette affaire,
plaça sous les ordres de Milhaud le 5e corps
bis de cavalerie, à la tête duquel celui-ci battit, le 24
décembre, à Sainte-Croix, près de Colmar, le
corps des partisans du général autrichien Scheibler, et
tailla en pièces, le 27 janvier 1814, à Saint-Dizier,
la division de cavalerie du général Landskoy. Il se
distingua aux combats de Marmont et de Valjouan, et chassa, du village de Villars,
la cavalerie légère du prince de
Wurtemberg.
Obligé de se retirer, le lendemain, devant le corps de Giulay, il opéra sa
retraite en bon ordre sur Fontette,
où il rejoignit le duc de Tarente,
et conduisit les débris de son corps dans le département de la Seine-Inférieure. Ce
fut de Rouen
que, le 8
avril, adhérant, tant en son nom qu'en celui de ses compagnons
d'armes, aux actes du Sénat, il écrivit au président du gouvernement
provisoire :
« Nous voulons, pour le bonheur de la France, une constitution
forte et libérale, et, dans notre souverain, le cœur de Henri IV.
»
Fait chevalier de
Saint-Louis, le 1er juin, et le même
jour inspecteur général de la 15e division
militaire, il mit, néanmoins, l'empressement le plus généreux, au 20 mars 1815, à
offrir ses services à l'Empereur, qui lui confia le commandement d'un
corps de cuirassiers, qui, guidé par lui, se couvrit de gloire aux
batailles de Fleurus et de Waterloo :
« Napoléon était un de ces génies d'où sort le tonnerre. Il venait
de trouver son coup de foudre. Il donna l'ordre aux cuirassiers de
Milhaud d'enlever le plateau de Mont-Saint-Jean.
»[1]
Toutefois on a lieu de s'étonner que le général Milhaud ait été,
après la bataille du mont
Saint-Jean, l'un des premiers officiers généraux et peut-être le
premier à offrir ses services à Louis XVIII.
Nous ajouterons que, proscrit comme régicide par la loi du 12
janvier 1816,
et rayé du contrôle de la Légion d'honneur le 2 mars de
la même année, il obtint un sursis indéfini et fut réintégré dans
l'Ordre le 29 décembre 1817.
Sous
Louis-Philippe Ier



En 1830,
Édouard Jean-Baptiste Milhaud se rallie à Louis-Philippe Ier. Placé dans le cadre
de réserve le 7 février 1831, admis au
traitement de réforme, comme n'ayant pas le temps suffisant pour la
liquidation de sa retraite, le lieutenant-général comte Milhaud mourut à
Aurillac
le 8
janvier 1833.
Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile,
côté Ouest.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptySam 10 Avr - 13:36

Pierre Claude Pajol[1]
(né Pajot) (3 février 1772 - Besançon
✝️ 20 mars 1844 - Paris),
grande figure de la cavalerie légère de Napoléon Ier, était un général d'Empire et homme politique
français du XIXe siècle.

Les generaux Français Claude10







//Article principal : Prise de la Bastille.

D'une famille honorable de la bourgeoisie, qui occupait une belle
position dans la magistrature, et fils d'un avocat au barreau
du parlement de Besançon, Pierre Claude
Pajol étudiait le droit à l'université de cette
ville lorsque différents duels qu'il eut avec des officiers de la
garnison, et dont il se tira avec honneur, l'obligèrent à s'éloigner. Il
quitta Besançon pour faire son droit à Paris.
Arrivé à la capitale le 15 avril 1789, il
suivit le torrent des idées nouvelles, et s'occupa beaucoup moins de ses
études que des événements qui se préparaient alors.
Le renvoi de Necker jeta la consternation dans
Paris. Le 12 juillet le peuple commença à sonner le tocsin, à prendre une cocarde tricolore, à courir aux armes : le jeune Pajol se
mêla à ce mouvement. Nommé commandant
d'une des sections de la compagnie formée dans le quartier Saint-Victor qu'il habitait,
il se rendit avec elle sur la place Louis XV, où elle se joignit à
beaucoup d'autres corps du même genre, dont l'organisation avait été
improvisée, et aussi aux gardes-françaises qui
venaient de se déclarer pour le peuple, en tirant sur la cavalerie du prince de Lambesc et en la
chassant de la place.
Le lendemain on continua de sonner le tocsin et de s'armer. M. Pajol
fit partie des volontaires qui se formaient au Palais-Royal :
et comme il était d'une haute stature et montrait beaucoup d'activité,
on le nomma sergent d'une de ces compagnies qui se réunirent à
celles de la Basoche et des Tailleurs et à une masse considérable
de peuple et d'ouvriers. Toutes ces colonnes d'insurgés se rendirent,
avec M. Pajol, à l'Hôtel des Invalides. On fouilla les
caves et l'on y trouva 30 000 fusils, avec lesquels le peuple et la garde nationale
s'armèrent. On prit aussi les canons qui étaient sur l'esplanade, et,
les plaçant en tête, on marcha le long des quais jusqu'à l'Hôtel-de-Ville.Les generaux Français 300px-StormingBastilleLes generaux Français Magnify-clip








1789.
Officier
de l'armée révolutionnaire



Pajol s'enrôla, en 1791, dans le 1er bataillon
des volontaires du Doubs, et il y
devint sergent-major le 1er juin de la même année. Le comte de Narbonne, ministre de la Guerre en décembre 1791, ayant
eu l'occasion, lorsqu'il commandait en chef les gardes nationales de la
Franche-Comté, d'apprécier les heureuses
dispositions du jeune Pajol pour la carrière des armes, lui envoya le
brevet de sous-lieutenant au 82e régiment d'infanterie,
ci-devant Régiment de Saintonge,
le 12
janvier 1792.
Lieutenant le 27 mai de
la même année, il combattit, le 20
septembre suivant, à Valmy. Passé dans le corps de grenadiers, surnommé l'armée
infernale
, le premier, il pénétra dans Spire et reçut à cette affaire une
blessure à la main gauche, qui ne l'empêcha pas de marcher sur Worms. Il servait alors à l'armée de Mayence. Custine,
qui la commandait, le chargea d'éclairer l'aile gauche de l'armée : il
partit du camp d'Ebersheim, dans la nuit du 13
octobre, avec 100 hommes, enleva, chemin faisant, Neustadt,
Turckeim et Alsey, et arriva devant la place avant la cavalerie.
Pajol assista donc au premier siège de Mayence. La place
ayant capitulé, le 21 du même mois, il continua de s'avancer en éclaireur
jusqu'à Francfort, entra dans cette
ville, etconcourut, le 8 novembre, au succès que le général Houchard obtint sur les Prussiens près de Limbourg.
Il se distingua d'une manière non moins brillante, le 6
janvier 1793,
à la bataille
d'Hochheim, ainsi que le 4 avril,
pendant une sortie de la garnison de Mayence (second siège de Mayence). Quoiqu'il
eût eu le bras gauche fracturé dès le commencement de l'action, il
continua son service.
Forcé de rentrer dans Mayence, que les Prussiens investirent, il
reçut l'ordre, le 8 avril, de faire une sortie de nuit, à la tête de 2
compagnies,
et de s'emparer d'une des redoutes de Biebrich,
défendue par 150 Hessois et trois
pièces de canon. Quoique grièvement blessé dans cette vigoureuse affaire
par un biscaïen qui lui fractura le bras gauche, il n'en
ramena pas moins dans la place les 150 Hessois prisonniers et les trois
pièces de canon. Instruits de cette belle conduite, les membres de la
Société des amis de la liberté et de l'égalité de Besançon, lui
adressèrent l'extrait suivant du registre de leurs délibérations :
« Il a été délibéré qu'on enverrait une députation de douze
sociétaires au citoyen Pajol, lieutenant au 82e régiment, pour lui
témoigner la satisfaction des vrais amis de la liberté et de l'égalité,
sur l'intrépidité et le courage qu'il a montrés à Mayence,
où il a été grièvement blessé, et qu'il lui serait envoyé une couronne
civique.
»



















En 1793,
au cours du siège de Mayence, il est de nouveau
blessé. Prisonnier, il est libéré lors de la capitulation de la forteresse et revient se soigner à Besançon.
Après sa guérison, Kléber, alors commandant en chef l'armée de Sambre-et-Meuse, admit le
lieutenant Pajol à son état-major,
en qualité d'aide de camp, le 1er prairial an II (janvier 1794). Il se
lie alors d'amitié avec Ney
qui est adjudant général dans
le même état-major). Il justifia cette marque d'estime
par la valeur qu'il déploya, le 28 prairial
(18 juin),
au combat de Trazegnies (également appelé bataille de Marchiennes,
dite du brouillard) ; le 8 messidor,
à Fleurus, où il eut un cheval
tué sous lui ; le 13, à
l'enlèvement des redoutes des postes du mont Palissel et du bois de
Haré ; le 27, à la prise
de vive force du poste de la Montagne de Fer, près de Louvain,
puis à la bataille d'Esneux, au
passage de la Roer et au siège de Maastricht. Kléber, pour le
récompenser de ses bons services, l'envoya présenter à la Convention nationale les trophées de
cette rapide campagne. Présenté à celle assemblée, le 22 brumaire an III :
« Je viens, dit-il, déposer au sein de la Convention , 36
drapeaux que l'armée de Sambre-et-Meuse vient tout
récemment d'enlever à nos ennemis : l'un leur a été arraché au mont
Palissel, 4 au fameux combat d'Esnen, et les 33 autres ont été déposés
sur les glacis de Maastricht, devant les soldats de la liberté.
[2]
»

La Convention accueillit par de vives acclamations et le discours et
l'orateur, qui, admis aux honneurs de la séance, reçut du président
l'accolade fraternelle. Nommé capitaine
au 6e d'infanterie légère le 28 pluviôse an III (1795), il
rejoignit Kléber.
Ce général, qui méditait alors le passage du Rhin, l'envoya rassembler, en Hollande,
des bateaux nécessaires à cette opération, laquelle eut lieu les 19 et 20 fructidor
(5
septembre 1795),
à Ordingen
et à Heck-el-Kamp. Pendant l'action, le capitaine Pajol et le général Lefebvre, commandant les
grenadiers réunis pour cette entreprise, traversèrent le fleuve les
premiers, et repoussèrent les troupes qui garnissaient la rive opposée,
tandis que le reste de l'armée effectuait sou débarquement. Il eut
encore l'occasion de se signaler au passage de la Vupper, à celui de la Sieg et à la bataille
d'Ukerath. Le 4e jour complémentaire, il reçut
une balle au bas-ventre, et perdit un cheval au passage de la Lahn.
Passer à l'armée du Rhin sous Moreau, Pajol, qui avait été fait chef de bataillon le 20 pluviôse an IV (9
février 1796),
chargea, pendant la bataille d'Altenkirchen, le 16 messidor,
à côté du général Richepanse, une colonne ennemie à
laquelle il fit éprouver une perte de 3 000 hommes et de 12 pièces de
canon. Durant cette campagne, il ne cessa de donner des preuves
d'intrépidité, principalement au combat de Friedberg, devant Francfort, où son cheval tomba sous lui, frappé
par un boulet ; le 17 fructidor,
à la prise de Bamberg ; le 21, à celle de Forchheim ;
le 30, à Salzbach
et aux autres combats du Naab et de Schweinfurt.
Les generaux Français G%C3%A9n%C3%A9ral_Claude_Pierre_PajolLes generaux Français Magnify-clip

Pajol en uniforme de hussard.





Le commandant Pajol entra, le 5 thermidor an V, dans le
4e régiment
de hussards. Passé avec son corps à l'armée du Danube, il mérita, au passage du Rhin, effectué le 10 ventôse an VII,
les éloges du général en chef Jourdan. Pendant la retraite de
l'armée, il eut un cheval tué sous lui à la bataille
d'Ostrach, le 1er germinal ;
le 5 du même
mois, à Liebtingen, il
mit en déroule, avec 2 escadrons, l'infanterie ennemie, et contraignit 2 bataillons
à mettre bas les armes. Le soir de cette même journée, s'étant
précipité le premier au milieu de la cavalerie
autrichienne, son cheval tomba blessé mortellement, et lui-même,
atteint d'un coup de sabre, eût succombé, si, s'élançant sur un cheval
démonté, il ne se fût frayé un passage à travers les rangs ennemis.
Chargé ensuite de protéger le mouvement rétrograde de l'armée, il prit
position au débouché de Furtwangen et de Triberg, sans avoir été entamé, quoique sans
cesse harcelé par des forces supérieures. La nuit suivante l'armée
continua sa retraite ; le chef d'escadron Pajol ne fut point prévenu, et
ce ne fut que le matin qu'entouré d'ennemis qui le sommaient de se
rendre il put apprécier sa position désespérée. Ne prenant conseil que
de son énergie, le brave commandant se dégagea par une charge des plus
audacieuses au milieu des rangs autrichiens, se fraya un passage l'arme
au poing, et ramène par la Forêt-Noire
ses troupes jusqu'à Offenbourg, où il rejoignit l'armée sans avoir
éprouvé, de pertes considérables.
Pajol fit la campagne de 1797 sous Hoche,
comme officier
d'état-major. Quelque temps après, Kléber ayant
pris le commandement de l'aile gauche de l'armée d'Angleterre, qui forma celle d'Égypte, écrivit à
M. Pajol et au colonel Mortier de
venir le rejoindre à Toulon pour s'y embarquer et servir de nouveau près
de lui. Ces deux officiers partirent ensemble de Coblentz ; mais arrivés à Lyon, ils
apprirent que l'expédition était partie
pour l'Égypte. Ne pouvant espérer la rejoindre.



À la seconde Coalition (1799), envoyé
avec son régiment à l'armée d'Helvétie, le commandant Pajol fut
nommé, le 6 prairial
(25 mai
1799), par
le général en chef Masséna, chef de brigade sur le champ de bataille où il venait de se
distinguer par une action des plus extraordinaires : ayant eu son cheval
tué dans une charge en avant de Winterthour,
il tomba au pouvoir des Autrichiens. le capitaine Gérard (depuis
Maréchal de France et Grand
chancelier de la Légion d'honneur), rallia son escadron,
charga l'ennemi et délivra son commandant, qui, dépouillé de ses
vétements, monta un cheval de prise, ranima l'ardeur de ses cavaliers et
tomba sur les Autrichiens, dont il fut un horrible carnage. Il se
distingua à la deuxième bataille de Zurich et
dans la poursuite de Souwarow.
Membre de
la Légion d'honneur (19 frimaire an XII),
et mis à la tête du 4e hussards, il fit la campagne de 1805 en Autriche, se
signala à Ulm, aux ponts de Vienne et à Austerlitz, puis en 1806
Le 29 messidor,
le Directoire
continua sa promotion, et l'investit du commandement du 23e régiment de cavalerie. Le 3 thermidor,
appelé à celui du 6e régiment
de hussards, et employé à l'armée d'Italie, sous Schérer, son régiment fut
presque entièrement détruit dans la retraite qui suivit la perte de la bataille de Novi, à l'issue de laquelle il revint en France
pour réorganiser son corps.
Bientôt après, le gouvernement l'envoya à l'armée du Rhin, sous les ordres de Lecourbe, dont il forma l'extrême avant-garde. Mœskirch, Biberach, Stockach, Höchstädt, furent témoins de
son courage. Il surprit, le 9 thermidor an VIII,
à Neubourg,
un régiment de cuirassiers autrichiens, fit
300 prisonniers et détruisit le reste. Moreau lui fit des éloges pour sa conduite à
la bataille de Hohenlinden, lui décerna
un sabre d'honneur, et lui
confia la défense des gorges du Tyrol. Ce
fut le chef de brigade Pajol qui entra le premier dans Füssen,
après avoir culbuté l'infanterie ennemie et l'avoir jeté dans le Lech.
La paix de Lunéville
ramena cet officier supérieur en France. La Légion d'honneur ayant été fondée, il
devint membre de
cet ordre le 19 frimaire an XII,
et officier le 25 prairial de
la même année. Il reçut ordre d'aller s'embarquer avec son régiment au
Helder pour faire partie de l'expédition d'Angleterre mais après
avoir passé six semaines à bord des bâtiments, il fut appelé à la Grande Armée en l'an XIV. Il
était, en 1805,
au 2e corps de Marmont dans la
division de cavalerie de Lacoste avant de passer sous les ordres du maréchal Davout. Il fit la campagne de 1805 en Autriche, se
signala à Ulm, à Leoben,
aux ponts de Vienne et à Austerlitz.Les generaux Français 290px-Schlacht_bei_Heilsberg_1807Les generaux Français Magnify-clip

La charge des hussards à la bataille d'Heilsberg.





Il prit à cette époque la tête de "l'Infernale", la 1re brigade de la division Lasalle (5e et 7e Hussards
et 3e
Chasseurs).
Pendant la campagne de 1806,
en Prusse, il se fit remarquer à Iéna, dans le corps Joachim
Murat, grand-duc de Berg.
L'Empereur l'éleva au grade de général de brigade après Eylau, par décret du 10 mars 1807. Le 9 juin suivant, il se fit remarquer à l'affaire de
Guttstadt. Le 12, à Heilsberg, il eut un cheval tué sous
lui, et soutint avec sa brigade la charge de toute la cavalerie ennemie,
ce qui donna le temps à la cavalerie française de se rallier.
Après la bataille de Friedland il passa le
premier la Pregel, harcelant sans cesse l'ennemi avec
lequel il entra à Tilsitt. Là, le prince Bagration lui remit, de la
part de l'empereur de Russie Alexandre Ier, pour les faire
parvenir à Napoléon, les propositions de l'armistice qui précéda la
conclusion de paix de Tilsitt.
Autorisé à porter la décoration de l'ordre
du Lion de Bavière en 1808, il eut le commandement de toute la ligne
d'avant-poses sur la frontière de Bohême,
et reçut, au mois d'avril 1809, du feld-maréchal Bellegarde, la
déclaration de guerre de l'Autriche.
En même temps, assailli sur tous les points, il contint l'ennemi avec
2 000 hommes de cavalerie jusqu'à ce que le maréchal Davout eût rassemblé son corps d'armée, dont il éclaira la marche sur Ingolstadt.
Le passage du Danube effectué à Ratisbonne, il combattit, le 21, à
Piessing, et empêcha les Autrichiens de se porter sur la gauche du
maréchal. Après avoir contribué au gain de la bataille d'Eckmühl, pendant laquelle il
perdit 2 chevaux tués sous lui, il arriva , le 24,
sous les murs de Ratisbonne, où il fît 2 000
prisonniers. Cette manœuvre audacieuse lui valut, le lendemain, de Napoléon Ier, témoin de son intrépidité, le titre de commandant
de la Légion d'honneur. Harcelant ensuite les troupes autrichiennes
dans leur retraite en Bohême,
il y pénétra avec elles, et allait leur livrer de nouveaux combats,
mais un ordre le rappela à la partie de l'armée qui venait d'occuper Vienne. Il fut créé baron de l'Empire après la bataille le 28 juin 1809.
Arrivé dans l'ile Lobau, le 4
juillet, le 5, il expulsa l'ennemi des plaines d'Essling,
et prit position sur la Nesselbach. Le 6
juillet, jour de la bataille de Wagram, il paralysa, par des charges
multipliées et conduites avec une intelligence et une intrépidité dignes
des plus grands éloges, les tentatives de la cavalerie autrichienne
pour se rapprocber du Danube. Ce fut dans l'un de ces combats, qu'à la
tête du 11e
de chasseurs, il détruisit complètement un régiment
de dragons dont le colonel,
enlevé par lui de son cheval, fut fait prisonnier. Balayant ensuite la
route de la Taya, il refoula l'ennemi sur les hauteurs de Znaïm, et là, comme à Tilsitt, il reçut les premières propositions
d'un armistice qui amena la conclusion du Traité de Schönbrunn (14
octobre 1809).
Les hostilités ayant cessé, le général Pajol fut appelé à prendre le
commandement de la cavalerie qui était à Dantzig
et sur la ligne de la Vistule. Trois mois après, le général Pajol obtint
un congé.
Pendant la campagne de Russie (1812), sa
brigade, regroupant le 2e
Chasseurs à cheval et de Lanciers polonais,
formait l'avant-garde du 1er
corps de Davout. Il passa le premier le Niémen,
le 24
juin, s'empara de Kowno, prit Ére, Zimori, Wilna, Minski et
ses immenses magasins et chassa d'Ochmiana le corps du général Doctorow (au moment
où celui-ci y entrait).
Instruit que le grand parc d'artillerie
du général Bagration,
dont il avait défait l'arrière-garde à Ochmiana, avait choisi une route
difficile, il se mit à le poursuivre avec cent des meilleurs chevaux de
son avant-garde. Cette expédition, qui fut couronnée de succès, lui
valut le général de division par décret du 7 août
1812.
Chargé d'observer la place de Bobruisk, sur la Bérézina,
le général Pajol réussit à maintenir la garnison et à tromper l'aile
gauche de l'armée russe, qui, changeant sa direction, facilita au général Davoust la prise de Mohilow. Toujours aux
prises avec les Russes, il leur enleva Drombrowna, Krasnoë (où il fut
blessé), Orcha, Rassana, les chassa de la rive gauche de la Dwina,
débloqua Witepsk, et prit Poriéchi.Les generaux Français 300px-Battle_of_BorodinoLes generaux Français Magnify-clip

La Bataille de la Moskova, par Louis-François Lejeune.





Après avoir traversé d'affreux pays, il vint se mettre en ligne la
veille de la bataille de la
Moskowa (5-7 septembre 1812). On le
vit y combattre avec sa bravoure accoutumée, tandis qu'expiraient autour
de lui les généraux Montbrun, Caulaincourt, Désirat
et ses deux aides-de-camp. Deux chevaux déjà venaient d'être tués sous
lui ; il en monte un troisième ; survient un obus qui emporte le cheval,
renverse le cavalier et blesse le général Subervie, au moment où il
recevait des ordres de Pajol. Trois fois démoulé, trois fois il reparut
en tête de sa cavalerie, chargeant comme un soldat. Enfin,
débordant avec sa cavalerie la grande redoute des Russes pendant que
l'infanterie l'enlevait, il força l'ennemi à la retraite.
Le 9 septembre, il occupait Mojaïsk,
où il fit deux bataillons russes prisonniers. Dans l'engagement qui
précéda son entrée dans cette place, une balle lui fracassa le bras
droit. Pajol dut céder son poste à Exelmans. Il eut le bras droit cassé
d'un coup de fusil, son cheval tué, iln'en poursuivit pas moins les
débris de l'année russe et les poussa le sabre aux reins jusqu'aux
portes de Moscou.
L'incendie de Moscou
nécessita, comme on sait, la retraite de l'armée française. A Bober, Napoléon manda le
général Pajol pour obtenir de lui des renseignements sur la Bérézina,
et celui-ci qui avait étudié, d'une manière particulière, le cours de
cette rivière, indiqua Zambinen comme le seul point guéable : ce fut
donc vers cet endroit que se dirigèrent les restes de la Grande Armée.Les generaux Français 300px-Schlacht_von_DresdenLes generaux Français Magnify-clip

La Bataille de Dresde, gravure,
Edme Bovinet (1767-1832).





A peine guéri de sa blessure, il prit, le 5 mai 1813, le
commandement de la 2e division de marche du 1er corps de cavalerie, avec laquelle il se trouva
aux grandes journées de Lützen, Bautzen et Buntzlau.
Chargé, après l'armistice du 4 juin,
d'observer la frontière de la Bohême
sur la rive gauche de l'Elbe, il s'attira la confiance des habitants de la
contrée par la discipline sévère qu'il maintint parmi les troupes sous
ses ordres. Le 10 mai, l'armistice ayant été rompu, le général Pajol, demeuré
seul pour défendre une ligne immense, se replia sur Dresde,
n'ayant à opposer à des forces éminemment supérieures que 2 000 hommes
d'infanterie, une batterie d'artillerie légère et sa
division de cavalerie. Toutefois, il parvint intact à sa
destination. Pendant deux jours, il résista aux attaques des
Austro-Russes, qui cherchaient à pénétrer dans Dresde, ce qui donna le
temps à Napoléon d'y arriver avec sa garde et une partie de
la Grande Armée.
Après la bataille livrée devant cette ville, il se
rendit maître de Pirna et des défilés de Gelbout, rallia les débris du corps
du général Vandamme et
garda les débouchés de la Bohême. Napoléon, qui par la négligence des
officiers de son état-major avait manqué d'être pris, lui fit donner
l'ordre de se rendre auprès de lui, disant « qu'il
n'avait plus de général de cavalerie que Pajol ; que celui-là savait
non-seulement se bien battre, mais ne pas dormir, se bien garder et
n'être jamais surpris.
»
Il obtient une belle victoire à Dresde les
26-27
août. Ce fut de l'une de ses pièces que partit le boulet qui emporta
les deux jambes de Moreau. Il combat ensuite à Leipzig à la tête du 5e corps de cavalerie incorporant la division
légère de Subervie et les dragons de Lhéritier
et Milhaud.
Présent à la bataille de Hanau, Pajol commandait
encore son corps quand, à Wachau, un obus éclatant sous le poitrail de son
cheval, l'enleva, dit-on, à plus de vingt pieds en l'air, lui cassa le
bras gauche et lui fracassa les côtes. « Je
fais une grande perte
! s'écria l'Empereur en contemplant les débris
du cheval du général Pajol, que je ne remplacerai pas de sitôt ; si
Pajol en revient, il ne doit plus mourir.
» Laissé pour mort
au milieu des combattants, il y aurait été oublié sans le dévouement et
le courage de son premier aide
de camp, le lieutenant-colonel Biot, et de
ses officiers, qui l'enlevèrent et le conduisirent à l'ambulance. Blessé
grièvement, il fut évacué en France. Le
titre de comte de l'Empire lui
fut conféré par décret impérial du 25
novembre 1813.
Le Héros de Montereau [modifier]

Les generaux Français 300px-Battle_of_Montereau_by_LangloisLes generaux Français Magnify-clip

La Bataille de Montereau, gravure,
d'après "le colonel" Jean-Charles Langlois (1789-1870).





Il avait encore le bras en écharpe lorque deux mois après il vint
offrir ses services à l'Empereur, qui lui confia le commandement de
l'armée d'observation de la Seine, de de l'Yonne et de Loing (décret impérial du 20
janvier 1814),
avec le titre de général commandant la division de réserve, à Melun.
Obligé de suivre l'amée dans sa retraite, il détruisit les ponts, prit
position sur Yerres et occupa Melun. Après
avoir transporté son quartier général à Nogent-sur-Seine le 22
janvier, il se décidait, de concert avec l’officier du génie Durivau, directeur
des études à l’école polytechnique qui venait
de lui être attaché, de fortifier les ponts de la Seine et de
l'Yerres, barrant ainsi la route de Paris aux
armées alliées.
Napoléon l'ayant appelé auprès de lui à Guignes,
le 15 février 1814, lui communiqua son projet sur Montereau, et lui ordonna
d'y arriver avec son corps le 17
de grand matin pour attaquer les ennemis qui étaient sur les hauteurs
de Surène. Le 16, il entra dans Châtelet, après un combat
acharné ; le 17, il déboucha à six heures du matin des bois de
Valence, en débusqua l'avant-garde ennemie,
et, la forçant à se replier sur son corps de bataille, il l'attaqua par
le flanc droit se croyant soutenu par le maréchal Victor, qui devait se trouver
là à la même heure. Ce dernier ne parut pas. Le général Pajol eut donc
seul à lutter contre toute l'armée ennemie. Il avait déjà perdu 19
pièces de canon sur 24 dont il disposait, et beaucoup de ses braves
compagnons d'armes étaient restés sur le terrain, lorsque le
grand-maréchal du palais, le général Bertrand accourut à
toute bride, l'assurant que le général Girard, qui avait succédé au maréchal Victor venait
d'arriver et que ses tirailleurs étaient déjà engagés. Ranimant alors
le courage de ses troupes, Pajol se hâta alors de resserrer sa ligne,
faisant alors un effort surhumain, les reporte en avant. L'ennemi, ainsi
attaqué par ses flancs, se décide à abandonner sa position. A peine le
général Pajol s'est-il aperçu de ce mouvement rétrograde, qu'il forme la
brigade
Delort en colonne serrée, par pelotons, ordonne aux
généraux de Coetlosquet et
Grouvel de se rapprocher et de le soutenir, charge, avec le général Delort, à la tête de sa cavalerie, sur la
grande route de Montereau, arrive, sous un feu meurtrier, au milieu de
la colonne autrichienne, la rompt, lui enlève 5 000 prisonniers et toute
son artillerie, passe aussitôt le pont de Montereau. Il poursuit
l'ennemi sur les deux rives de l'Yonne jusqu'à la nuit qui le sauva d'une
destruction totale. À la nuit, il revint à Montereau. Il avait défendu
si brillamment le pont de Montereau que Napoléon
l'embrassa avec effusion, et lui apprit qu'il venait de le nommer grand
officier de la Légion d'honneur (19
février). L'Empereur lui dit en l'embrassant :
« Si tous les généraux m'avaient servi comme vous, l'ennemi ne
serait pas en France.
[3] »

Article détaillé : Bataille de Montereau.

Ayant eu son cheval tué sous lui vers la fin de cette journée, le
général Pajol, dont les blessures se rouvrirent, se rendit à Paris pour
s'y faire traiter. Au bout de quelques jours, il apprit l'abdication de
l'Empereur, la capitulation de Paris, l'entrée des alliés, etc...
Après la première Restauration, pensant que les
promesses royales ne seraient point illusoires, et que le
rétablissement de l'ancienne monarchie ne serait point incompatible avec
la nouvelle gloire nationale, il se décida à continuer de servir. Il
organisa les quatre régiments du roi qu'il commanda, en 1814 mais qui
furent dissous. Louis XVIII le fit comte et chevalier de
Saint-Louis le 2 juin. Il reçut le même jour le commandement d'une division de cavalerie
à Orléans,
sous les ordres du général Dupont, et ensuite celui de la 2e subdivision de la 1re
division militaire.
Au retour de l'Île d'Elbe, le général Pajol envoya à
Napoléon Ier sa soumission le 21 mars
(il eut pour cela quelques démêlés avec Dupont, puis avec le maréchal Gouvion-Saint-Cyr),
distribua la cocarde tricolore à ses soldats, et,
lorsque Dupont et SaintCyr furent forcés de s'éloigner, il prit le titre
de commandant de l'armée de la Loire, l'amena à Paris, où il proposa à
l'empereur de marcher sur Bruxelles
avec les 18 000 hommes qui là composaient.
On eut beaucoup de peine à calmer son zèle en le nommant Pair à la « Chambre
impériale » le 2 juin 1815, puis, au début de la campagne de
Belgique (1815), commandant du 1er corps
de cavalerie, à l'avant-garde de l'armée. Après avoir
passé la Sambre,
il s'empara, le 15, de Charleroi
et délogea le soir même de Fleurus
l'arrière-garde prussienne. Le 16, il
se mesura avec des forces supérieures et s'aperçut, le 17, que
les alliés dégarnissaient leurs lignes. Il ordonna à la division Clary
de charger les avant-postes, atteignit l'arrière-garde prussienne, lui
enleva dix pièces de canon, tous ses équipages et un grand nombre de
prisonniers. Ces canons, les seuls pris dans cette campagne, furent
envoyés à Napoléon, qui décora le général Pajol du Grand
aigle de la Légion d'honneur.
Le 18,
renforcé par la division Teste, que Napoléon lui avait
envoyée, il entra dans Namur, et s'avançait vers Bruxelles,
quand une canonnade terrible, dans la direction de Waterloo, l'arrêta. Comme il avait dix
lieues à faire pour gagner le champ de bataille, il n'arriva qu'à
cinq heures du soir sur la Dyle (après avoir ramassé en chemin, les quatre
régiments de cavalerie de la division Vallin),
et informa de son arrivée le maréchal Grouchy, qui
lui ordonna de passer cette rivière à Limale, en lui donnant avis que,
jusqu'à présent, il n'avait pu lui-même, malgré tous ses efforts,
emporter le passage à Wavres. Sans perdre un instant,
Pajol ordonna au général Vallin de charger, à la tête du 6e hussards. Ce
brave régiment s'élança en colonne par pelotons, enlèva le pont, sabra
un corps de Prussiens et fit le reste prisonnier. Le passage s'effectua à
neuf heures du soir et devint inutile, parce que, le 19, au
moment où l'on allait se porter en avant, on connut le désastre de Walerloo. Cette nouvelle n'abattit point
le général Pajol : il proposa d'attaquer l'ennemi avec 36 000 hommes,
rassemblés sur ce point, et qui n'avaient pas donné, et de tomber à
l'improviste sur le flanc gauche des Anglo-Prussiens. Cet avis n'ayant
pas été écouté, il repassa la Dyle et retourna à Namur, le seul point
par où l'on pouvait effectuer la retraite, qui eut lieu en bon ordre et
sans perte jusqu'à Paris, où il arriva dans les derniers jours de juin
malgré les attaques des alliés.
Il se prononça de la manière la plus énergique pour qu'on défendit
cette ville. Ses observations chaleureuses à cet égard et son refus
d'adhérer à la capitulation indisposèrent contre lui le maréchal Davout, qui donna au général Excelmans l'ordre de
faire monter à cheval vingt-cinq dragons, et d'arrêter le général Pajol
sur les hauteurs de Montrouge. Excelmans refusa d'exécuter cet ordre.
Le général Pajol suivit l'armée derrière la Loire.
Mis en non-activité après le licenciement, et admis à la retraite,
sur sa demande, le 7 août 1815.
Dès lors il refusa constamment de servir les princes de la Restauration
française. Il ne les considérait plus que comme des ennemis imposés à
la France par la force étrangère, et se sépara ouvertement, sous ce
rapport, du maréchal Oudinot, son
beau-père.
Il le disait haut et en tout lieu et l'écrivit et signa plusieurs
articles en ce sens dans les journaux de l'opposition libérale, et plus
particulièrement dans le Constitutionnel, adressant en même temps aux
Chambres des pétitions en faveur des membres de la Légion d'honneur, auxquels il prétendait
que la restauration , malgré ses promesses faisait perdre une partie de
leurs traitements. En 1818, il adressa au même journal une lettre dans
laquelle il accusa très-amèrement le ministère de laisser sans défense
les places de la Lorraine, et d'avoir par-là causé une insulte des
Prussiens, qui venaient d'envahir un village des environs de Metz... Toutes
ces plaintes demeurèrent sans résultats, et Pajol continua de rester
sans activité jusqu'en 1830. Tout indique cependant qu'il avait des
rapports suivis avec les chefs du parti qui triompha à cette époque.
Industriel malheureux, vivant éloigné des affaires publiques,
voyageant, il ne cessait de sympathiser avec les cœurs généreux qui
rêvaient la régénération de la patrie. C'est dans cette position
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyDim 11 Avr - 14:13

Rémy Isidore Joseph, comte Exelmans, né à Bar-le-Duc
le 13 novembre 1775 et mort à
Saint-Cloud
le 22 juillet 1852, est un maréchal de France.




//

Soldat
de la Révolution



Originaire de Bar-sur-Ornain, comme le Maréchal Oudinot, Exelmans est fils
d'un négociant. Il fait de brillantes études qu'il interrompt pour
s'enrôler, le 6 septembre 1791 dans le 3e bataillon des volontaires de la Meuse commandé par Oudinot, alors
qu'il est à peine âgé de 16 ans.
Aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse, il fait les campagnes de 1792 à 1796 : il
combat à Valmy puis à Fleurus. Déjà sergent-major,
il fut nommé sous-lieutenant en l'an V (22 octobre 1796).
En 1797,
il passe à l'armée d'Italie avec la division Bernadotte.
Remarqué par ses capacités, il est fait lieutenant en l'an VI (19 juin 1798), et
servi successivement à la suite des 34e
et 43e
demi-brigades. Nommé aide
de camp du général Éblé, le 1er brumaire an VII (22 octobre 1798), il
l'accompagne en Italie puis au royaume de Naples. Aide de camp du général Broussier (3 thermidor an VII),
Exelmans se distingue lors de la conquête de la Pouille, au passage de l'Adda, à Castelnuovo,
à Gera, et
le 24 germinal an VII (13 avril 1799), il est
nommé capitaine
provisoire à la suite du 16e dragons
par le général en chef Macdonald ;
il entre ainsi dans la cavalerie pour ne plus la quitter.
Durant la seconde campagne d'Italie,
Exelmans s'illustre dans une affaire près de Crémone,
où il fait à lui seul dix prisonniers du régiment de Bussi et tue le lieutenant-colonel de Curtius
au milieu du régiment. Le Lorrain eut une part considérable à la prise
de Naples
Cavalier de
l'Empire


Les generaux Français 350px-G%C3%A9n%C3%A9ral_R%C3%A9my_Isidore_Joseph_Exelmans_%C3%A0_VertingenLes generaux Français Magnify-clip

Exelmans à la bataille de Wertingen.





Muté au 15e
de chasseurs, il est pris comme aide de camp par Murat,
dont il devient bientôt l'ami. À 28 ans, il est nommé chef d'escadron (10 vendémiaire an XII : octobre 1803). Il
s'illustre à la bataille de Wertingen (8 octobre 1805) sous
les ordres de Murat tandis qu'à la même bataille, Oudinot s'illustre
sous les ordres de Lannes. Ayant dut coordonner l'action de
plusieurs divisions de cavalerie en attendant l'arrivée du Maréchal, il
fit preuve d'une remarquable bravoure et eut trois chevaux tués sous
lui. Chargé par Murat d'aller à Donauworth
porter à Napoléon Ier les drapeaux pris à l'ennemi, l'Empereur
lui fit l'accueil le plus flatteur et lui dit : « Je
sais qu'on n'est pas plus brave que toi : je te fais officier de
la Légion d'honneur ». C'est la première fois que Napoléon
tutoie Exelmans ; dès lors il le tutoiera toujours.Article détaillé : Bataille de Wertingen.

Nommé colonel
deux jours avant avant la Bataille d'Elchingen, Exelmans a un
cheval tué sous lui à à Amstetten, puis à Austerlitz. Le 27 décembre 1805 il est
confirmé dans son grade de colonel
et prend le commandement du 1er chasseurs. Appartenant au 3e corps
du Maréchal Davout, sous les ordres du général Marulaz, ce régiment se couvre
de gloire aux batailles d'Auerstaedt et d'Eylau (campagne de Pologne (1807)).
Nommé général de brigade le 14 mai 1807, Exelmans
reprend son poste d'aide de camp de Murat (décret du 16 mai) et
se distingue encore à Heilsberg. Il accompagne Murat à Kœnigsberg et Tilsitt, puis, après la paix, suit le Maréchal à
Dresde
et Paris :
il y épouse Amélie Marie Josèphe de La Croix de Ravignan (31 janvier 1808).
En 1808,
il est envoyé avec son corps d'armée en Espagne,
alors en paix. En mission auprès du maréchal Moncey, est capturé par une
bande d'« insurgés » de la guérilla
espagnole.
De là il est transféré à Majorque
puis en Angleterre. Interné à Chesterfield,
Exelmans parvient en 1811 à s'échapper avec le colonel Lagrange
en se jetant dans une barque avec laquelle il traversa la Manche (1811).
Il retourne auprès de Murat, roi de Naples depuis 1808, et est
nommé grand écuyer, sa femme est déjà dame du palais de la reine Caroline. Lorsque Murat se brouille avec Napoléon,
Exelmans regagne la France et est nommé, le 24 décembre 1811, major des chasseurs à cheval de la Garde impériale.
Parti pour la campagne de Russie avec la Grande Armée, il est nommé
major des
grenadiers à cheval de la Garde impériale le 27 juillet 1812. Au
lendemain de la bataille de la
Moskowa (8 septembre 1812), il est
nommé général de division, et prend le
commandement de la division de cavalerie légère (2e corps),
à la tête de laquelle Murat fait son entrée dans Moscou le 14
septembre. Blessé à Vilna, Exelmans ne peut tenir à
cheval et fait une partie de la retraite à pied. Il obtient un congé de convalescence
qu'il va passer à Paris.
En 1813,
il rejoint l'armée à Dresde : il prend part à la bataille de Bautzen et s'illustre encore à Leipzig et Hanau. Sa brillante conduite dans la Campagne de Saxe
(1813) lui valut le cordon de grand
officier de la Légion d'honneur.
Par la suite, il alla en Hollande
avec le Maréchal Macdonald, suivit
la retraite du Duc de Tarente en Champagne, concourut à la défense de Châlons et de Vitry, qu'il fut contraint d'évacuer dans
les premiers jours de février 1814,
combattit courageusement à Craonne, contribua à la prise de Reims, et montra les plus
brillantes qualités à Néry, à Plancy, à Arcy-sur-Aube.
Héros des Cent-Jours


Après l'abdication de l'Empereur, Exelmans, maintenu dans son grade
et confirmé dans son titre de comte, est
nommé inspecteur général et fait chevalier de
Saint-Louis. On surprit alors de lui une lettre de félicitations,
assez compromettante, qu'il a adressée à Murat,
qui règne encore à Naples (la plupart des souverains européens ayant
reconnu la légitimité de son titre), et, à qui Exelmans est resté
fidèle.
Il est inquiété par Soult qui remplace Dupont de l'Étang au ministère de la
Guerre. Ce dernier fait mettre Exelmans au traitement de
demi-activité et veut le contraindre à résider à Bar-sur-Ornain. Refusant
d'obtempérer aux gendarmes, le général s'enfuit le 21 décembre 1814 et se
réfugie à Lille
où il se constitue prisonnier à la Citadelle. Accusé d'avoir entretenu des
correspondances avec l'ennemi (Murat n'était pas encore reconnu par les
puissances), d'espionnage, d'offense envers la personne du roi, etc., il
comparaît devant un conseil de guerre
présidé par le général Drouet, comte d'Erlon,
et est acquitté le 23 janvier 1815. Il revient à Paris et
remercie le roi de lui avoir donné des juges. Soult ne lui pardonnera
jamais cette victoire et le fera payer à Exelmans sous la Monarchie de Juillet. Il est mis en
disponibilité.
Le 19
mars, à la nouvelle du retour de Napoléon de l'Île
d'Elbe, Exelmans se rendit à Saint-Denis auprès des officiers en
demi-solde qu'on y avait assemblés pour former le noyau du corps d'armée du duc de Berry, les rallia à la
cause de l'Empereur et s'empara de l'artillerie et des caissons, qu'il
ramena dans Paris
à la tête d'un détachement de cuirassiers.
Après avoir accueillit Napoléon aux Tuileries le 20 mars 1815, il est
chargé de poursuivre avec quelques escadrons, les princes français qui
gagnaient le frontière du nord par Beauvais :
Exelmans se contentat d'ailleurs de hater leur marche, en menaçant leur
arrière-garde.
Le Barisien, qui était
déjà baron puis comte de l'Empire, est nommé Pair de France (Cent-Jours) le
2 juin 1815 et commandant
du 2e corps de cavalerie
de l'armée de Belgique le 5 juin
(placé sous le commandement supérieur du maréchal Grouchy).
Quelques jours avant la bataille de Waterloo, il surprit une division prussienne
qui déjà marchait sur la capitale, et la détruisit entièrement. Il
participa donc à la bataille de Ligny (16 juin),
où il joue l'un des principaux rôles sous les ordres de Grouchy : il
est chargé de participer à la poursuite de Blücher ; mais pas à celle de Waterloo.
Lorsque le 18 juin, on entendit le canon du côté de la forêt de Soignes, Grouchy refuse d'obtempérer aux avis de Gérard et
d'Exelmans qui le pressent de joindre l'Empereur. Exelmans aurait même
envisager de brûler la cervelle de
Grouchy si Gérard avait accepté de prendre le commandement.
Après la défaite de Waterloo, le corps de Grouchy parvient à regagner
la France et le 1er juillet 1815,
Exelmans remporte à Rocquencourt la dernière victoire
française des guerres napoléoniennes : après même
l'abdication de Napoléon, mais avant que l'armistice ne soit signée,
avec environ 1 000 cavaliers il défait une brigade de 1 500 hussards
prussiens !Article détaillé : Bataille de Rocquencourt.

La capitulation de Paris l'obligea à se retirer sur la Loire ; il se rendit à Clermont
jusqu'au licenciement.
Proscrit
sous la Restauration


Les generaux Français 180px-R%C3%A9my-Isidore_ExelmansLes generaux Français Magnify-clip

Rémy-Isidore Exelmans





Compris dans la 2e catégorie fut de l'ordonnance
du 24
juillet, il est proscrit et se réfugie à Bruxelles,
où il est rejoint par la comtesse, à Liège
puis à Nassau. Amnistié
le 1er janvier 1819, il
rentre en France le 24 du même mois et est rétabli dans le cadre de
l'état-major général, le 1er septembre. Il est nommé inspecteur général de cavalerie
le 7 mai
1828 et le
8 août 1830.
Pair de France de la Monarchie de Juillet [modifier]


II prit part en 1830 aux journées de juillet,
et seconda le général Pajol dans la marche des insurgés parisiens
sur Rambouillet où s'est retiré Charles X. Toutefois la rancune du Maréchal Soult lui ferme tout accès aux
commandements actifs. Le 19 novembre 1831, il fut
créé pair de France dans la fournée de
trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre
haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie.
À la chambre des pairs il n'hésite pas à
manifester ses sentiments de gratitude envers Napoléon Ier. Dans la séance du 27 février 1834, il
combat les conclusions d'une commission au sujet d'une pétition
demandant l'abrogation de la loi du 10 avril 1832 qui
interdit le séjour en France des membres de la famille Bonaparte :
« Je remarque dans cette enceinte, dit-il, bien des personnages qui
ont, soit dans la guerre, soit dans l'administration, puissamment
contribué à la gloire et à la prospérité de l'Empire. Il en est plusieurs, si je ne me trompe, qui ont
eu plus ou moins à se louer de la munificence de l'Empereur... Par
respect pour la mémoire du grand homme, je vote pour le rappel de son illustre famille. »



Le 16 décembre de la même année, il s'exclame lors d'une
autre séance :
« Oui, la condamnation du Maréchal Ney a été un assassinat
juridique, je le dis, moi ! »

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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMar 13 Avr - 13:18

Louis-Gabriel Suchet "Le maréchal de la guerre d'Espagne" (Lyon, 2 mars 1770 - Marseille,
3 janvier 1826, inhumé
au cimetière du Père-Lachaise
(division 39)), duc d'Albufera, maréchal d'Empire (1811). Tout
comme le Maréchal Davout, Suchet resta invaincu sur les champs de
bataille.

Les generaux Français 250px-10







//

Origine


Fils de soyeux, doté d’une solide instruction, Suchet entre dans la Garde Nationale
de Lyon en 1791
et y monte dans la hiérarchie jusqu’au grade de capitaine. Plein
d'ardeur et de zèle, le jeune Suchet conquit rapidement, en 1792, les
grades de sous-lieutenant, lieutenant et capitaine.
Révolution
française



Élu lieutenant-colonel par les volontaires de l’Ardèche en septembre 1793, chef du 4e
bataillon de l'Ardèche, il est présent au siège de Toulon. Lors de celui-ci,
une colonne britannique de 2 000 hommes réalisa une sortie afin de
s’emparer des batteries françaises que Bonaparte avait installé afin d’entamer les structures d’un
fort. Les Britanniques furent contre-attaqués et repoussés à la
baïonnette par les soldats français, lors du corps à corps, Suchet fit
prisonnier le général britannique Charles O'Hara.
Première
campagne d'Italie


Article détaillé : Campagne d'Italie (1796-1797).

Passé à l'armée d'Italie, il assista, en 1794, aux
combats de Vado, de Saint-Jacques
et à tous ceux qui furent livrés par la division Laharpe. En 1795, à la bataille de Loano, à la tête de son bataillon, il enleva
trois drapeaux aux Autrichiens. Commandant, en 1796, un
bataillon du 18e
Régiment dans la division Masséna, il prit une part glorieuse aux combats de Dego, Lodi, Borghetto, Rivoli, Castiglione, Peschiera,
Trente, Bassano, Arcole et Cerea, où il
fut dangereusement blessé. À peine rétabli, il fit la campagne qui
décida le traité de Campo-Formio. À cette
époque, le général Masséna l'envoya porter au général en chef les
drapeaux conquis dans la bataille de
Tarvis.
Campagne
d'Helvétie



Blessé de nouveau à Neumarck en Styrie, il fut nommé chef de brigade sur le champ de bataille, en octobre 1797. En 1798, son
régiment passa en Suisse. En 1798, Suchet
est chef d'état-major de Brune lors de la brève campagne
d’Helvétie. La conduite du colonel Suchet lui valut de nouveau l'honneur
de porter à Paris
23 drapeaux pris à l'ennemi.
Nommé général de brigade à cette époque, il fut
employé peu de temps après, en qualité de chef d'état-major, sous les
ordres du général Joubert, dont il était l'ami.
Le Piémont
donnant alors des inquiétudes pour la retraite de l'armée, et Joubert
ayant reçu ordre d'occuper ce pays à la fin de 1798, Suchet
prépara cette expédition et par ses soins, elle se termina sans combats.
Occupé à réorganiser l'armée, il se trouva en opposition avec le
commissaire du Directoire, et cette lutte fit rendre contre lui,
par un gouvernement soupçonneux et faible, un décret par lequel il
était menacé d'être porté sur la liste des émigrés, s'il ne
rentrait pas en France sous trois jours. Il fallait obéir, mais
Joubert, mécontent du rappel injuste de son ami, quitta brusquement le
commandement et retourna dans sa famille. Dès son arrivée à Paris, le
général Suchet se justifia pleinement, et fut presque aussitôt envoyé à
l'armée du Danube (5 avril 1799).
Détaché dans les Grisons, et séparé de l'armée
pendant dix jours, il défendit les positions de Davos,
Bergen, et Pulgen ; trompa
l'ennemi qui l'entourait, et rejoignit l'armée, par les sources du Rhin, vers le massif du Saint-Gothard, sans être
entamé ; mais il fut blessé.
C’est lui qui porte ensuite les drapeaux ennemis pris au Directoire.
Désigné comme major général de l’armée d’Égypte, il dut se rendre à Paris
pour se disculper des fausses accusations portées contre sa gestion sous
Brune en Suisse et ne put donc
participer à la campagne.
Deuxième
campagne d'Italie


Article détaillé : Campagne d'Italie (1799-1800).

Absout, il rejoignit l'armée d'Helvétie comme chef d’état-major,
sous Masséna, passa en Italie avec le même emploi
sous Joubert, le successeur de Brune.
Après la campagne désastreuse de Schérer, Joubert, ayant
repris le commandement de l'armée d'Italie, fit nommer en 1799, général de division et son chef
d'état-major, Suchet qui quittait alors l'armée du Danube. Après la bataille de Novi, où la France perdit Joubert, Suchet continua
ses fonctions sous Moreau et Championnet.
Au 18 brumaire, Napoléon Bonaparte chargea Masséna du commandement de l'armée
d'Italie et lui donna Suchet pour lieutenant. Coupé de l'armée de Masséna, il se replie sur le Var, puis reprend Gênes,
le 22 juin 1800, quelques
jours après Marengo.[1]
La campagne s'étant rouverte, en 1801, après six mois d'armistice, le
général Suchet commanda le centre de l'armée, composé de trois
divisions fortes de 18 000 hommes. Au passage du Mincio, il
secourut et dégagea le général Dupont, et fit avec lui 4 000
prisonniers sur le général Bellegarde au combat de
Pozzolo.
Après la paix de Lunéville, il fut nommé
inspecteur général d'infanterie. Inspecteur général d'infanterie en 1801, il est
bien connu du Premier Consul, car il a
épousé en 1799
Honorine Anthoine de Saint-Joseph, fille de l'ainée des Clary et de Antoine-Ignace Anthoine, maire de Marseille.
L'Empire


En 1804,
il alla commander une division au camp de Boulogne. Il y fut particulièrement chargé de
faire creuser le port de Wimereux, et fut nommé peu après gouverneur du palais de Laeken, près Bruxelles.
À l'ouverture de la campagne d'Allemagne, en 1805, sa
division devint la première du 5e Corps
de la grande armée sous les ordres de Soult ; puis commandée par le
maréchal Lannes, elle se distingua à Ulm et à Hollabrunn.
Il s'illustre à la bataille d'Austerlitz à la suite de
laquelle il est nommé Grand Aigle (Grand Croix) de la Légion d'honneur. [2]
Dans la campagne de Prusse de 1806, sa
division remporta le premier avantage à Saalfeld.
Elle commença l'attaque à Iéna [3]
Elle se signala de nouveau en Pologne,
où elle résista seule à l'armée russe lors de la Bataille de Pułtusk.
[4]Cette
division battit encore les Russes à Ostrołęka.
Après la paix de Tilsitt, en 1807, le
général Suchet prit ses cantonnements en Silésie,
et commanda le 5e corps qui fut envoyé en Espagne
l'année suivante.
Campagne
d'Espagne



Il est envoyé en Espagne, il sera le seul des grands généraux à
remporter de grandes victoires dans ce pays[5].
Seul maréchal à gagner son titre en Espagne, il réorganisa ses unités
Françaises, établit une discipline sévère, administra sagement, ce qui
lui donna l’affection des Espagnols. Suchet fut le seul des chefs
Français à réussir complètement la pacification de la zone dont il était
chargé. Il se distingue par une série impressionnante de menées à la
tête de l'armée d'Aragon.
En décembre 1808,
la division de Suchet ouvrit le siège de Saragosse, sur la droite
de l'Èbre,
où elle obtint des succès. Nommé, en avril 1809, général
en chef du 3e corps (armée d'Aragon), et
gouverneur de cette province, le départ du 5e
corps, la guerre de l'Autriche et le délabrement d'une armée très faible,
rendirent sa position fort critique.
Le jour de son arrivée au commandement, le général espagnol Blake se présenta avec 25 000 hommes
devant Saragosse. Les troupes abattues demandaient la
retraite ; Suchet leur communiqua son énergie, les conduisit à l'ennemi,
le battit à Maria le 14 juin 1809, lui prit 30 pièces de canon et 4 000 hommes, et
compléta sa défaite, le 18, à Belchite.
Ces succès renversèrent les projets des Espagnols qui voulaient se
porter sur les Pyrénées. Son administration juste et modérée, son
impartiale intégrité envers les habitants auxquels il conserva leurs
emplois, sa protection particulière pour le clergé, sa sévérité sur la
discipline, lui attachèrent les Aragonais et lui créèrent des
ressources.
Au milieu de la disette générale, son armée devint florissante, et
après une marche sur Valence, en janvier 1810, elle
commença ses mémorables campagnes. Lérida,
écueil des grands capitaines, tomba la première en son pouvoir, le 13 mai,
après une victoire complète remportée sur le général O'Donnel, à Margalef,
le 13 avril, sous les murs de la place. Mequinenza
fut forcée de capituler le 8 juin ; Tortose
ouvrit ses portes le 12 janvier 1811, après 13 jours de tranchée ouverte ; le fort San-Felipe,
au col de
Balanguer, fut pris d'assaut le 9 ; Tarragone,
la Forte, succomba le 28 juin
après 56 jours de siège, ou plutôt d'une continuelle et terrible
bataille, en présence et sous le feu de l'escadre britannique, de ses
troupes de débarquement et de l'armée espagnole de Catalogne. Le bâton
de maréchal d'Empire fut le prix de cette
campagne [6]
Napoléon lui octroie
le 8 juillet 1811.
En septembre 1811,
le maréchal ouvrit la campagne de Valence. Les forts de l'antique
Sagonte, qui couvrent cette capitale, relevés à grands frais par les
Espagnols, l'arrêtent. Oropesa fut assiégé
et pris le 25 août. La garnison de Sagonte
avait repoussé deux assauts [7].
Le 26 décembre, ayant reçu le corps de réserve de la
Havane, et, sans attendre les divisions de Portugal,
il passa la Guadalavia,
investit Valence, pressa le siège et le bombardement, et força Blake à capituler le 9 janvier 1812. Le 10,
les Espagnols, au nombre de 17 500 hommes d'infanterie et 1 800 de
cavalerie, se rendirent, et Valence fut occupée. Avant un mois, la place de Peñíscola et le fort de
Dénia tombèrent en son pouvoir, et complétèrent la conquête du royaume de Valence.
En janvier 1812,
il est duc d’Albufera et gouverneur du pays de Valence.[8],[9]
Après divers engagements victorieux, contre le général Enrique José O'Donnell et l'armée
espagnole, et après avoir reçu à Valence les armées du Centre et du Midi
qui s'y rallièrent pour marcher contre l'armée britannique, le maréchal
fit, en juin 1813,
lever le siège de Tarragone, vivement pressé par le général Murray qui
perdit toute son artillerie.
La retraite de l'armée française au-delà des Pyrénées après la bataille de Vitoria, l'obligea d'évacuer Valence le 5
juillet, dix-huit mois après la reddition de cette ville. Il laissa
des garnisons à Dénia, Sagonte, Peniscola, Tortose,
Lérida
et Mequinenza
approvisionnées pour plus d'un an.
En septembre il battit lord Bentinck au col d'Ordal et
fut alors nommé colonel général de la Garde impériale, en remplacement
du duc d'Istrie (Bessières), qui venait de trouver la
mort à la bataille de Lützen. Le duc
d'Albuféra occupa pendant six mois la Catalogne.
Vingt mille hommes lui ayant été demandés pour la France, en janvier 1814, il se
rapprocha alors des Pyrénées, et il fut à Gérone
où reçut Ferdinand VII, qu'il fut
chargé de conduire à l'armée espagnole. Malgré la faiblesse de son
armée, réduite à neuf mille hommes, le duc d'Albuféra persista à
rester en Espagne pour assurer la rentrée de 18 000 hommes de garnison,
et surtout pour empêcher l'ennemi d'envahir la frontière. Il est encore
vainqueur à Molino del Rey en janvier 1814. La
frontière des Pyrénées-Orientales reste inviolée
jusqu'à la chute de l'Empire.
Instruit officiellement de l'abdication de l'Empereur, et croyant
voir le vœu de la nation dans ce décret du sénat, rallié à la Restauration, il
fit reconnaître Louis XVIII par l'armée dont
le gouvernement royal lui conserva le commandement.
De retour à Paris, il fut nommé pair de France, gouverneur de de la 10e
division, commandeur de Saint-Louis, et, en décembre suivant,
gouverneur de la 5e division à Strasbourg.
Tant que les Bourbons demeurèrent sur le territoire français, le duc
d'Albuféra resta fidèle au serment qu'il leur avait prêté et maintint
les troupes dans l'obéissance : resté sans ordres ni instructions du
gouvernement royal, et jugeant, par les premiers actes du congrès de Vienne, que les forces
étrangères se disposaient à envahir la France.
Les Cent-Jours


Pendant les Cent-Jours, le maréchal se rendit à Paris, le 30 mars 1815, dix
jours après l'arrivée de Napoléon Ier, pour recevoir de nouveaux ordres. Il reçut le 5 avril
celui de se rendre à Lyon pour y rassembler une armée. Suchet reçoit le
commandement de l’armée Française des Alpes le 15 juin [10].
Il fut nommé, le 27 juin suivant, membre de la Chambre impériale des
pairs.
À la tête de ces nouvelles troupes, il se porta vers les Alpes,
battit les Piémontais, le 15 juin,
et quelques jours après les Autrichiens à Conflans. L'arrivée de la grande armée
autrichienne à Genève l'obligea de quitter la Savoie et de se replier sur Lyon.
Après Waterloo

Les generaux Français 200px-Louis_Gabriel_Suchet_GravesiteLes generaux Français Magnify-clip

Tombe de Suchet au cimetière du Père-Lachaise. Le
buste est sculpté par David d'Angers.





Instruit, le 11 juillet, que la bataille de Waterloo[11]
venait de replacer le sceptre dans la main des Bourbons, le duc
d'Albuféra, pour éviter une guerre civile, conclut avec les Autrichiens
une capitulation honorable qui, en sauvant sa ville natale, conserva à
la France pour dix millions de matériel d'artillerie. Le même jour, 11
juillet, il envoya trois généraux pour annoncer au roi qu'il était
reconnu par l'armée, dont le commandement lui fut continué.
Exclu de la Chambre des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815,
époque à laquelle la réaction royale commençait à exercer ses fureurs,
le duc d'Albuféra fut rappelé dans cette chambre par une ordonnance du 5 mars 1819. Par des raisons de cour, il ne fit pas partie de
l'expédition de 1823, en Espagne, sous les ordres du duc d'Angoulême[réf. nécessaire],
et mourut à Marseille, le 3 janvier 1826, âgé de
54 ans seulement. Sa dépouille fut transportée à Paris.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 14 Avr - 10:02

Antoine-Charles-Louis de La Salle est un général français du Premier Empire, né à Metz le 10 mai
1775 et mort au champ d’honneur le 6 juillet 1809, au cours de la bataille de Wagram.
Il est issu d’une ancienne famille de Lorraine,
originaire du Languedoc (Castelnaudary). Antoine-Charles-Louis de
Lasalle fut hussard et général,
et le chef de la brigade infernale.




//





Antoine-Charles-Louis de La Salle naît à Metz le 10 mai 1775, dans une
famille de petite noblesse.
Ses inclinations guerrières se manifestèrent dès l’âge le plus
tendre. À peine âgé de 11 ans, il entra le 19 juin 1786, comme
sous-lieutenant de remplacement, dans le régiment d'infanterie
d'Alsace.
Lorsque la Révolution française éclata, Lasalle,
impatient de se signaler, s'élança avec joie vers un nouvel avenir. Il
fut placé comme sous-lieutenant dans le 24e régiment de cavalerie le 25 mai 1791. Jusqu'à
ce jour la noblesse avait eu seule le privilège des postes d'officiers :
à l'époque où nous sommes arrivés, elle s'en trouvait exclue. Lasalle
dut renoncer au grade qu'il occupait, mais il resta fidèle à son
drapeau, qui était celui de la France, et il attendit de son mérite
personnel et de ses bons services la position que sa naissance lui avait
faite et que les circonstances lui enlevaient. Il démissionne en 1792, après
avoir perdu son grade du fait de ses origines nobles.
Mais il s'engage bientôt dans le bataillon parisien de la section des Piques et rejoint l'armée du Nord en l'an II en
tant que simple volontaire du 23e
régiment de chasseurs à cheval. Le 1er
germinal il était nommé maréchal-des-logis. À l'armée du Nord, à la tête de quelques chasseurs de sa
compagnie, il attaqua et prit une batterie de canons. Le général en
chef, témoin de l'intrépidité qu'il avait déployée, lui adressa de
justes éloges et lui proposa de le nommer officier. Lasalle refusa cette
marque de faveur, mais continua de la mériter.
La
campagne d’Italie



Lieutenant le 20 ventôse an III, il devint aide-de-camp et protégé du
général Kellermann père, le 17
floréal de la même année, et le suivit à l'armée d'Italie. Employé comme adjoint à l'adjudant-général
Kellermann fils, le 1er prairial an IV, il fut fait capitaine le 17
brumaire an V. À l'affaire de Vicence,
le 27 frimaire suivant, Lasalle à la tête de 18 cavaliers, charge et
met en déroute 100 hussards autrichiens. Dans la chaleur de la
poursuite, il se trouve isolé de ses soldats. Entouré par quatre de ces
hussards qui le somment de se rendre, il les combat, les repousse, les
blesse tous les quatre, et arrivé sur les bords de la Bacchiglione,
il s'y précipite, la traverse à la nage, et rejoint sain et sauf sa
petite troupe qui le croyait perdu.
Il entretient une relation amoureuse avec la marquise de Sali, qui
habite Vicence. Mais la ville tomba aux mains des autrichiens.
N'hésitant pas à aller « fourrager », avec quelques hussards, derrière
les lignes autrichiennes, pour aller voir celle qu'il aime. Il cache son
peloton, et court chez la marquise. Puis il rejoint le camp français,
en bousculant au passage quelques autrichiens auxquels il prend des
prisonniers et 9 chevaux. Il rapporte à Napoléon Bonaparte des renseignements militaires d'une
importance telle que le général en chef ferme les yeux sur son incartade
et le nomme aussitôt chef d'escadron, le 6 janvier 1797.
Nommé dans le 7e
Régiment bis de Hussards, le 17 nivôse de la même année, il justifia
ce rapide avancement quelques jours après à la bataille de Rivoli. Désigné pour enlever un plateau
occupé par les Autrichiens, il charge à la tête de 20 chasseurs le
bataillon qui y était établi et le fait prisonnier, ainsi qu'une partie
de celui de Lattermann qui était accouru pour défendre la position. Le
23 ventôse, au passage de la Piave, le
commandant Lasalle se signala par de nouveaux exploits. Au mois de
germinal suivant, à la tête de 16 Guides, il entra à Vadrozone,
qu'occupait un escadron de uhlans ; il les charge avec intrépidité, les force à
évacuer la ville et à repasser précipitamment le Tagliamento,
traverse la rivière le premier après eux et les mène battant pendant
plus d'une lieue.
La
campagne d’Égypte



La campagne d'Italie terminée,
Lasalle passa à l'armée d'Orient. Compris
dans les cadres d'une armée destinée à opérer des prodiges, le jeune
commandant ne faillit point à ses glorieux antécédents.
Le 21 juillet 1798, à la bataille des Pyramides, les Turcs,
rassurés par la retraite facile que leur offrait Embabeh, résistèrent
vaillamment aux efforts de l'armée française. Leur intrépide chef
renouvelait incessamment ses attaques impétueuses, mais chaque tentative
était repoussée avec vigueur, et l'issue du combat était indécise.
Lasalle, à la tête de 60 hommes, s'empare alors de la sortie de la
redoute d'Embabeh, vers Gizeh, coupe la retraite à l'ennemi, et par ce
mouvement hardi, décide la victoire. C'est à la suite de cette affaire
que le général en chef Bonaparte le nomma chef de la 22e demi-brigade de chasseurs à cheval, le 5 du
même mois.
Il remonte le Nil
avec Desaix, et participe, au côté
de celui-ci, à la bataille de
Salalieh, le 11 août, à une charge fantastique. Au combat de
Salahieh, le 21, il donna la plus haute idée de son courage et de
son sang-froid. Par une charge contre les Mamelouks,
ayant laissé tomber son sabre, il mit pied à terre pour le ramasser au
milieu de la mêlée et remonta tranquillement à cheval pour continuer de
combattre. Le 14 nivôse an VII, au combat de
Souagui, il donna de nouvelles preuves de cette intrépidité
chevaleresque qui faisait l'admiration de toute l'armée. À l'affaire de
Rémedieh, le 28 du même mois, il abattit d'un coup de sabre les deux
mains d'un Mamelouk contre lequel se défendait le général Davout (depuis prince d'Eckmühl). Il renversa
plusieurs Mamelouks, rompit son sabre sur la tête d'Osman
Bey, eut une paire de pistolets brisés en se défendant, prit le
sabre d'un dragon blessé, rentra dans la mêlée, rallia sa troupe,
rétablit le combat et chassa l'ennemi dans le désert. Au combat de
Samanhout, le 3 pluviôse suivant, il exécuta les charges les plus
brillantes, et fit éprouver à l'ennemi des pertes considérables. Enfin
le 11 ventôse de la même année, au combat de
Gehemi, il défit complètement les Arabes d’Yambo et leur tua plus de 300 hommes.
Lasalle continua de suivre avec son régiment tous les mouvements du
corps commandé par le général Davout, et il força Mourad
Bey à se jeter dans le désert. Rentré au Caire,
le 22e de chasseurs fut envoyé à Belbeys pour
contenir le pays et pour assurer les communications entre Salahieh et Le
Caire. Lasalle s'acquitta de cette mission avec tout le succès
désirable. Après la convention
d'El-Arich, conclue entre le général Desaix et les plénipotentiaires turcs, le 5
pluviôse an VIII, Lasalle quitta l'Égypte
et vint chercher en Italie de nouveaux hasards et de nouveaux triomphes.Les generaux Français 180px-Antoine_Charles_Louis_LasalleLes generaux Français Magnify-clip

Château de Lunéville





Retour en France


En 1800,
Lasalle revient en France et reçoit le commandement du 10e
Hussards. Alors qu'il reçoit des mains de Napoléon Bonaparte, des pistolets et un sabre d'honneur. Il
aurait eu ce mot célèbre : « tout hussard qui n'est pas mort à 30 ans
est un Jean-Foutre
». Devenu colonel, Lasalle fait figure
d’« enfant terrible » dans la cavalerie légère et entretient
soigneusement la réputation des hussards : grand amateur d'alcools
forts, il fonde la Société des Assoiffés (ou des Altérés), une
initiative qui fait jaser pendant un temps la bonne société parisienne.
Par décision du 17 thermidor suivant, le premier Consul lui décerna
un sabre et une paire de pistolets
d'honneur, comme témoignage de la satisfaction du gouvernement. Le 7
fructidor de la même année, un arrêté des Consuls lui confia le
commandement du 10e régiment de hussards, et
c'est à la tête de ce corps qu'au combat de
Vilnadella, le 27 nivôse an IX, il eut trois chevaux tués sous lui
et brisa sept sabres sur l'ennemi. Classé comme membre de droit dans la 5e cohorte de la Légion d'honneur, il fut créé commandant de
l'Ordre le 25 prairial an XII. Général de brigade le 12 pluviôse an
XIII, il eut, le 11 ventôse suivant, le commandement d'une brigade de
dragons stationnée à Amiens. C'est avec ces troupes qu'il prit part à la bataille d'Austerlitz.
En 1803,
pourtant, Lasalle s'assagit lorsqu'il épouse Joséphine d'Aiguillon dont


  1. Joséphine Chalotte de Lasalle née en 1806 qui épousera Michel
    Yermeloff, Général-Major de Russie, 1er aide de camp du Grand-Duc Michel
    Pamlowitch dont

    1. Hélène Yermeloff (1829 - 1883)
    2. Zoe Yermeloff (1832 - 1920) qui épousera Ludovic de Champeaux
      etc…





Joséphine d'Aiguillon était divorcée du général Victor Léopold Berthier (1770-1807,
chef d'état-major du 1 ° corps
d'armée à Austerlitz, frère d'Alexandre Berthier, Maréchal -
Prince de Neuchâtel) en élevant et en adoptant ses enfants. Il en fit
ses héritiers et ils prirent alors le nom de Berthier
de La
Salle.


  1. Alméric (ou Albéric) Berthier de La Salle (20 janvier 1797 - Borgo
    San Dominico ✝️ 1863),
    1er comte
    Berthier de La Salle et de l'Empire (par lettres patentes du 29 septembre 1807, il
    reçut le titre héréditaire de comte de l'Empire avec obligation
    d'ajouter au nom de Berthier celui de La Salle),
    Chef d'escadron, marié en 1829 avec
    Jeanne de Vanssay (1806 ✝️ 1891), dont :

    1. Christine (1830 ✝️ 1892),
    2. Albert (1833 ✝️ 1886), 2e comte Berthier
      de La
      Salle, homme de lettres,
    3. Edgar (1839 (ou 1835) ✝️ 28 novembre 1921 - Versailles),
      3e comte Berthier
      de La
      Salle, officier de cavalerie,
      marié en 1868
      avec Elisabeth Peloux, sans postérité,
    4. Lionel (1842 ✝️ mai 1907), 2e baron Berthier
      de La
      Salle (1845),
      major de
      cavalerie,
      Chevalier
      de la Légion d'honneur, marié en 1871 avec Alix
      Leclerc von Lockeren (1850 ✝️ 1911), dont :

      1. Alméric (né le 5 mai 1873),
      2. Ghislaine (1877 ✝️ 1935) ;




  2. Oscar Berthier de La Salle (1798 ✝️ 1848), baron Berthier de La Salle et de l'Empire
    (1809), Colonel
    de cavalerie,
  3. Joseph (Alexandre) Berthier de La Salle (1799 ✝️ 1845), baron Berthier de La Salle et de l'Empire
    (1809), Consul de France.


Campagne
de Prusse et de Pologne



Il multiplie en 1806 les actions spectaculaires à la tête de sa
« brigade infernale » composée du 5e et du
7e régiment
de hussards. Il capture ainsi les gendarmes de la garde du roi de Prusseet il force le prince
de Hohenlohe à la capitulation à Prenzlau.
Le 26 octobre 1806, pendant
la campagne de Prusse, il
attaqua la division de cavalerie du Hohenlohe.
Sans s'inquiéter de son énorme supériorité numérique, il la charge avec
son impétuosité accoutumée, et bientôt toute la division rompue,
culbutée, cherche son salut dans les défilés étroits qui se trouvent à
là sortie du village de Zehdnick. Vainement
la cavalerie prussienne cherche-t-elle à se reformer en bataille, les
dragons français l'écrasent et en font une horrible boucherie. Le 28, au
village de Prentelau, il
contribua puissamment par ses charges brillantes aux succès de la
journée. Mais ce qui mit le comble à la gloire du jeune et vaillant
général, ce fut la prise de Stettin,
où avec deux régiments de cavalerie seulement, il fit son entrée le 29
du même mois. Il prend d'assaut la forteresse de Stettin
avec 500 cavaliers seulement, utilisant des simulacres de canons en
bois. Ce fait d'armes, d'une audace inouïe, fit tomber au pouvoir des
Français une forteresse en bon état, bien approvisionnée, armée de 160
pièces de canon et occupée par 6000 hommes. Il contraint Blücher à se rendre à Lübeck.
Le 26 décembre 1806, à Golymin, la brigade Lasalle s'élance à la
charge des batteries russes, lorsque le commandement « Halte! » repris
sur toute la ligne arrête les cavaliers dans leur élan. Lasalle qui
charge en tête avec un escadron, revient sur ses pas et rallie les deux
régiments. Sans savoir d'où venait l'ordre, ni pourquoi, le général fait
placer ses cavaliers en ligne de bataille face aux russes avec
interdiction de bouger. Lasalle se place en avant de ses troupes et
reste immobile avec ses hommes face au feu de l'ennemi. Le général
perdit deux chevaux, et dix de ses cavaliers furent tués. Au bout de
deux heures, le général commanda « rompez les rangs! ». La brigade
infernale a payé son indiscipline.
Général de division le 30 décembre 1806, il fut
nommé commandant de la cavalerie légère de la réserve en 1807. À la bataille d'Heilsberg, le 12 juin
de cette même année, le prince Murat,
grand duc de Berg, est entouré au fort de la mêlée par 12 dragons
russes. Lasalle s'en aperçoit, il se détache seul, fond sur les ennemis
avec la rapidité de la foudre, tue l'officier qui commande le
détachement et met les 11 dragons en fuite. Peu après il est enveloppé à
son tour, Murat se précipite au milieu des assaillants, dégage celui
qui venait de lui sauver la vie, et dit en lui serrant la main : « Général, nous sommes quittes ».
En juillet suivant, l'Empereur lui conféra la croix de chevalier de
la Couronne de fer. Lasalle est
ensuite envoyé en Espagne,
sous les ordres de Jean-Baptiste Bessières.Les generaux Français 180px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Antoine_Charles_Louis_Comte_de_LasalleLes generaux Français Magnify-clip







Campagne
d’Espagne



Le 15 février 1808, il passa à l'armée d'Espagne avec la cavalerie qu'il commandait. Au
mois de juin, à Torquemada, il défit
complètement un corps nombreux d'insurgés espagnols, et les contraignit à
se réfugier dans les montagnes. Il se porta ensuite sur Palencia,
que les insurgés avaient abandonné à l'approche de nos troupes, et
marcha sur Valladolid, appuyé par une colonne d'infanterie
de la division Merle. Au village de Cabezon, trois
lieues avant d'arriver à Valladolid, sur la route de Palencia, il
rencontre un corps de troupes régulières d'environ 7000 hommes. Il les
attaque aussitôt et les bat complètement. L'ennemi, culbuté en un
instant, se disperse dans les montagnes, abandonnant son artillerie et
laissant plus de 1000 morts sur le champ de bataille. Lasalle entra le
même jour dans Valladolid, où il rétablit l'ordre.
Le 14 juillet 1808, à la bataille de
Medina del Rio Seco, où 12 000 Français, sous les ordres du maréchal
Bessières, battirent une armée de 22 000 Espagnols, commandée par les
généraux Cuesta et Blake, Lasalle, par une charge des
plus brillantes, fixa la victoire sous les drapeaux français. 3000
Espagnols restèrent sur le champ de bataille (1100 tués, le reste
blessés ou prisonniers) avec tous les bagages et les canons de l'armée
ennemie tombèrent aux mains des français. L'armée française fit alors un
mouvement rétrograde sur Vittoria,
et Lasalle, chargé du commandement de l'arrière-garde, contint l'ennemi
par l'habileté de ses manœuvres. Avec des hommes comme celui-ci les
récompenses étaient rarement à la hauteur des services. Par décret en
septembre 1808,
l'Empereur le nomma grand officier de la Légion d'honneur, et le créa
ensuite comte de l'Empire.
Le 10 novembre, à la bataille de Burgos, Lasalle concourut encore au succès de
la journée. Peu de jours après, au combat de
Villa-Vigo, il prit sept pièces de canon et quatre drapeaux. Vers la
fin du mois de mars il passa le Tage, nettoya
la rive gauche de ce fleuve et vint prendre part, le 28 mars 1809, à la bataille de Medellín.
Cette journée fut une des plus glorieuses de la vie militaire du
général Lasalle. Il commandait alors toute la cavalerie, et avait, de
plus, sous ses ordres une division d'infanterie allemande qui était
formée en carré sur la seconde ligne. L'armée espagnole, bien plus
nombreuse que celle des Français, enveloppait pour ainsi dire ces
derniers, ne leur laissant pour retraite que le long pont de Medellín, sur la Guadiana.
Le feu meurtrier de l'artillerie ennemie portait le ravage et la mort
dans les rangs, lorsque le maréchal Victor ordonna un mouvement
rétrograde. À peine Lasalle avait-il commencé à l'exécuter, que
l'infanterie espagnole, soutenue par une nombreuse cavalerie, s'avança
audacieusement sur les Français. Lasalle reconnaissant aussitôt tout le
danger d'une retraite, dans un défilé aussi étroit que l'était le pont
de Medellin, s'élance à la tête du 26e régiment
de dragons sur un carré de 6000 hommes qui débordait le flanc droit
français. Il renverse et taille en pièces tout ce qui lui résiste, et
donne ainsi le temps à l'armée française de marcher à l'ennemi, qui fut
enfoncé et culbuté sur tous les points. 14 800 Espagnols restèrent sur
le champ de bataille. 5000 prisonniers, 19 pièces de canon furent les
trophées de cette journée dus à l'intrépidité du général Lasalle.Les generaux Français 200px-Antoine-Louis-CharlesLes generaux Français Magnify-clip

Buste d'après Auguste Taunay, galerie des batailles du château de Versailles





C'est à Salamanque qu'il aurait composé l'air et les paroles de la
fameuse « Fanchon », laquelle aime à rire, à boire, à chanter comme
nous…
Campagne
d’Allemagne et d’Autriche



Ce fut son dernier fait d’armes dans la péninsule espagnole, où on le surnomme « Picaro ».
Il partit immédiatement après pour aller prendre le commandement d'une
division de cavalerie à la Grande Armée pendant la Campagne d'Allemagne
et d'Autriche, au cours de laquelle Lasalle se distingue encore à Essling, les 20-22 mai 1809, puis au siège de Raab, les 15-24 juin.
Le 6 juillet 1809, au soir
de la bataille de Wagram, séparé momentanément
de ses hussards, il avise un bataillon d'infanterie ennemi et essaie,
avec des cuirassiers du 1er
régiment, de le disperser. Il tombe alors au champ d'honneur, frappé
en pleine tête d'une balle tirée par un grenadier hongrois en retraite.
La veille de la bataille, ouvrant ses bagages et trouvant sa pipe
cassée, un flacon de sa cave à liqueur et le verre recouvrant le portait
de sa femme brisés, il avait dit à son aide de camp, le chef d'escadron
du Coëtlosquet : « Je ne survivrai pas à cette journée ».
Il meurt à 34 ans, en ayant dépassé de quatre ans la limite qu'il
s'était lui-même fixée. Dans la dernière lettre qu'il adressa à son
épouse, il écrivait : "Mon cœur est à toi, mon sang à l'Empereur, ma vie
à l'honneur". Ses restes furent ramenés d'Autriche
aux Invalides en 1891. Un décret impérial du
1er janvier 1810 ordonna
que la statue de Lasalle serait placé sur le pont de la Concorde. Une rue de Metz prit son
nom, et son portrait fut placé dans un des salons de l'Hôtel-de-Ville.
En 1891 une
statue de lui fut érigée à Lunéville.
Il a son buste dans la galerie des batailles du château de Versailles et son nom gravé sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile
(pilier Est). Une rue porte son nom dans le 19e
arrondissement de Paris.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 14 Avr - 19:26

Sacré bonhomme!
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 14 Avr - 19:49

^^
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyJeu 15 Avr - 12:12

Géraud Christophe Michel du Roc de Brion dit Michel Duroc, duc de Frioul,
grand maréchal du palais de Napoléon Ier, né à Pont-à-Mousson (Barrois)
le 25
octobre 1772
et tombé au champ d'honneur à la Bataille de Bautzen (Saxe) le 23 mai 1813.




//Les generaux Français 270px-10 Formation


Son père était capitaine et chevalier de
Saint-Louis.
Duroc fit ses études à l'école militaire de Pont-à-Mousson, entra
ensuite à l'école d'artillerie de Châlons.
Guerres
de la révolution



Lieutenant le 1er mars 1792 ;
capitaine le 1er frimaire an III ;
capitaine-commandant en l'an V ; aide-de-camp du général Lespinasse,
et ensuite du général en chef Napoléon Bonaparte[1].
Il se distingua en Italie, surtout au passage de l'Isonzo, où
il fut blessé grièvement (1797).
Il est chef de bataillon et chef de brigade dans la campagne d'Égypte. Il se signale en Égypte
à Jaffa, Aboukir et Saint-Jean-d'Acre.
Le Consulat


Revenu en France avec Napoléon Bonaparte, il fut employé par lui, après le 18 brumaire, dans différentes négociations
délicates auprès des cours étrangères ; il s'en acquitta au gré de son
maître, et obtint de lui par là une entière confiance. Il fut ainsi
envoyé en mission diplomatique à Berlin ;
premier aide-de-camp du premier Consul à Marengo; général de brigade et gouverneur des Tuileries ;
général de division en 1805 ;
sénateur, duc de Frioul.
Sous l'Empire

Les generaux Français 180px-Death_of_DurocLes generaux Français Magnify-clip

La mort de Duroc





Lors de la formation de la nouvelle cour, en 1805, il fut
créé grand
maréchal du palais, spécialement chargé de veiller à la sûreté de la
personne impériale[2].Pierre
Fontaine, architecte à la Malmaison, note dans son Journal que
Duroc est « toujours attentif et embrassant d'un coup d'œil
l'ensemble des choses
».
Duroc fut souvent chargé de missions fort importantes. Il fit
néanmoins toutes les campagnes avec Napoléon[3].
II commanda une division de grenadiers à Austerlitz, contribua au succès des
batailles de Wagram et d'Essling.
Il fut nommé sénateur en avril 1813 mais n'eut pas le temps de
siéger. Venu rejoindre l’empereur en Saxe, il meurt atteint d'un boulet de canon à Markersdorf (23 mai 1813)[4].
Hommages
posthumes



Napoléon avait résolu de rendre aux cendres de Duroc des honneurs
extraordinaires. Ce fut sous le nom de Duroc qu'il fit, en 1815, le
voyage de la Malmaison à Rochefort ; et s'il lui eût
été permis de vivre en Angleterre, il aurait porté le titre et le nom
de colonel Duroc.
Le nom de Duroc est inscrit au côté Est de l'arc de triomphe de l'Étoile. Les
restes du grand maréchal ont été portés aux Invalides
sous Louis-Philippe Ier et déposés à côté
de ceux de l'empereur.
La très jolie place principale de Pont à Mousson porte son nom.
« Duroc avait des passions vives, tendres et secrètes, qui
répondaient peu à sa froideur extérieure. Duroc était pur et moral, tout
à fait désintéressé pour recevoir, extrêmement généreux pour donner. »
(Napoléon Bonaparte)

De son épouse Marie-des-Neiges Martinez de Hervas ( ✝️ 1871), il eut
une seule fille, Hortense Eugénie Marie-des-Neiges (14 mai 1812 ✝️ 24
septembre 1829
- château de
Clemery (Meurthe)), duchesse de Frioul (28
octobre 1813).
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptySam 17 Avr - 15:04

César Charles Étienne Gudin de la Sablonnière est un général
d'Empire, né le 13 février 1768 à Montargis
(Loiret) et mort le 22 août 1812 à Smolensk.




//

Ancien Régime


Il fait ses études à l'École de
Brienne en même temps que l'Empereur, puis est sous-lieutenant dans le régiment
d'Artois-Infanterie en 1784. Il sert à l'Expédition de Saint-Domingue en
1791.
Guerres de la
Révolution [modifier]



Il est envoyé à l’armée du Rhin, qui devient l’armée de Rhin-et-Moselle.
Il est chef de bataillon en 1793,
adjudant-général en 1794, se signala sous les ordres de Moreau en 1795 et 1796, puis est
nommé chef d’état-major d'une division active.
Gudin obtient le grade de général de brigade le 5 février 1799. Il
attaque et prend la position du col du Grimsel, franchit les passages du Valais, bat les Autrichiens et les Russes au col du Saint-Gothard et en diverses rencontres. Chef
d’état-major à l'Armée du Rhin, il reçoit le 6 juillet 1800 le
brevet de général de division.
Consulat et
Empire



En 1804,
Napoléon Ier lui confie la 3e division du corps de Davout avec laquelle il fait la campagne d'Autriche de 1805, et
celles de 1806
et 1807 en
Prusse
et en Pologne.
Dans la Grande Armée, de 1805 à 1807,
il est blessé à Auerstaedt, participe à la bataille d'Eylau. Entre 1805 et 1813 il partage le
commandement des divisions du 3e corps avec
les généraux Friant (1e
division) et Morand (2e
division). Ils étaient surnommés par Napoléon "le brelan"[1].Les generaux Français 200px-G%C3%A9n%C3%A9ral_C%C3%A9sar_Charles_Etienne_GudinLes generaux Français Magnify-clip

Charles Étienne Gudin de La Sablonnière





En 1809,
Gudin, commandant la droite du corps de Davout, se fait remarquer aux
affaires de Tann et d'Abensberg.
Il passe avec sa division sous les ordres de Lannes,
et développe de grands talents militaires aux batailles d’Eckmühl et de Bataille de
Regensberg. Après avoir enlevé l'une des îles du Danube,
située en avant de Presbourg, il reçoit le grand
cordon de la Légion d'honneur. Enfin, il prend une part
glorieuse à la Wagram, où il est blessé.
Le général Gudin se distingue particulièrement au début de la campagne de Russie. À la bataille de Valutino (19 août),
au moment où sa division, qui venait de culbuter le centre de la
colonne russe, allait s'emparer de la position ennemie, il est frappé
d'un boulet de canon qui lui emporte les deux jambes.
Il meurt à Smolensk, le 22 août 1812, des suites des blessures
reçues au combat de Valutino[2].
Il était l'ami du maréchal d'Empire Davout. Il était personnellement connu et estimé de
Napoléon, qu'il avait connu à Brienne.
Postérité


Son corps serait enterré dans la citadelle de Smolensk. Son cœur
repose dans une chapelle au cimetière du Père Lachaise à Paris. Son nom
est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile,
côté Est.
Son buste sculpté par Louis-Denis Caillouette, se trouve dans la Galerie des batailles du Château de Versailles, buste et
portrait existent également au Musée Girodet de Montargis.
À Montargis, la caserne de l'école des gendarmes adjoints se nomme "Caserne
Gudin
". Cette caserne étant anciennement l’École
d'application des transmissions, avant la loi "Armée 2000".
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyLun 19 Avr - 12:20

Pierre François Joseph Durutte, général de division français, né à Douai (Nord), le 13
juillet 1767
et décède le 18 avril 1827 à Ypres (Belgique) où il est inhumé[1]
.Les generaux Français Ganara15Après avoir fait d'excellentes études, il entra au service en 1792, dans le 3e bataillon du Nord, et se distingua sous les
murs de Menin,
de Courtrai
et à la bataille de Jemmapes.
Devenu lieutenant, puis capitaine en récompense de la valeur qu'il
dépoya en 1793,
à l'assaut du fort de
Klumdert, Durutte, major de tranchée au siège de
Williamstadt, obtint le grade d'adjudant-général, qu'il ne voulut
pas accepter, ne croyant pas l'avoir suffisamment mérité.
Il était chef d'état-major d'une division lors de la bataille d'Hondschoote, où il fit des
prodiges de valeur. Chef d'état-major, en l'an II, du corps du général Michaud, Durutte occupa la
ville d'Ypres;
il passa ensuite avec le titre de sous-chef d'état-major à l'armée du Nord, sous les ordres de Moreau, combattit peu de temps après sous ceux
de Joseph Souham, dans l'Over-Yssel,
la Frise et la Zélande,
puis commanda en l'an VII
l'avant-garde du général de division Daendels dans la Hollande
septentrionale.
Sa brillante conduite à la bataille de Bergen, à la retraite
de Beverwick, à la bataille de Castricum, lui valut le
grade de général de brigade. Mœskirch, Biberach, Hohenlinden,
furent également témoins de ses exploits.
Lors de la paix de Lunéville, il eut le
commandement du département de la Lys,
reçut les étoiles de général de division le 9
fructidor an XI, devint membre de la Légion d'honneur le 19
frimaire an XII, et commandant de l'Ordre le 20
prairial de la même année. Appelé au commandement du camp de
Dunkerque, il obtint ensuite celui de la 10e
division militaire à Toulouse.
Il occupait encore ce poste en l'an XIV, lorsqu'il fut envoyé à l'île
d'Elbe, menacée, disait-on, par les Anglais et les Russes. Après y
être resté pendant trois ans, le général Durutte fit la campagne de 1809 contre
les Autrichiens. L'Empereur l'avait alors créé baron de l'Empire.
Entré en Italie,
sous les ordres du prince Eugène de Beauharnais, ce fut lui qui
débloqua Venise,
ouvrit les portes de Trévise
à l'armée française, s'empara du fort de
Malborghetto, culbuta à Saint-Michel Mondovi le corps de Giulay, et concourut
au succès de la bataille de Raab. Créé chevalier de la Couronne de Fer le 17
juillet 1809,
il se signala de nouveau à la bataille de Wagram.
A l'époque où Napoléon Ier réunit la Hollande
à la France,
le général Durutte fut nommé gouverneur d'Amsterdam.
Il organisa peu de temps après la 32e
division militaire, mit en état de défense la côte, depuis le Texel
jusqu'à l'Ems,
se rendit dans le Mecklembourg, dans la Poméranie,
et de là à Berlin,
et reçut le titre de gouverneur de cette ville. Lorsque Durutte quitta
ce gouvernement, le roi Guillaume lui
fit don de son portrait comme un témoignage de satisfaction de la
conduite pleine de mesure qu'il avait tenue pendant son séjour dans la
capitale de la Prusse.
Appelé à Varsovie pour y organiser la 32e division de la grande armée, il franchit
bientôt le Bug,
opéra sa réunion avec le 7e corps et se
porta avec Schwarzemberg sur la Bérésina.
Ce fut lui qui, au pont de
Wolkowisk, soutint glorieusement pendant toute la nuit les attaques
réitérées des colonnes ennemies, fortes de 33 000 hommes. Arrivé sur le Bug, après la retraite de
Moscou, le général Durutte s'arrêta à Varsovie
pour ranimer le moral des troupes affaissé par nos désastres.
L'épidémie qui régnait en Pologne
l'ayant obligé de quitter ce royaume, il se dirigea sur Kalisch,
où il contint le corps d'armée de Wintzingerode, sauva une
division saxonne,
et assura la retraite du 7e corps. Quand il
pénétra dans Glogau, il n'avait rien perdu de son artillerie. Le 9 mars 1813, il
parvint à recueillir un corps de Bavarois
qui le suivit dans une retraite de quarante lieues qu'il fit de l'Elbe à la Sala. Cette retraite fit le plus grand-honneur à ses
talents militaires.
Arrivé à Iéna le 1er avril, le général Durutte rejoignit le
prince Eugène de Beauharnais dans le Hartz, prit
position avec les 3 000 hommes
qui lui restaient, à Elbrengade, où
ses troupes furent bientôt renforcées par 6 000 recrues et une division
saxonne. À la bataille de Lützen, il concourut à
la diversion décisive faite par le prince Eugène, combattit avec sa
valeur accoutumée dans les champs de Bautzen,
et reçut l'ordre d'aller camper sur les frontières de la Saxe et de la Bohême.
Ce fut à cette époque que Napoléon lui conféra le titre de comte de l'Empire. Aussitôt que les
hostilités eurent recommencé, sa division résista avec succès, â Wistoch, à la
cavalerie ennemie. L'échec qu'il éprouva à la bataille de Dennewitz, livrée le 6
septembre 1813,
ne l'empêcha pas de soutenir seul à Leipzig,
au moment où il venait d'être abandonné par les Saxons, , les
efforts réunis de l'armée suédoise et du corps de Wintzingerode. Après avoir sauvé
à Freygbourg la
presque totalité de l'artillerie de l'armée, Durutte arriva sous les
murs de Haguenau
le jour même où les Prussiens venaient d'attaquer le maréchal Marmont. Quand ces
deux généraux se furent repliés sur Metz, en 1814, Durutte
défendit vaillamment cette ville contre 40 000 alliés qui la cernaient.
Il entretint, malgré des forces aussi importantes, des communications
libres entre Luxembourg, Thionville,
Sarrelouis,
Sarrebruck,
Bitche,
etc. S'il avait été secondé par quelques-uns des chefs sous ses ordres,
nul doute qu'il n'eût pris en flanc, comme il en avait conçu le projet,
l'armée ennemie qui couvrait les plaines de la Champagne.
Le bruit ayant couru à cette époque que Metz s'était
rendu, Napoléon demanda vivement à l'un de ses aides-de-camp : « Qui
commande dans cette ville? — C'est Durutte, lui fut-il répondu. — Je
n'ai jamais fait de bien à cet homme-là : Metz est
toujours à nous.
» En effet, les troupes étrangères n'y pénétrèrent
pas.
Dès que le général Durutte eut reconnu le gouvernement de Louis XVIII, ce souverain le confirma, dans son
commandement de la 3e division, le créa chevalier de
Saint-Louis le 27 juin, puis grand officier de la Légion d'honneur le 23 août
de la même année. Le maire de Metz se rendit
ensuite à la tête du corps municipal, accompagné d'un nombreux cortège
d'officiers de la garde municipale, chez le commandant de la 3e division militaire, pour lui offrir, au nom de
la ville, une épée d'or, en reconnaissance des services éminents que ce
général lui avait rendus pendant le blocus.
Le général Durutte n'hésita point à se prononcer en faveur de
Napoléon lors de son retour de l'île
d'Elbe. « L'apparition de Napoléon, dans les circonstances
présentes, est un malheur, dit-il à haute voix devant son ètat-major,
cependant, il n'y pas à balancer : le pays est menacé d'une nouvelle
invasion, notre devoir est de vaincre ou de mourir.
»
L'Empereur lui ayant confié le commandement de la 4e division du premier corps formant l'avant-garde
de la grande armée, le comte Durutte déploya un grand courage à Waterloo, où il reçut un coup de sabre qui lui fit une
large blessure à la tête, et un autre qui lui abattit le poignet droit.
Mis à la retraite après le second retour des Bourbons, il se retira dans une
propriété qu'il possédait en Flandre,
et y mourut le 18 avril 1827, à la
suite d'une longue et douloureuse maladie.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMar 20 Avr - 12:17

Maximilien Sébastien Foy est un général
du Premier Empire né à Ham
(Somme) le 3
février 1775
et mort à Paris le 28 novembre 1825.
Admis à l'École d'artillerie de La Fère dès l'âge de 15 ans,
puis de Châlons, il est reçu à 16 ans comme
sous-lieutenant en second au 3e régiment
d'artillerie.
Il fit ses premières armes en 1792, sous Dumouriez. C’est à Jemmapes en 1792 qu’il
mérite les grades de lieutenant et capitaine d'artillerie. En 1794, il est
arrêté par Joseph Le Bon à Cambrai
pour avoir soutenu la cause libérale. Sauvé par le 9 thermidor, il est
réintégré dans son grade.
Il fait les campagnes de 1796 et 1797 à l'armée du Rhin et obtient le grade de chef d’escadron, il n'a
pas encore 20 ans. Il est alors choisi comme aide de camp par le jeune
général Bonaparte. En 1799 il
obtient à l’armée d'Helvétie les grades d'adjudant
général puis de chef de brigade. En 1800, il
combat à l'armée du Rhin sous Moreau. Il fut nommé adjudant-général sur le
champ de bataille
de Diessenoffen en 1800, et justifia de plus en plus cet avancement dans
les campagnes suivantes.
Il devient en 1801 colonel du 5e régiment d'artillerie légère.
Après de nouvelles victoires en Italie, la
paix d'Amiens en 1802 le
rappelle en France.
Républicain convaincu et malgré son admiration
pour Bonaparte, il ne peut accorder son approbation au gouvernement, son
vote le consigne comme simple colonel pendant 7 ans. Lors de la mise en
jugement du général Moreau, une adresse où la conduite politique
de ce dernier était incriminée fut présentée à la signature du colonel
Foy, qui refusa de l'apposer en disant : « Qu'il était militaire et
non pas juge.
» Peu de temps après, il vota négativement pour
l'établissement du gouvernement impérial, lorsque le suffrage de l'armée
fut invoqué. Il continua de signaler sa valeur, ses talents et ses
vertus militaires en Italie, en Allemagne
et en Portugal.
En 1807,
il est envoyé à Constantinople pour organiser l'artillerie
turque, il se distingua à la défense des Dardanelles
contre la flotte britannique. Passé à l'armée du
Portugal, il est nommé général de brigade après la bataille de Vimeiro le 3
septembre 1808.
Foy fut choisi par le maréchal Masséna pour défendre auprès de Napoléon Ier la cause de l'armée de Portugal arrêtée sur les
bords du Tage
par des obstacles qu'il ne dépendait pas de sa valeur et de son
dévouement de surmonter. C'est à la manière non moins noble qu'habile,
dont il remplit cette mission honorable, qu'il dut d'être mieux apprécié
par le chef du gouvernement, qui le renvoya à l'armée avec le grade de général de division.
Placé dans une position plus avantageuse, le général Foy, pendant la retraite de
Portugal et les campagnes suivantes en Espagne,
notamment à la bataille des Arapyles
ou à la bataille de
Salamanque, 22 juillet 1812, au passage du
Duero, à Tordesillas, dans les affaires qu'il eut à
soutenir après la bataille de Vittoria. Il prend une
part active à toutes les campagnes de la péninsule et des Pyrénées
jusqu'à la bataille d'Orthez où il est gravement
blessé. Nommé inspecteur général d'infanterie en 1814, il se
rallie à l'Empire pendant les Cent-Jours.Les generaux Français 250px-Perelachaise-Foy-p1000367Les generaux Français Magnify-clip

Monument du général Foy au cimetière du Père-Lachaise.





Il commande alors la 9e d'infanterie (2e corps d'armée) dans la campagne de Belgique.
Il reçoit à Waterloo la 15e
blessure de sa carrière, il resta à son poste jusqu'à la fin de cette
journée.
Nommé en 1819
inspecteur général d'infanterie dans les 2e
et 16e divisions militaires, le général Foy
fut élu le 11 septembre de la même année membre de la Chambre des députés par
le département de
l'Aisne, il déploya un grand talent oratoire, défendit les principes
constitutionnels et les sentiments patriotiques, ne cessa de s'opposer
aux gouvernements de la Restauration. Ses
pairs l'ont honoré en érigeant une statue dans les couloirs de
l'Assemblée.Les generaux Français 250px-19« Les généraux qui semblaient réservés au plus brillant avenir
étaient Gérard, Clausel, Foy, Lamarque,
etc., c'étaient mes nouveaux maréchaux.
» (Napoléon à Sainte-Hélène.)
Ses Discours, avec notice biographique, ont paru en 1826. On a
aussi de lui une Histoire des guerres de la Péninsule sous Napoléon,
publiée en 1827,
Paris, 4 volumes in-8.
Le jeune Alexandre Dumas lui rendit visite le 1er avril 1823 et obtint
de lui la recommandation qui lui permit d'entrer au service du Duc
d'Orléans.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 21 Avr - 12:09

Pierre-Louis Binet, baron de Marcognet est un général
français né à Croix-Chapeau (Charente-Maritime) le 14
novembre 1765.
Cadet au régiment de
Bourbonnais, le 13 mars 1781, sous-lieutenant au même régiment au mois de
juillet, il fit les campagnes de 1781, 1782 et 1783 en Amérique,
sous Rochambeau.
Lieutenant en 1787, et capitaine en 1792, il
servit à l'armée du Rhin.
Le 14 septembre 1793, il se fit remarquer à la reprise du camp de
Budenthal, sur la Loutre, et reçut un coup de feu à la cuisse droite ;
il se signala de nouveau en novembre à Dettwiller,
sur la Sarre, en avant de Saverne.
Passé, le 7 fructidor an III, à la 10e
demi-brigade d'infanterie légère, il prit une part glorieuse à l'affaire de
Malche, le 21 messidor an IV ; le lendemain il fut nommé chef de
bataillon provisoire, et se trouva aux batailles de Neresheim
et de Geisenfeld.
Marcognet donna de nouveau son sang à la France à la reprise des
lignes de Weissembourg, à l'affaire de
Filigen, à la bataille de Biberach et au siège de Kehl, où il reçut un coup de feu au bras droit, et
fut nommé par le général
Pichegru, en l'an VII, chef de bataillon
titulaire à la 95e demi-brigade d'infanterie.
Promu adjudant-général chef de brigade provisoire le 26 floréal,
Marcognet fut confirmé dans ce grade au 108e régiment d'infanterie le 18
prairial an VIII, et fit la campagne de l'an IX, toujours à l'armée du Rhin; il combattit vaillamment à la bataille de Hohenlinden.
L'inspecteur général Grenier
disait de Marcognet, dans une note donnée en l'an X : « Officier
très-méritant sous tous les rapports, digne du commandement qui lui est
confié;
» et l'inspecteur général Tilly : « Officier
très-distingué, plein de zèle et d'activité, méritant sous tous les
rapports, et très-digne du commandement qui lui est confié. Les
connaissances de cet officier le rendent susceptible d'avancement.
»
Général de brigade le 11 fructidor an XI,
il fit partie, pendant les deux années suivantes, du camp de Montreuil.
Nommé membre de
la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII,
l'Empereur lui donna la croix d'officier de
l'Ordre le 25 prairial
suivant, et l'appela au commandement d'une brigade de la 3e division du 6e
corps de la Grande Armée, avec laquelle
il fit les campagnes de 1806 à 1807.
Créé baron de l'Empire en 1808, il
passa en Espagne
sous les ordres du maréchal Ney.
Marcognet se distingua dans plusieurs rencontres, notamment les 18 et
19 juin,
sous les murs d'Oviedo. Il continua à servir en Espagne dans les
années 1809,
1810, et
jusqu'au 6 août 1811, époque à laquelle l'Empereur le nomma général de division.
Le 6 février 1812, il prit le commandement de la 14e division militaire. Le 30 mai
1813, il fit partie du corps d'observation de l'Adige.
En 1814,
le gouvernement le mit en non-activité. Le 8
juillet, le Roi le nomma chevalier de
Saint-Louis, et grand
officier de la Légion d'honneur le 27
décembre.
Le 6
avril 1815,
il commanda la 3e division au corps
d'observation, et obtint sa retraite le 9
septembre suivant.
Admis dans le cadre de réserve le 7
février 1831,
il fut définitivement retraité en mai 1832.
Il mourut à Paris le 19
décembre 1854[1].
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMer 21 Avr - 12:15

Jean Maximilien Lamarque, né à Saint-Sever
(Landes) le 22 juillet 1770, mort du choléra
le 1er juin 1832, est un officier général français, qui a fait sa
carrière dans les armées de
la Révolution et de l'Empire, en particulier les guerres de Vendée et d'Espagne.

Les generaux Français 250px-20







//

Son
enfance et son éducation



La jeunesse de Jean Maximilien Lamarque se déroula dans une famille
très aisée, son père Pierre-Joseph Lamarque (1733-1802) était avocat au
parlement, procureur du roi au sénéchal de Saint-Sever.
Il est envoyé au collège des Jacobins de Saint-Sever, dont un de ses
oncles, Jean-Jacques Lamarque (1737-1809), était prieur, avant de
devenir directeur du grand séminaire de Dax, puis
vicaire général du diocèse. En 1791, il refusera de prêter
serment et sera persécuté pendant la Terreur.
Jean Maximilien y fit d'excellentes études.
Révolution
française



Son père Pierre-Joseph
Lamarque (1733-1802) est élu député du Tiers-État aux États généraux de 1789, prêta le Serment du Jeu de paume, puis fit
partie de l’Assemblée nationale Constituante.
Dès mars 1790, le jeune Jean Maximilien qui est âgé de 20 ans, quitte
sa ville natale, pour rejoindre son père à Paris et parfaire ses études
en suivant entre autres les cours de Chaptal, La Harpe et Chamfort. Il se mêle
fiévreusement à la vie politique de la capitale, et s'engage en 1792
comme simple soldat. Peu après, on le retrouve à la tête du bataillon
qui met au pillage la cathédrale de Vabres, arrachant les marbres
pour recueillir dans un monument les manes de Marat,
avant d'incendier l'édifice.
Au début de 1793 il est au 4e bataillon
de volontaires des Landes.
Sa
vie militaire et son ascension [modifier]



Guerres de la
Révolution française [modifier]



Nommé lieutenant le 3 avril 1793, il devient le 13 mai 1793,
capitaine de grenadiers dans la fameuse colonne infernale de la Tour d'Auvergne
à l’armée des Pyrénées occidentales.
Il s'y distingue particulièrement en investissant, le 24 juillet 1794,
avec des effectifs réduits, la place de Fontarabie défendue pourtant par 1700 hommes.
Le 21 thermidor an II, il est promu chef de bataillon et sert dans l’armée du Rhin. Il participe avec éclat aux batailles d'Engen (3 mai 1800), de Messkirch (5 juin 1800), d’Hochstaed
(19 juin 1800), de Hohenlinden enfin
(3 décembre 1800) où il se couvre de gloire, ce qui lui valut, à la
demande du général Moreau, de recevoir, en février 1801, les épaulettes
de général de brigade des mains de Bonaparte.
Guerres
de l’Empire


Les generaux Français 200px-Gal_LamarqueLes generaux Français Magnify-clip

Statue du général Lamarque à Saint-Sever





Il participe par la suite aux campagnes de l'armée impériale, se
distinguant en particulier à Austerlitz où il commandait une
brigade du 7e corps du maréchal Augereau. Il quitte alors la Grande
Armée pour suivre, avec le maréchal Masséna, Joseph Bonaparte en Italie, et il participe au siège de Gaëte. Installé sur le trône de Naples, Joseph
le 6 décembre 1807, nomme Jean Maximilien Lamarque son chef d’état-major,
avec rang de général de division.
Lorsque le maréchal Murat,
grand-duc de Berg et de Clèves, succède à son beau-frère au royaume de
Naples, Jean Maximilien Lamarque se charge le 18 décembre 1808 de
prendre l'île de Capri, dont la garnison anglaise aux ordres d'Hudson
Lowe, le futur geôlier de l'Empereur à Sainte-Hélène, narguait la
présence française — le drapeau britannique étant visible des fenêtres
même du palais royal. Ce fut vu comme l'une des plus belles actions des
guerres impériales, demandant courage, audace et intelligence. De par sa
configuration naturelle, l'île semblait imprenable ; entourée de
rochers à pic couronnés par les défenses ennemies fortement armées
d'artillerie, on ne pouvait l'investir que par escalade et sous le feu
nourri d'une garnison nombreuse. Lamarque en entreprit l'escalade à la
tête de ses hommes, faisant enlever les échelles et retirer les navires
pour ôter toute possibilité de repli ; il ne restait donc plus aux
Français qu'à se faire décimer sur place ou à vaincre, et c'est
baïonnette au canon qu'ils réussirent après plusieurs tentatives à
enfoncer les défenses anglaises, imposant à l'ennemi une capitulation
laissant aux mains des troupes françaises magasins, munitions et
ateliers. Rendant hommage à la valeur de ses adversaires, le général
Lamarque accorda la liberté aux Anglais qui quittèrent l'île sans armes
ni bagages.
Le général Lamarque quitte le royaume de Naples pour rejoindre dès
1809, avec sa division, l'armée du prince Eugène de Beauharnais en Italie
du Nord. Il investit Leybach où il fait
4000 prisonniers et prend 65 pièces d'artillerie, puis rejoint la Grande
Armée à Lobau,
et participe brillamment à la bataille de Wagram où, dans le feu de l'action, il a
quatre chevaux tués sous lui.
Il fut nommé baron d'Empire par lettres patentes délivrées le 4 juin
1810.
Par la suite l'affaire d'Espagne mobilisant les forces françaises,
Jean Maximilien Lamarque se retrouve donc aux côtés du roi Joseph et, le
8 février 1812, remporte avec sa division la bataille
d'Altafulla.
Restauration
et Cent-Jours



Lors de la première Restauration, le général
Lamarque se rallie, sans enthousiasme, aux Bourbons, mais, fasciné par
la personnalité de l'Empereur, il le suit durant les Cent jours, chargé
de pacifier la Vendée qui s'était à nouveau insurgée
dès l'annonce du retour de l'île
d'Elbe. Le général Lamarque réussit parfaitement sa mission et
désarma les insurgés, à telle enseigne que leurs chefs lui proposèrent,
après la signature de la paix de Cholet,
de servir " sous ses ordres, comme Français, pour empêcher toute
tentative des puissances étrangères qui auraient pour but de démembrer
la France
".
La carrière militaire du général Lamarque s'arrête à la chute de
l'Empire. Proscrit sous la seconde Restauration, il ne regagne la France qu'à la
suite de l'ordonnance royale du 20 octobre 1818. Maintenu en
disponibilité, il est mis à la retraite par Charles X, le 30 juin 1830. En récompense de ses
services passés, mais peut-être aussi de son opposition au pouvoir de la
Restauration, Louis-Philippe, nouveau roi des
Français, l'élève, le 21 août 1830, à la dignité de grand-croix
de la Légion d'honneur.
Sa vie
politique : de bonapartiste à libéral



Jean Maximilien Lamarque] [[décembre|décembre]] [[1828|1828]]" valign="top"]]" valign="top"]

Parlementaire français
Naissance
Décès
MandatDéputé
Début du mandat22 décembre 1828
Fin du mandat1er juin 1832
CirconscriptionLandes
Groupe parlementaireRestauration:
Libéral (gauche)

Monarchie de Juillet:
Républicain (gauche)

Jean Maximilien Lamarque fut également écrivain et député, opposant
libéral au gouvernement de la Restauration.
Durant son exil en Belgique d'abord puis en Hollande, il s'adonne à
la littérature en traduisant en vers les poèmes d'Ossian, de
James Macpherson que sa famille fit plus tard éditer.
Dans la préface, il dépeint les mœurs des Calédoniens et étudie leur
littérature, et la traduction de ces cinq chants d'Ossian dénote d'une
grande culture et d'un romantisme éclairé. Établissant des comparaisons
avec Virgile,
Le
Tasse, Milton voire Voltaire,
Lamarque fait également un parallèle avec Homère
qu'il connaît parfaitement.
De retour en France lorsque Louis-Philippe Ier prend le pouvoir, le
général Lamarque, se passionne pour l'agriculture, et met à profit la
fortune qu'il a gagnée pendant la Révolution pour acheter métairies,
moulins et terres diverses, pensant, comme il le dit lui-même aider par
ses travaux d'agronome à " humaniser " le sol aride de la Lande. En bon
disciple des physiocrates, il étudie le
moyen d'améliorer la condition des ruraux en préconisant l'amendement
des terres, le système de l'assolement et en donnant au maïs une
place de choix. Pressenti pour entrer à la Société d’agriculture des
Landes, il y est reçu le 8 juillet 1827, et décrit dans son discours de
réception ses efforts et ses tentatives en matière d'agronomie.
Parallèlement et bien qu'il critiquât la bourgeoisie industrielle de
son époque qu'il considérait à tort ou à raison comme repoussant avec
mépris et obstination tout ce qui n'était pas productif de richesses
immédiates, Jean Maximilien Lamarque étend sa réflexion et publie en
1825 un mémoire sur Les avantages d'un canal de navigation parallèle à
l'Adour

permettant en quelque sorte de désenclaver le Piémont pyrénéen et les
territoires formant la haute vallée de la Garonne et le bassin de
l'Adour. Ce ne fut certes qu'une simple spéculation intellectuelle sans
suite pratique, mais qui a néanmoins eu le mérite de poser le problème
de l'ouverture de ces régions à une économie de libre-échange avec
l'extérieur voire l'étranger par le port de Bayonne.
À côté de ces considérations économiques, il se peut également que ce
mémoire, en souvenir des problèmes posés par la guerre d'Espagne
à laquelle Lamarque avait pris part durant de longues années de façon
active, ne soit pas entièrement dénué d'arrière-pensées militaires et
stratégiques.
Sans commandement militaire depuis 1815 et retiré à Saint-Sever, Jean
Maximilien Lamarque s'intéressa à la politique, trouvant dans cette
activité un exutoire à son inaction forcée. Opposant systématique,
depuis son retour d'exil, à la branche aînée des Bourbons à
qui il reprochait un pacifisme avilissant à ses yeux, et par fidélité
également à l’Empire dont il pensait une restauration toujours possible
en la personne du roi
de Rome il se présenta dès 1820 aux suffrages de ses concitoyens
mais ne rencontra tout d'abord que des échecs, tant dans le collège
électoral de Saint-Sever que dans celui de Mont-de-Marsan. Il lui fallut attendre
juillet 1828 et le décès du marquis Du Lyon, ancien maire de
Mont-de-Marsan, pour que des élections partielles lui permissent d'être
député en battant le 23 décembre 1828, le baron de Poyferré de Cère. Il
est réélu par le collège électoral de Mont-de-Marsan le 23 juin 1830,
contre le baron d'Haussez, après que le ministre Polignac a dissout la Chambre
le 16 mai.
Il rallie la monarchie de Juillet grâce à laquelle
il espère voir s'installer un véritable régime libéral, tout en
continuant cependant à déplorer un pacifisme qu'il considère toujours
comme incompatible avec la grandeur de la France. S’il continue à siéger
à la gauche de la Chambre, il n'en reste pas moins un homme du juste
milieu, considérant que les vrais libéraux sont à la fois la cible des ultras, nostalgiques de
l'Ancien Régime, et des extrémistes qui veulent 1793. Il est donc peu
probable que les manifestations qui accompagnèrent ses obsèques eussent
eu l'assentiment de cet homme d'ordre.
Fin de sa vie [modifier]


Lamarque est mort du choléra
le 1er juin 1832 et ses obsèques furent prétexte à l’insurrection
républicaine de 1832 (et qui sert d'arrière plan à une partie des
"Misérables" de Victor Hugo), réprimées par la troupe ; leur ampleur fut
telle que Louis-Philippe aurait même envisagé de quitter Paris.
Épilogue curieux pour une vie faite certes de contrastes, mais qui
termine néanmoins sa course là où elle avait commencé, dans la chapelle
familiale d'Eyres-Moncube, édifiée sur cette terre de Chalosse
qui était la sienne.
Avis de
Napoléon


Les generaux Français 200px-Monument_fun%C3%A9raire_LamarqueLes generaux Français Magnify-clip

Monument funéraire du général Lamarque, à Eyres-Moncube





« Les généraux qui semblaient devoir s'élever étaient Gérard, Clausel, Foy, Lamarque, etc. C'était mes
nouveaux maréchaux.
»
« Lors des dernières insurrections de la Vendée, le général
Lamarque que j'y avais envoyé au fort de la crise, y fit des merveilles
et surpassa mes espérances.
»
« Fût-ce, de la part de Lamarque, ignorance du véritable état des
choses, ou pure fantaisie du vainqueur ? toutefois, le voilà dans
l'exil : il est au nombre des trente-huit. C'est qu'il est plus facile
de proscrire que de vaincre.
» (Napoléon à Sainte-Hélène.)
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyJeu 22 Avr - 11:37

François-Xavier Donzelot (né le 7
janvier 1764
à Mamirolle,
Doubs - mort en 1843) était un
militaire français, général de brigade, puis de division dans les armées de la Révolution et de l'Empire.

Les generaux Français 250px-21







//

Une brillante carrière
militaire



François-Xavier Donzelot, fils de François Donzelot et de Jeanne
Baptiste Maire, entre au service en 1785, dans le régiment Royale-La-Marine
- formé le 20 décembre 1669 - alors
en garnison à l'île de Corse. Quelques années après, il quitta ce régiment
pour être attaché à 1'état-major
du gouvernement militaire de l'Alsace. Il
fut employé au ministère de la guerre, et fut nommé, en 1792,
sous-lieutenant au 21e régiment de cavalerie.
En 1793,
il rentre dans le service actif et va participer à nombre des campagnes
qui ont illustré les armes françaises. Il est lieutenant au 22e
chasseurs à cheval, puis adjudant-général chef de bataillon dans la même
année, et adjudant-général chef de brigade le 4 juin 1794.
Il fit avec distinction les campagnes de la Révolution française sous Pichegru, son compatriote et son ami, et sous Moreau. Donzelot sert à l'armée du Rhin, fait la campagne d'Allemagne, sous les généraux
Desaix et Moreau, et était à la brillante retraite de ce
dernier, en en commandant l'aile droite. Il fit, comme adjudant
général, la campagne de
Hollande, sous les ordres du général Pichegru. En 1797, il fut
blessé deux fois à l'attaque
du pont d'Huningue.
Nommé chef d'état-major à l'expédition d'Irlande, il fit la
campagne d'Égypte, et se signala à la bataille de
Sediman, à la bataille d'Héliopolis et au siège du Caire.
Dans le dernier conseil de guerre de 1799, il parla
contre l'évacuation de l'Égypte
et proposa de faire la guerre dans la Haute-Égypte, à la manière des Mamelouks,
en attendant des renforts.
Nommé général de brigade le 23
juillet 1799,
à son retour en France, il fut adjoint au ministère de la guerre du prince Berthier, puis employé aux
camps de Bayonne,
de Brest
et à l'armée d'Italie en 1804 et 1805. Nommé général de brigade à titre provisoire le 23 juin
1799, le
comte Donzelot le devient officiellement le 29 mars 1801.
Il va mener une brillante carrière dans les armées de Napoléon. Compagnon
de Desaix, avec lequel il s'est
illustré au cours de la Campagne d'Égypte. Il fit sous Masséna les campagnes de 1806 à 1807 et
s'illustrera encore à l'armée de Naples, au siège de Gaète (1806).
L'adjudant général Donzelot prit part à presque toutes les affaires et
s'y distingua par son courage et son sang-froid.
Le 6 décembre 1807, François-Xavier Donzelot devient général de
division.
Gouverneur des
îles Ioniennes (1808-1814)



Reconnu comme étant le meilleur spécialiste du service de l’État-major
de son temps et pour ses qualités de gestionnaire, il occupa des
responsabilités en tant que gouverneur des îles Ioniennes (1808-1814).
L'habileté que le général Donzelot avait montrée dans les différents
postes qu'il avait occupés, et son caractère ferme et intègre avaient
été les motifs de cette nomination.
Il était sous les ordres du maréchal Masséna, lorsqu'il fut envoyé dans l’île de Corfou
après l'occupation par la France de la République des Sept-Îles. D'abord
principal adjoint du général Berthier, le frère du Maréchal, il le remplace le 28 mars 1808. Son
autorité dans les îles Ioniennes fut pleine de sagesse et de modération.
Héros à
Waterloo



En 1814,
les îles Ioniennes ayant été cédées aux Britanniques
par les traités, le général Donzelot fut obligé de quitter son
gouvernement des îles Ioniennes. Rappelé en 1814, Louis XVIII le nomma grand officier de la Légion d'honneur.
En 1815,
Waterloo fut témoin de son intrépidité
comme de celle de tant de braves qui y périrent. Abandonné par le chef
d'état-major de sa division - la 2e division d’infanterie - l’adjudant
commandant Devienne, et par ses officiers, - les maréchaux de camp
commandant les brigades étaient le général baron Schmidt
et le général baron Aulard - Donzelot
resta seul sur le champ de carnage, et se retira derrière la Loire avec les restes de l'armée qui n'avaient pas
abandonné leurs drapeaux. Il en fut nommé le chef d'état-major général,
en remplacement du maréchal Soult.
Gouverneur de la
Martinique (1817-1826)



Le comte Donzelot poursuivit sa carrière après la Restauration.
Désigné en 1816,
parmi les inspecteurs généraux qui devaient réorganiser l'armée sous le
ministère du duc de Feltre, il achevait sa tournée lorsque Louis XVIII, qui avait su apprécier son caractère
et ses talents, le nomma gouverneur de la Martinique,
poste qu'il occupera de 1817 à 1826. (gouverneur civil et militaire de la Martinique
le 31
octobre 1817,
il demanda son rappel en 1825).
Les premiers actes de son administration, empreinte du caractère de
sagesse dont il avait donné des preuves fréquentes durant sa carrière,
lui concilièrent d'abord l'affection et l'estime des colons de la
Martinique.
Malheureusement, il ne réussit pas à faire régner la concorde entre
les colons blancs et les gens de couleur libres, qui se font constamment
une guerre sourde et animée. Sans cesse harcelé par les propriétaires
blancs qui voulaient exploiter à leur profit tous les éléments de
prospérité qu'offre la colonie, et jouir seuls de la liberté, Donzelot
se laissa trop facilement persuader que les gens de couleur libres
étaient animés de l'esprit de révolte et travaillaient à faire subir à
la Martinique le sort de Saint-Domingue
En 1826,
Donzelot fut remplacé et il se retira à Mamirolle,
où il a passé sa retraite en mécène,
entouré d’artistes et d’écrivains. ll fut un important donateur pour
l’église de son enfance, pour le musée des Beaux-Arts de Besançon
et pour la commune de Neuilly-sur-Marne, où se trouvait son
château de Ville-Évrard où il mourut le 11 juin 1843 et où se
dresse encore son tombeau.
Son nom est inscrit sur le côté Est de l'arc de triomphe de l'Étoile.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyLun 26 Avr - 12:07

Nicolas SCHMITZ est Les generaux Français Nicola10
le 11 avril 1768 à Hémering.
(Guessling-Hémering, 57380, département de la
Moselle)
Vous avez ici un portrait de Nicolas Schmitz (portrait d'un des Généraux de Napoléon, le
Général Schmitz
)
Visionnez le portrait
dans sa taille d'origine (propriété
de la famille Schmitz)
Nicolas SCHMITZ se marie le 26 Février
1812
avec Marie Adélaïde Luce Rigaudeau Jublin (4 avril 1790 -
18 Septembre 1872).

Du mariage de Nicolas SCHMITZ et de Marie Adélaïde Luce Rigaudeau
Jublin naîtront quatre fils:


  • Achille Dominique SCHMITZ (18 Novembre 1813 - mort à Sébastopol
    le 6 Octobre 1854), Capitaine du génie militaire.
    Son coeur repose dans le caveau famillial de Pontoise).
  • Eugène Juste SCHMITZ (16 Avril 1815 - 24 Mai 1896), Ingénieur
    des Mines
  • François-Xavier Léon SCHMITZ (10 Novembre 1816 - 5 Février
    1890), Intendant militaire sous Napoléon III.
    Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.
  • Isidore-Pierre
    SCHMITZ
    (21 Juillet 1820 - 2 Février 1892 à Paris), Général
    de Division
    sous Napoléon III.
    Il repose au cimetière communal de Pontoise (carré A), dans
    l'obélisque (caveau famillial)


A cette époque Nicolas SCHMITZ -qui, deux ans auparavant, a été fait
Chevalier de l'Empereur Napoléon Ier- est colonel du régiment d'Illyrie1.
Peu de temps avant la fin de cette année 1812, il sera gravement
blessé par un coup de feu qui lui traverse la jambe droite à la bataille
de Krasnoë2 (en Russie, 18 Novembre 1812).
Et, un an après son mariage, Nicolas SCHMITZ
devient général de brigade par décret impérial (16 Juin
1813).


Vous trouverez sur les pages de ce site qui concernent le général
Nicolas Schmitz des informations détaillées sur l'histoire de ce
Général de Napoléon
au travers de sa carrière
militaire
, ainsi que par les titres
et décorations reçus par Nicolas Schmitz durant ses années
d'engagement au service de l'Empereur Napoléon Ier. Vous
pourrez également en apprendre d'avantage sur les campagnes
et les actions d'éclats de ce militaire de carrière, engagé
volontaire à l'âge de 18 ans. Ce soldat de Napoléon Ier
devenu Général de Brigade aura été plusieurs
fois grâvement blessé.


Le général SCHMITZ mis en retraite après la Seconde
Restauration (Louis XVIII) meurt le 8 janvier 1851
dans sa 83èmeannée au 11 rue Neuve-Coquenard (actuelle rue
Lamartine) à Paris.

Le Général SCHMITZ repose au cimetière de Pontoise.
La ville de Pontoise lui a dédié une stèle
(obélisque) au cimetière de Pontoise
(Ile de France,
département 95).
Nicolas Schmitz fut le Commandant de la garde nationale de
Pontoise
de 1831 à 1841.

Tout en haut de cette obélisque3 du cimetière de
Pontoise
, un oeil attentif pourra noter la présence, taillées
dans la pierre de l'obélisque, des armes et armoireries des
Barons SCHMITZ
, ainsi que les médailles de Nicolas
baron Schmitz
.
Cette stèle en forme d'obélisque est située dans le
carré A
du cimetière de Pontoise (sur la
droite de l'allée principale).




On peut lire sur cette-même obélisque
sise au Cimetière de la Ville de Pontoise
la mention suivante:
ICI
REPOSE NICOLAS
SCHMITZ décédé le 8 janvier 1851
dans sa 83èmeannée.
SOLDAT A L'AGE DE 18 ANS
GENERAL
BARON DE L'EMPIRE
COMMANDEUR
DE LA LEGION D'HONNEUR
CHEVALIER DE LA COURONNE DE FER ET DE ST LOUIS
COMMANDANT
DE LA GARDE NATIONALE
DE PONTOISE
DE 1831 à 1841




Les generaux Français Obelisque_schmitz_cimetiere_pontoise
Obélisque en l'honneur du Général Nicolas Schmitz,

(général de Napoléon, premier empire)
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMar 27 Avr - 12:44

Révolution et Empire

MAURIN Antoine, Lieutenant général,
baron de l’Empire (1771-1830)

Lieutenant général et baron de
l’Empire





lieutenant-général, né le 19 décembre 1791, à
Montpellier (Hérault). Entré au service comme chasseur dans le 20eme
régiment de chasseurs à cheval le 23 juillet 1792, il fit les campagnes
de 1792, au commencement dé l’an II, à l’armée du Nord.

Passé a celle de Sambre-et-Meuse, il y servit avec
distinction pendant les ans II, III et IV, fut nommé adjoint à
l’adju-dant-général Mireur, le 29 germinal an II, et se fit remarquer au
siège de Maëstricht et au combat de la Roër, où il passa un des
premiers la rivière à la nage pour s’élancer dans les retranchements
ennemis :

En l’an III, il commandait trois compagnies dé
grenadiers de l’avant-garde, et contribua par son courage à la prise de
cette ville et à celle de 800 Autrichiens.

Sous-lieutenant au 20eme de chasseurs à cheval, par
décret de la Convention nationale en date du 27 fructidor ah III, il
commandait une des quatre compagnies de grenadiers qui passèrent le
Rhin, dans les barques, à Bendorff, pendant la nuit du 11 au 12 messidor
an IV, pour aller couper la retraite à un corps de troupes de 4,000
Autrichiens qui campaient dans la plaine de Neuwied. Ces compagnies,
après avoir fait 200 prisonniers, pris une redoute armée de plusieurs
pièces et enlevé les bagages du général ennemi, soutinrent dans Bendorff
les efforts de ces 4,000 hommes pendant plus de quatre heures, et
jusqu’à ce qu’un pont établi sur le Rhin permît de venir à leur secours.

Les generaux Français 752028MaurinPC

Il se distingua de nouveau, à l’attaque de Limbourg, sur
la Lahn, et fut nommé lieutenant sur le champ de bataille par le
général en chef Jourdan.

Le 11 vendémiaire an V, à la bataille de Biberach, il
reçut un coup de sabre à l’épaule et passa ensuite à l’armée d’Italie,
avec laquelle il fit la campagne de l’an V.

Le 29 ventôse, à la prise de Gradisca, il passa un des
premiers l’Isonzo, sous le feu de l’ennemi, pour aller avec les
grenadiers former l’investissement de cette place, et obtint le grade de
capitaine qui lui fut donné sur le champ de bataille par le général en
chef Bonaparte. Dès le 15 germinal, il était passé auprès du général
Bernadotte, qui l’avait choisi pour aide-de-camp.

Il servit, en cette qualité, depuis cette-époque jusqu’à
l’an X, aux armées d’observation sur le Rhin et de l’Ouest, fut nommé
chef d’escadron par arrêté du Directoire et devint adjudant-général le 3
thermidor suivant.

Le 4 floréal an X, le premier Consul le nomma chef de
brigade du 24e régiment de chasseurs à cheval. De l’an X à l’an XI, il
fut employé dans la 11eme division militaire, et créé membre de la
Légion d’Honneur le 19 frimaire an XII, et officier de l’Ordre le 25
prairial suivant.

Il fit les guerres de l’an XIV, de 1806 et partie de
1807, en Italie et à la grande armée, et fut nommé général de brigade le
25 juin 1807.

Appelé au commandement d’une brigade de cavalerie au
corps d’observation de la Gironde, sous les ordres du général Junot, il
entra en Portugal le 15 septembre suivant.

Créé baron de l’Empire le 17 mars 1808, il était au lit,
malade ; lors de la prise de Faro, les Anglais le firent transporter à
bord de leur flotte, et il resta prisonnier jusqu’au 4 septembre 1812,
époque de sa rentrée en France.

Mis en disponibilité et destiné à servir à la grande
armée le 11 février 1813, il fut employé à la 4e division du 2e corps de
cavalerie de la grande armée le 1er mars, passa à la 2e division du
même corps le 15 avril, et revint à la 4e division le 31 mai suivant.

Créé commandant de la Légion-d’Honneur le 28 septembre,
il fut mis en disponibilité le 15 décembre, et fut de nouveau employé au
2eme corps de cavalerie le 30 du même mois.

Attaché aux divisions de cavalerie, à Versailles, le 6
janvier 1814, il fit la campagne de France, et fut promu au grade de
général de division le 19 février suivant. Le même jour, l’Empereur lui
confia le commandement de la 2e division de cavalerie légère du 2e corps
de cavalerie, et c’est à la tête de ces troupes qu’il termina la
campagne de 1814.

Après la rentrée dés Bourbons, il fut nommé commissaire
du roi pour la rentrée des prisonniers de guerre, reçut la croix de
chevalier de Saint-Louis, et fut mis en non-activité le 10 janvier 1815,
puis nommé par le gouvernement royal chef d’état-major du 2e corps de
l’armée commandée par le duc de Berry, le 19 mars 1815.

L’Empereur, en rentrant dans ça capitale, lui confia,
par décret du 31 du même mois, le commandement d’une division de
cavalerie au 4e corps d’observation , devenu 4e corps de l’armée du
Nord. C’est à la tête de ces troupes qu’il fit la campagne des
Cent-Jours en Belgique, et qu’il fut blessé d’un coup de feu qui lui
traversa la poitrine au-dessus du sein gauche, le 16 juin au soir, à la
bataille de Ligny.

Mis en non-activité au mois de septembre suivant, il fut
compris comme disponible dans le cadre de l’état-major général de
l’armée le 30 décembre 1818.

Louis XVIII lui confia le commandement de la 15e
division milifaire le 20 janvier 1819.

Disponible le 30 mai 1820, il fut admis à la retraite le
Ier janvier 1823, et se trouvait encore dans cette position lorsque la
révolution de Juillet éclata.

Le général Maurin offrit ses services et fut employé
pendant quelques jours au ministère de la guerre. C’est par lui
qu’étaient signées les dépêches télégraphiques qui apportèrent l’ordre
aux officiers généraux commandant les divisions militaires d’arborer les
trois couleurs.

Chargé provisoirement du commandement de la lere
division militaire, il fut confirmé dans ce commandement, le 18
septembre 1830, par le nouveau gouvernement.

Remplacé, le 25 du même mois, par le général comte
Pajol, le généralMaurin mourut le 4 octobre suivant.

Son nom est inscrit sur le côté Ouest de l’arc de
triomphe de l’Étoile.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyVen 30 Avr - 17:59

André-Philippe Corsin (31 août 1773 - Piolenc (Comtat Venaissin) ✝️ 18 juin 1854 - Piolenc (Vaucluse)) était un militaire
français
des XVIIIe et XIXe siècles.




//





Corsin, entré au service le 8 mars 1789 comme soldat dans le régiment du Perche-Infanterie,
où il fut fait caporal-fourrier,
le 1er mars 1791, et sergent,
le 27 mai
1795. Il
devint adjudant-sous-officier
dans la légion de police
générale, le 8 juin suivant, et y fut fait capitaine,
le 8 septembre 1796. Il passa avec ce dernier grade dans le 12e régiment d'infanterie légère, le 18
octobre 1798.
Il avait fait en ces diverses qualités les campagnes de 1792, 1795, 1794 et 1795, aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse. Il avait été
blessé au bras droit, d'un éclat d'obus, à la bataille
de Pirmasens, le 22
septembre 1793,
et d'un coup de feu au pied gauche à la bataille de Fleurus, le 16 juin 1795.
En 1796,
il fit partie de l'expédition d'Irlande, sous le général Hoche, et fut
embarqué à Dunkerque sur le bâtiment la Charlotte :
cette expédition échoua.
Il suivit ensuite l'armée du Nord en 1796 et 1797, celles de 1798 à 1801 aux armées d'Italie du Rhin, et enfin celles de 1804 et 1805 aux armées de l'Ouest et de Hollande.
Nommé, le 19 juin 1806, chef de bataillon au 12e régiment d'infanterie légère dans lequel il
était capitaine, il prit part avec la Grande Armée aux affaires de Prusse (1806)
et de Pologne (1807),
et obtint la décoration de la Légion d'honneur le 8 avril
de cette dernière année, à la suite de la bataille d'Eylau, où il s'était distingué.
À Dantzig (1807)


Le 20
mai suivant, une division prusso-russe, forte de 6 000
hommes, ayant débarqué dans l'île de Nehrung,
avec le projet de se jeter dans la place de Dantzig assiégée par l'armée
française, força et mit en déroute le 2e régiment d'infanterie légère. M. Corsin
arrivant sur ces entrefaites avec son bataillon,
forma sa troupe en colonne, se précipita brusquement au
milieu de l'ennemi, et, malgré la supériorité numérique de celui-ci, il
l'obligea, après un combat opiniâtre, de quitter le champ de bataille dans le plus grand
désordre, et de se retirer en toute hâte sous la protection d'une escadrille
et des batteries du fort Wasser. La
perte des Prusso-russes, en cette occasion, s'éleva à 1 000 hommes tués
ou blessés : le commandant de leur colonne fut trouvé parmi les morts.
Témoins de cet exploit, le maréchal Lannes et le général Oudinot (depuis maréchal d'Empire) donnèrent des éloges à
la conduite du chef de bataillon Corsin et le recommandèrent à Napoléon Ier : aussi fut-il récompensé par le grade de colonel
« à la suite » du 12e
léger, pour prendre rang le 3 juin 1807.
Le 23
mai de la même année, il était de tranchée
avec son bataillon devant Dantzick, lorsque le 22e
régiment d'infanterie de ligne qui s'y trouvait également fut
surpris et attaqué par 2 bataillons de grenadiers prussiens. Ceux-ci après
s'être emparés de la tête de sape et avoir égorgé les mineurs,
se préparaient à enclouer les canons. Le commandant Corsin, sans en
avoir reçu l'ordre et de son propre mouvement, fond sur l'ennemi avec
ses voltigeurs, franchit la contrescarpe,
descend dans le fossé de la place sous le feu croisé des assiégés, oblige les grenadiers prussiens
d'abandonner leur prise, et les poursuit jusqu'aux poternes ;
il reçut pendant cette action plusieurs balles dans ses vêtements et
eut le bras gauche fracturé par un coup de feu.
Le maréchal Lefebvre qui
dirigeait le siège ayant signalé à Napoléon ce beau fait d'armes, le
colonel Corsin fut élevé, le 23 mars 1808, à la
dignité de baron de l'Empire,
avec une dotation de 4 000 francs de revenu. Il
fut aussi nommé, le 28 de ce mois, colonel
titulaire du 4e régiment d'infanterie légère. Il fut créé officier de
la Légion d'honneur le 28 juin
suivant.
En Espagne (1808-1811)


Il passa la même année à l'armée d'Espagne avec son régiment et l'y commanda avec
distinction en Espagne
et en Portugal
pendant cette campagne et celle de 1809.
Il se signala de nouveau à la bataille de Burgos, et sa conduite, en cette occasion,
lui valut le titre de commandant
de la Légion d'honneur, le 12
novembre 1808.
Il fut blessé à l'affaire de la Corogne, le 16
janvier 1809.
Le 29
mars suivant, le 4e régiment
d'infanterie légère ayant été chargé d'attaquer les redoutes de gauche qui couvraient la
ville d'Oporto, fut repoussé jusqu'à trois fois de
suite; tous les officiers supérieurs et la plus grande
partie de ce régiment étaient déjà hors de combat, lorsque le colonel
Corsin, qui avait eu à peine le temps de se faire panser d'un coup de
mitraille reçu à la cuisse droite, reparait à la tête des siens porté à
bras par ses sapeurs ; après avoir relevé le courage de ses
soldats, il tente une quatrième attaque qui réussit, enlève les
redoutes, culbute l'ennemi et pénètre en vainqueur dans la ville,
toujours porté par ses sapeurs.
Cette glorieuse action et les éloges
qu'il reçut du maréchal Soult lui valurent le grade de
général de brigade (15 octobre 1809). Il en
remplit les fonctions à l'armée d'Espagne en 1809, 1810 et 1811. Il fut
blessé à Villafranca (Galice) et
fut mentionné honorablement dans le rapport du général-comte d'Orsenne, général
en chef de l'armée du nord d'Espagne.
M. Corsin fit aussi, avec la Grande Armée, la campagne de Russie (1812), et s'y
conduisit, en plusieurs occasions, avec sa bravoure accoutumée. Pendant
la retraite de Moscow, il fut fait prisonnier de guerre à Orcha (Lituanie)
le 20 novembre et conduit à Saratov
près de la Volga.
Restauration et Cent-Jours


Il est rentré en France le 6 août
1814, et a
été créé chevalier de
Saint-Louis le 24 du même mois. Il a été employé dans la 8e division militaire.
Il commandait à Antibes lorsque Napoléon Bonaparte
revint de l'île d'Elbe en 1815. Le 1er mars, quinze hommes de l'expédition de ce
dernier se présentèrent, au nom de Buonaparte, pour qu'il les laissât
entrer dans cette place. Le général Corsin les reçut en les faisant
désarmer. Il fit ensuite arrêter et emprisonner un officier envoyé par
l'ex-empereur pour sommer la ville de se rendre, et s'assura aussi de la
personne d'un autre officier qui était venu l'inviter à venir au Golfe-Juan
près de Bonaparte. Après le 20 mars
et lorsque celui-ci avait ressaisi le sceptre impérial, Corsin prit
encore du service, ayant été investi, en juin 1815, du
commandement d'une division d'infanterie
dans le 2e
corps de l'armée du Nord, il eut 2 chevaux tués sous lui à la bataille de
Fleurus (16 juin).
En 1816,
le gouvernement lui confia le commandement du département de
Vaucluse (8e division militaire) et il avait celui des Bouches-du-Rhône, lorsque Louis XVIII le créa grand
officier de la Légion d'honneur (mai 1821). Le 17 août
1822, le
roi lui conféra le titre de vicomte
avec dispense du droit de sceaux.
Le 12 février 1823, il reçut le commandement d'une brigade dans le 2e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du duc d'Angoulème. Créé le 23
juillet suivant lieutenant-général,
il a commandé une division au même corps pendant le reste de la campagne, après avoir été cité avec
éloge à l'ordre de l'armée pour la prise de Lorca (Murcie) et le combat de Campillo. Le 4
décembre 1824,
il obtint la décoration de chevalier
de l'Ordre de
Saint-Ferdinand d'Espagne (4e classe).
De retour en France, il fut nommé inspecteur général pour le 8e arrondissement d'inspection d'infanterie, le 17 mai 1826 et pour
le 5e arrondissement, le 7 mai 1828.
En août 1830, le lieutenant-général du royaume (Louis-Philippe
d'Orléans) lui donna le commandement de la 8e
division militaire d'où il a été peu de temps après révoqué pour être
mis en disponibilité. Il se retira alors dans sa ville natale.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyLun 3 Mai - 14:14

Marie Joseph Delort, né le 28 septembre 1769 à Vic-Fezensac,
Gers, général français.
Il s'enrôla en 1791 dans le 4e bataillon des volontaires du Jura et fit toutes les campagnes de la Révolution française. Partout Delort
donna des preuves d'un rare courage. Il reçut plusieurs blessures à Austerlitz.
Il fut nommé colonel du 4e dragons en 1805 et chevalier de l'Empire
avec dotation en 1808. Celte même année il passa en Espagne,
se trouva à plusieurs sièges et batailles, enleva à Pont-du-Roi 25
pièces de canon et tous les bagages de l'ennemi dans une charge des plus
hardies; Le 23 mars 1810 il mit complètement en déroute, à Vaudrell,
l'avant-garde espagnole.
Le 9
avril, à Villafranca, il battit une colonne ennemie et
fit le colonel prisonnier. Une autre fois il arrêta sept escadrons
espagnols avec un escadron de son régiment et sauva une division italienne;
il fut grièvement blessé dans cette charge. Le jour de l'assaut de Tarragone,
il poursuivit les fuyards jusqu'à la mer et les sabra sous le feu des
croisières britanniques. Son régiment de dragons, conjointement avec une
brigade italienne, ramena une colonne de 9 700 prisonniers où se
trouvaient le gouverneur de Tarragone et plusieurs généraux.
Delort fut nommé général de brigade en 1811. À la bataille de Sagonte, il culbuta l'ennemi et fut cité
avec éloge par le maréchal Soult. Le 2
juillet 1812
O'Donnel attaqua avec 12 000 hommes
le général Delort détaché à Castalla
avec 1 500 hommes; mais le mouvement de retraite fut exécuté si
habilement et suivi d'une charge si heureuse, que toute la ligne ennemie
fut mise dans le plus grand désordre et que le général britannique Roche fut
forcé d'abandonner l'attaque du château d'Ibi.
Cette affaire fut une des plus brillantes de la guerre d'Espagne.
En 1813,
Delort couvrit avec précision et vigueur la retraite de Suchet.
Il se trouva à la bataille de Montereau et força sur la
route de Melun
quatre régiments à se rendre prisonniers, après avoir sabré lui-même
leur général. Napoléon Ier le fit pour ce fait général de division.
En 1815
il contribua par les belles charges des cuirassiers à la bataille de Ligny; deux jours après, il fit à Waterloo des efforts inouïs et reçut un coup de feu et
huit balles dans ses habits.
A la seconde Restauration il se retira dans
sa ville natale.
Après la Révolution de
juillet 1830, Delort obtint enfin le brevet de lieutenant-général
que lui avait refusé la Restauration. Il
fut nommé à cette époque chef d'état-major de l'armée d'Afrique, sous le maréchal Clauzel; il y resta jusqu'en 1831.
Pendant la Restauration, le général Delort avait consacré ses loisirs
à la traduction des Odes d'Horace. À
son retour d'Algérie il fut successivement chargé du commandement
de plusieurs divisions militaires et élevé à la dignité de pair de France.
Il est mort le 24 juillet 1846, à La Chaussée-Saint-Victor près Blois, à
l'âge de 73 ans. Il a légué à la ville d'Arbois une
somme de 70 000 francs, dont 35 000 à l'hospice.
Son nom est inscrit sur l'arc de triomphe
de l'Etoile, côté Ouest.Les generaux Français M0347010
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français EmptyMar 4 Mai - 12:43

Amable Guy Blancard (19 août 1774[1]
- Loriol (Dauphiné)
✝️ 4 avril 1853 - Paris) était
un militaire
français
des XVIIIe et XIXe siècles.


Les generaux Français Images18

//





Sous la Révolution française


Sous-lieutenant au régiment de cavalerie Royal-Roussillon
(11e)
le 15 septembre 1791, et lieutenant
le 5
octobre 1793,
il fit les guerres de 1792 à l'an II à l'armée du Nord.
À l'affaire du 4 avril 1792, il chargea jusque dans Hombourg,
à la tête de 15 cavaliers, un parti de hussards de Wurmser, et parvint à reprendre les étendards
de son régiment qui avaient été enlevés au commencement de l'action.
Blancard servit de l'an III à l'an VIII
aux armées du Rhin, du Danube et d'Italie.
Le 23 thermidor an VII,
au combat de Marino, près de Rome, il
s'élança avec 30 cavaliers de son régiment sur un corps nombreux de
Napolitains, le rejeta en arrière du village et sauva 2 pièces de canon
dont l'ennemi s'était emparé. Il eut dans cet engagement le côté droit
atteint d'un coup de mitraille et le bras droit cassé en deux endroits.
Sous le
Premier Empire



Capitaine
le 16 germinal an VIII,
il reçut le 4 nivôse an XI le
brevet d'un sabre d'honneur[1].
Légionnaire
de droit le 1er vendémiaire an XII,
il passa avec son grade le 10 pluviôse
dans les grenadiers
à cheval de la Garde des consuls, et fut nommé officier de
l'Ordre le 25 prairial[1],
et membre du collège électoral du département de la
Drôme.
Il fit les campagnes des ans XII et
XIII
à l'armée des côtes de l'Océan, et
obtint le 18 fructidor
de cette dernière année le grade de chef d'escadron.
Cet officier supérieur se signala à la Grande Armée de l'an XIV à 1806, et prit
une part importante à la bataille d'Austerlitz[2].
Nommé colonel
du 2e
régiment de carabiniers le 25 janvier 1807[1],
il fit à la tête de ce corps la guerre de Pologne
de 1807, et se distingua à la bataille de Friedland.
Il commanda son régiment pendant la guerre d'Autriche de
1809, et se trouva à Ratisbonne et à Wagram les 23 avril
et 6
juillet.
Napoléon Ier le fait baron de l'Empire le 17 mai 1810[1].
L'expédition de Russie lui fournit
de nouvelles occasions de se signaler. Il déploya la plus brillante
valeur à la bataille de la
Moskowa. Au combat de Winkowo, le 18
octobre suivant, il eut son cheval tué sous lui et y fut atteint
d'un coup de feu.
Sa conduite pendant la campagne de Saxe de
1813 lui mérita le 28
septembre de cette année le grade de général de brigade[1].
L'empereur l'attacha à la 2e division de cuirassiers
du 2e corps de cavalerie, avec laquelle il
fit la campagne de France de 1814.
Mis en non-activité sous la première Restauration, il reçut
néanmoins la croix de Saint-Louis
le 29
juillet 1814.
Au retour de l'île d'Elbe, l'Empereur lui confia le 12 mars 1815, le
commandement d'une brigade de cavalerie. Il combattit à Waterloo.
Après 1815


Placé en disponibilité sous la seconde Restauration, il resta dans cette position
jusqu'en 1824,
et fut admis à la retraite le 1er janvier 1825.
La révolution de
Juillet 1830 le replaça dans le cadre d'activité de l'état-major
général de l'armée. Employé en 1831 dans le département du Rhône,
il passa l'année suivante au commandement de celui de Seine-et-Oise
et de la brigade
de carabiniers. Louis-Philippe Ier le nomma commandeur
de la Légion d'honneur le 16
novembre 1832,
et lieutenant-général en
disponibilité le 31
décembre 1835.
Depuis 1840,
il fit partie du cadre de réserve des officiers généraux, conformément à la loi
du 4
août 1839.
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