Les Aigles Impériaux
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyJeu 6 Mai - 11:19

Jean Baptiste Girard (né le 21
février 1775
à Aups,
dans le Var - mort le 27 juin 1815 à Paris) était
un militaire français, général et baron d'Empire, qui servit pendant les
guerres de la Révolution
et de l'Empire.
Napoléon Ier disait de Girard à Sainte-Hélène : C'était un des plus
intrépides soldats de l'armée française : il avait évidemment le feu
sacré.


Les generaux Français - Page 2 250px-22







//

Une brillante carrière
militaire



Au printemps 1794,
Jean-Baptiste Girard commence sa carrière militaire. Il est âgé de 19
ans lorsqu'il est incorporé dans l' armée d'Italie et se distingue au cours de cette
éprouvante guerre faite d'attaques incessantes, avec des effectifs
sous-équipés et mal armés.
Le 5 novembre 1797, Bonaparte signe son
brevet de capitaine, il est âgé de 22 ans et compte quatre
années de service. Au cours de cette campagne, il se distingue à la
prise de Pescara,
position clé, et est promu au grade de chef de bataillon en janvier 1799 « pour
le courage et la diplomatie
» dont il fit preuve.
Il devient chef de brigade à Marengo et général de brigade, à 31 ans, le 13
novembre 1806,
après Iéna, général de division à titre provisoire
le 20 septembre 1809 et enfin général de division le 17
décembre de la même année.
Il prend part à la difficile campagne d'Espagne. Il est blessé sur la Bérézina
et à Lützen.
Le 28 octobre 1811, il commande l'armée française à la Bataille
d'Arroyos dos Molinos dans le sud de l'Espagne, contre les troupes anglo-espagnoles
du général Hill.
Le 26 octobre 1808, il est titré baron d'Empire et le 20 mai 1811, il
reçoit le cordon de Grand
officier de la Légion d'honneur
Au retour de l'Empereur, de l'île
d'Elbe, Girard se rallie immédiatement. Pour la campagne de
Belgique, il reçoit le commandement du 7e
division d’infanterie attaché au Corps de Reille et
faisant partie de l'aile gauche sous le commandement de Ney.
La campagne
de Belgique



A la veille de Ligny, sa division est massée à la limite de Jumet.
Girard reçoit l'ordre de l'Empereur de se porter en avant, vers Wangenies
et Saint-Amand, au cours d'un dîner en compagnie du
prince Jérôme et d'officiers de l'État-major.
Alexandre Dumas a décrit la scène, dont il
tenait la relation du Prince lui-même :
« Un aide de camp de Napoléon entra. Il apportait l'ordre à Girard
et à sa division de marcher sur Fleurus
pour faire sa jonction avec l'Empereur. Le général Girard qui était un
des plus braves soldats de l'armée et qui avait été fort gai jusque là,
pâlit tellement en recevant cet ordre, que le Prince se retourna sur lui
en lui demandant s'il se trouvait mal.
- Non, Monseigneur, dit le général en portant sa main à son front,
mais il vient de me passer un singulier pressentiment : je serai tué
demain.- Allons donc, dit le Prince Jérôme en riant, est-ce que tu deviens
fou, mon vieux camarade?- Non Monseigneur ; mais n'avez-vous jamais entendu dire qu'il y ait
des hommes qui aient reçu d'avance l'avis de leur mort ?- Combien as-tu de blessures, Girard ? demanda le Prince.- Vingt-sept ou vingt-huit, Monseigneur, je n'en sais pas bien le
compte, je suis troué comme une écumoire.- Eh bien, quand on a reçu vingt-huit blessures au service de la
France, on est immortel. Au revoir Girard.- Adieu Monseigneur.- Au revoir.- Non, non, adieu!
Girard sortit de la chambre. Tous ces hommes de guerre habitués à voir
la mort chaque jour se regardèrent en souriant ; cependant, quoique
aucun d'eux ne crut au prétendu pressentiment de celui qui les quittait,
une impression triste pesait sur eux. »

Mort au combat

Les generaux Français - Page 2 500px-La_mort_du_g%C3%A9n%C3%A9ral_GirardLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Bataille de Ligny (16 juin 1815) : Blessé sur le champ de bataille,
le général Girard, rapatrié à Paris, mourra le 27 juin






Les circonstances de la mort de Girard sont restées obscures ; il
était pourtant un proche de Napoléon qui l'estimait beaucoup.
Marchand (1791-1876), Premier
valet et exécuteur testamentaire de l'Empereur nous en a laissé la
relation, dans ses « Mémoires », qu'il tenait du chirurgien-major
d'Hérald attaché au 12° léger :
« L'ordre d'attaquer le village de Saint-Amand
occupé par les Prussiens vient d'être envoyé à Girard par
l'Empereur ; on est le 16 juin peu après-midi. Le général, fort préoccupé,
estime que sa division va être décimée.
Ayant enlevé sa capote bleue, le général parut à la tête de sa division
en grande tenue de lieutenant-général, il commanda à son artillerie de
se porter en avant et déploya ses masses qu'il mit sur deux lignes. À ce
mouvement d'attaque, nos soldats jetèrent des cris très vifs de « Vive
l'Empereur ! ». C'est alors que s'engagea avec les Prussiens
une fusillade des plus meurtrière, des généraux, des officiers, des
soldats tombent. Le malheureux général Girard, déjà atteint de deux
fortes contusions, reçu un troisième coup de feu essentiellement mortel
qui le renversa par terre sans mouvement : la même balle lui avait
fracturé le bras droit, passé sous l'épaule et s'était fixée dans la
colonne vertébrale. Accouru, pour venir donner des soins au général, je
vis de suite la gravité de sa blessure. Comme l'ennemi nous poursuivait
vivement, « Tuez-moi, disait le général, mais ne m'abandonnez pas
vivant ». Quatre carabiniers le portaient dans une capote, il était une
heure... Je reçus l'ordre de le conduire à Charleroi ;
j'y restai toute la journée du 17 pour
pouvoir le remettre au soin d'un chirurgien de la Garde qui était près du
général Letort, blessé à
mort le 15 juin
au soir (à Gilly) »

Les generaux Français - Page 2 Armes_du_g%C3%A9n%C3%A9ral_Jean-Baptiste_Girard_%281775-1815%29%2C_duc_de_LignyLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Armes du général Jean-Baptiste Girard (1775-1815), duc de Ligny





D'Hérald soigna encore le général, le 19, sur
la route de Philippeville, puis à Rocroi,
et, une dernière fois à Reims. Transporté à Paris,
Girard mourut le 27. L'acte de décès de Jean-Baptiste Girard, général de division, Grand Officier de
la Légion d'Honneur, Chevalier de la Couronne de fer, Gouverneur du
château de Meudon, Pair de France, âgé de
39 ans, décédé le 27 juin 1815 à quatre heures du soir, a été établi le 28 juin
par la mairie de Montmartre.
Jean-Baptiste Girard a été fait duc de
Ligny, trois jours après Waterloo, par un décret impérial du 21 juin 1815, mais le
titre a été contesté, en raison de l'irrégularité de son attribution.
Toutefois, l'historien Jean
Tulard, président de l' Institut
Napoléonien et professeur à la Sorbonne cite, dans son ouvrage « Napoléon
et la Noblesse d'Empire, suivi de la liste complète des membres de la
noblesse impériale
» le général Girard :
« Girard J.B. : général, baron d'Empire, le 26 octobre
1808; duc de Ligny par décret impérial du 21 juin 1815. Samedi 31 mars
1990, par un beau soleil estival, un petit groupe était rassemblé à
Saint-Amand, près de la ferme de la Haye. Sur le mur blanchi en bordure
de la route se détachait un drapeau tricolore masquant une plaque
apposée par « l'Association des Monuments Napoléoniens », portant
ces simples mots: « Ici est tombé mortellement blessé le 16 juin 1815,
le Général Girard ». »

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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyVen 7 Mai - 18:11

André-Philippe Corsin (31 août 1773 - Piolenc (Comtat Venaissin) ✝️ 18 juin 1854 - Piolenc (Vaucluse)) était un militaire
français
des XVIIIe et XIXe siècles.




//

Biographie


Corsin, entré au service le 8 mars 1789 comme soldat dans le régiment du Perche-Infanterie,
où il fut fait caporal-fourrier,
le 1er mars 1791, et sergent,
le 27 mai
1795. Il
devint adjudant-sous-officier
dans la légion de police
générale, le 8 juin suivant, et y fut fait capitaine,
le 8 septembre 1796. Il passa avec ce dernier grade dans le 12e régiment d'infanterie légère, le 18
octobre 1798.
Il avait fait en ces diverses qualités les campagnes de 1792, 1795, 1794 et 1795, aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse. Il avait été
blessé au bras droit, d'un éclat d'obus, à la bataille
de Pirmasens, le 22
septembre 1793,
et d'un coup de feu au pied gauche à la bataille de Fleurus, le 16 juin 1795.
En 1796,
il fit partie de l'expédition d'Irlande, sous le général Hoche, et fut
embarqué à Dunkerque sur le bâtiment la Charlotte :
cette expédition échoua.
Il suivit ensuite l'armée du Nord en 1796 et 1797, celles de 1798 à 1801 aux armées d'Italie du Rhin, et enfin celles de 1804 et 1805 aux armées de l'Ouest et de Hollande.
Nommé, le 19 juin 1806, chef de bataillon au 12e régiment d'infanterie légère dans lequel il
était capitaine, il prit part avec la Grande Armée aux affaires de Prusse (1806)
et de Pologne (1807),
et obtint la décoration de la Légion d'honneur le 8 avril
de cette dernière année, à la suite de la bataille d'Eylau, où il s'était distingué.
À Dantzig (1807) [modifier]


Le 20
mai suivant, une division prusso-russe, forte de 6 000
hommes, ayant débarqué dans l'île de Nehrung,
avec le projet de se jeter dans la place de Dantzig assiégée par l'armée
française, força et mit en déroute le 2e régiment d'infanterie légère. M. Corsin
arrivant sur ces entrefaites avec son bataillon,
forma sa troupe en colonne, se précipita brusquement au
milieu de l'ennemi, et, malgré la supériorité numérique de celui-ci, il
l'obligea, après un combat opiniâtre, de quitter le champ de bataille dans le plus grand
désordre, et de se retirer en toute hâte sous la protection d'une escadrille
et des batteries du fort Wasser. La
perte des Prusso-russes, en cette occasion, s'éleva à 1 000 hommes tués
ou blessés : le commandant de leur colonne fut trouvé parmi les morts.
Témoins de cet exploit, le maréchal Lannes et le général Oudinot (depuis maréchal d'Empire) donnèrent des éloges à
la conduite du chef de bataillon Corsin et le recommandèrent à Napoléon Ier : aussi fut-il récompensé par le grade de colonel
« à la suite » du 12e
léger, pour prendre rang le 3 juin 1807.
Le 23
mai de la même année, il était de tranchée
avec son bataillon devant Dantzick, lorsque le 22e
régiment d'infanterie de ligne qui s'y trouvait également fut
surpris et attaqué par 2 bataillons de grenadiers prussiens. Ceux-ci après
s'être emparés de la tête de sape et avoir égorgé les mineurs,
se préparaient à enclouer les canons. Le commandant Corsin, sans en
avoir reçu l'ordre et de son propre mouvement, fond sur l'ennemi avec
ses voltigeurs, franchit la contrescarpe,
descend dans le fossé de la place sous le feu croisé des assiégés, oblige les grenadiers prussiens
d'abandonner leur prise, et les poursuit jusqu'aux poternes ;
il reçut pendant cette action plusieurs balles dans ses vêtements et
eut le bras gauche fracturé par un coup de feu.
Le maréchal Lefebvre qui
dirigeait le siège ayant signalé à Napoléon ce beau fait d'armes, le
colonel Corsin fut élevé, le 23 mars 1808, à la
dignité de baron de l'Empire,
avec une dotation de 4 000 francs de revenu. Il
fut aussi nommé, le 28 de ce mois, colonel
titulaire du 4e régiment d'infanterie légère. Il fut créé officier de
la Légion d'honneur le 28 juin
suivant.
En Espagne (1808-1811)


Il passa la même année à l'armée d'Espagne avec son régiment et l'y commanda avec
distinction en Espagne
et en Portugal
pendant cette campagne et celle de 1809.
Il se signala de nouveau à la bataille de Burgos, et sa conduite, en cette occasion,
lui valut le titre de commandant
de la Légion d'honneur, le 12
novembre 1808.
Il fut blessé à l'affaire de la Corogne, le 16
janvier 1809.
Le 29
mars suivant, le 4e régiment
d'infanterie légère ayant été chargé d'attaquer les redoutes de gauche qui couvraient la
ville d'Oporto, fut repoussé jusqu'à trois fois de
suite; tous les officiers supérieurs et la plus grande
partie de ce régiment étaient déjà hors de combat, lorsque le colonel
Corsin, qui avait eu à peine le temps de se faire panser d'un coup de
mitraille reçu à la cuisse droite, reparait à la tête des siens porté à
bras par ses sapeurs ; après avoir relevé le courage de ses
soldats, il tente une quatrième attaque qui réussit, enlève les
redoutes, culbute l'ennemi et pénètre en vainqueur dans la ville,
toujours porté par ses sapeurs.
Cette glorieuse action et les éloges
qu'il reçut du maréchal Soult lui valurent le grade de
général de brigade (15 octobre 1809). Il en
remplit les fonctions à l'armée d'Espagne en 1809, 1810 et 1811. Il fut
blessé à Villafranca (Galice) et
fut mentionné honorablement dans le rapport du général-comte d'Orsenne, général
en chef de l'armée du nord d'Espagne.
M. Corsin fit aussi, avec la Grande Armée, la campagne de Russie (1812), et s'y
conduisit, en plusieurs occasions, avec sa bravoure accoutumée. Pendant
la retraite de Moscow, il fut fait prisonnier de guerre à Orcha (Lituanie)
le 20 novembre et conduit à Saratov
près de la Volga.
Restauration et Cent-Jours


Il est rentré en France le 6 août
1814, et a
été créé chevalier de
Saint-Louis le 24 du même mois. Il a été employé dans la 8e division militaire.
Il commandait à Antibes lorsque Napoléon Bonaparte
revint de l'île d'Elbe en 1815. Le 1er mars, quinze hommes de l'expédition de ce
dernier se présentèrent, au nom de Buonaparte, pour qu'il les laissât
entrer dans cette place. Le général Corsin les reçut en les faisant
désarmer. Il fit ensuite arrêter et emprisonner un officier envoyé par
l'ex-empereur pour sommer la ville de se rendre, et s'assura aussi de la
personne d'un autre officier qui était venu l'inviter à venir au Golfe-Juan
près de Bonaparte. Après le 20 mars
et lorsque celui-ci avait ressaisi le sceptre impérial, Corsin prit
encore du service, ayant été investi, en juin 1815, du
commandement d'une division d'infanterie
dans le 2e
corps de l'armée du Nord, il eut 2 chevaux tués sous lui à la bataille de
Fleurus (16 juin).
En 1816,
le gouvernement lui confia le commandement du département de
Vaucluse (8e division militaire) et il avait celui des Bouches-du-Rhône, lorsque Louis XVIII le créa grand
officier de la Légion d'honneur (mai 1821). Le 17 août
1822, le
roi lui conféra le titre de vicomte
avec dispense du droit de sceaux.
Le 12 février 1823, il reçut le commandement d'une brigade dans le 2e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du duc d'Angoulème. Créé le 23
juillet suivant lieutenant-général,
il a commandé une division au même corps pendant le reste de la campagne, après avoir été cité avec
éloge à l'ordre de l'armée pour la prise de Lorca (Murcie) et le combat de Campillo. Le 4
décembre 1824,
il obtint la décoration de chevalier
de l'Ordre de
Saint-Ferdinand d'Espagne (4e classe).
De retour en France, il fut nommé inspecteur général pour le 8e arrondissement d'inspection d'infanterie, le 17 mai 1826 et pour
le 5e arrondissement, le 7 mai 1828.
En août 1830, le lieutenant-général du royaume (Louis-Philippe
d'Orléans) lui donna le commandement de la 8e
division militaire d'où il a été peu de temps après révoqué pour être
mis en disponibilité. Il se retira alors dans sa ville natale.
Fin de vie

Cette
section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
Les generaux Français - Page 2 100px-Fontaine_Cours_CorsinLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Fontaine du Cours Corsin - Piolenc





Ce général d'Empire a
donné à sa commune de naissance les équipements utiles de l'époque : une
école communale, l'adduction d'eau, la création de fontaines publiques,
une place verdoyante (arbres du cours), un champ du repos, un hospice…
La Fontaine des Quatre Bourneu, présente sur le cours Corsin, nommé
en son honneur, provient des biens d'André-Philippe Corsin[1].
Titres



  • Baron Corsin et de
    l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 12
    novembre 1809
    (Fontainebleau)).
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMar 11 Mai - 15:17

Le comte Maurice Étienne Gérard[N 1]
est un maréchal de France, né à Damvillers
(Meuse) le 4 avril 1773 et mort à
Paris le
17 avril 1852.

Les generaux Français - Page 2 200px-14







//

Biographie


Fils de Jean Gérard (1739-1801), huissier royal et audiencier de la prévôté
royale de Damvillers et de Marville
puis négociant à Damvillers, et de Marie-Jeanne Saint-Rémy, Étienne
Maurice Gérard participa à toutes les campagnes de l'Empire et gravit tous les échelons de la carrière militaire.
Guerres de la Révolution française


Engagé à dix-huit ans le 11 octobre 1791 dans le 2e bataillon de volontaires de la Meuse, nommé
grenadier un an plus tard, il reçut le baptême du feu en 1792 dans les
défilés de l'Argonne, sous les ordres de Dumouriez, avant de prendre part à
la bataille de Jemmapes
(6
novembre) et d'être nommé sergent-major
(16 décembre), puis sous-lieutenant quelques jours après (21
décembre) et lieutenant un an plus tard (30 décembre 1793).
Entre-temps, il s'était battu à Neerwinden (18 mars 1793).
L'année suivante, en avril 1794, Gérard
fut affecté à la 71e demi-brigade commandée
par Bernadotte, et faisant partie de
l'armée du Nord. Avec elle il passa la Sambre (12 juin),
se battit à Fleurus (16 juin),
participa à la prise de Charleroi
(25 juin),
avant de se battre de nouveau à Fleurus (26 juin).
À la fin de 1794,
il suivit Bernadotte à l'armée de Sambre-et-Meuse
nouvellement créée et placée sous le commandement de Jourdan. Il se distingua au passage de la
Roër à Aldhoven,
s'élançant au travers des lignes ennemies pour établir un filin au
travers de la rivière afin de permettre aux troupes de traverser (2 octobre 1794). Cette
belle action fut remarquée par Bernadotte, qui fit nommer le lieutenant
Gérard adjoint à son état-major (28 avril 1795). En 1796, il
participa à tous les combats par lesquels l'armée de Sambre-et-Meuse se
rendit maîtresse de la rive gauche du Rhin et tenta,
mais sans succès durable, d'effectuer une percée en territoire
allemand. Le 22 août 1796, il prit part au combat de
Teining.
Nommé capitaine (20 avril 1797), il
devint aide de camp de Bernadotte et le suivit, en
janvier 1798,
dans son ambassade à Vienne (février-avril 1798). Dans la
capitale autrichienne, il montra la plus grande intrépidité pour
repousser une émeute excitée contre l'ambassade de France qui avait
arboré un drapeau tricolore à son balcon et sauver la vie de son
ambassadeur. Il fut promu successivement adjoint aux adjudants généraux,
chef
d'escadrons et colonel (1800).
Sous le Premier Empire


Un décret de 1801
ayant disposé que les généraux de division ne pourraient avoir
d'aide-de-camp d'un grade supérieur à celui de chef d'escadron, Gérard
dut cesser ses fonctions auprès de Bernadotte et resta dans l'inactivité
jusqu'au 20 août 1805, date à laquelle un décret impérial le nomma
adjudant commandant et premier aide-de-camp de Bernadotte, qui avait été
élevé à la dignité de maréchal d'Empire en 1804.
Il fut blessé à Austerlitz (1805) en
chargeant brillamment à la tête de ses escadrons contre la garde
impériale russe. Il fut promu général de brigade le 13 novembre 1806 après
avoir montré une grande bravoure à la bataille de Halle. À Iéna (1806), il
chargea la cavalerie prussienne à la tête du 4e
régiment de hussards, la culbuta et lui fit un grand nombre de
prisonniers. Il se signala également, comme chef d'État-major du 9e corps, commandé par Bernadotte, à Erfurt et à
Wagram, où, à la tête de la cavalerie
saxonne, il contribua de manière significative à la victoire française.
Peu après, Napoléon Ier le créa baron de l'Empire (15 août 1809).
L'année suivante, il refusa de suivre Bernadotte en Suède
et fut envoyé à l'armée d'Espagne
du 26 juillet 1810 au 1er octobre 1811, où il se
distingua à la bataille de Fuentes de Oñoro (5 mai 1811). Il
était au Portugal en 1810 avec le comte d'Erlon et ne revint à la
Grande Armée qu'en 1812.
Il fut ensuite envoyé à l'armée d'Italie en
qualité de commandant de la 10e brigade de
cavalerie légère, le 25 décembre 1811.
Lorsque la campagne de Russie
fut décidée, il passa au 1er corps de la
Grande Armée et contribua à la prise de Smolensk
(17 août 1812) où il
remplaça le général
Gudin, mortellement blessé, à la tête de sa division[N 2].
Le 23 septembre 1812, peu
après la bataille de la
Moskowa où il s'était une nouvelle fois distingué, Gérard fut nommé général de division et reçut le
commandement de la 3e division du 1er corps de la Grande Armée. Il entra dans Moscou
avant de participer à la désastreuse retraite de Russie sous les ordres du maréchal
Ney et du prince Eugène.
À la Bérézina, Gérard commandait en
second, sous les ordres de Ney, le corps formé pour protéger les débris
épars de l'armée. Il commanda ensuite l'arrière-garde, composée de 12
000 Napolitains
et de 3 bataillons de conscrits. Il arriva à Francfort-sur-l'Oder sans avoir subi de
trop grandes pertes ; mais alors le sort de ses troupes, à peu près
isolées, parut désespéré. Les environs de Francfort étaient inondés par
les Russes, la population était en pleine insurrection contre les
Français, et l'empereur Alexandre s'y trouvait en
personne avec des forces considérables et le fit sommer, par un de ses
aides-de-camp, d'évacuer la ville. Gérard répondit fièrement qu'il
n'évacuerait pas, et manœuvra avec tant d'habileté que trois jours après
il était en paisible retraite sur l'Elbe. Il prit ensuite le commandement des avant-postes.
Il fut fait comte de l'Empire par décret impérial du 21 janvier 1813.
Le 7
mars, il reçut le commandement du 11e
corps dans la campagne de Saxe. Il se
signala sous les ordres de Macdonald à Lützen et à Bautzen[N 3]
Guéri d'une blessure qu'il reçut quelques jours après, Gérard reprit
le commandement de sa division, lorsque l'armistice de Plesowitz fut
rompu. Au combat de Goldberg, il renouvela, sous les ordres de Lauriston qui commandait
en l'absence du duc de Tarente, ce qu'il
avait fait aux bords de la Sprée[N 4].
Il se signala à l'attaque de Nieder-Au où il
força les divisions de Frederick, duc d'York et Albany, et du prince de
Mecklembourg à repasser la Katzbach. À cette bataille de Katzbach, le général Gérard, quoique
blessé d'une balle à la cuisse, ne quitta pas le champ de bataille.
A la seconde journée de Leipzig (18 octobre 1813), il
reçut à la tête une blessure plus grave, qui le contraignit à céder le
commandement.
Il fut cependant assez tôt rétabli pour prendre part à la campagne de France en 1814. Il fut
nommé commandant du corps des réserves de Paris,
uniquement composé de conscrits. Il se battit à Brienne. À la bataille de La Rothière, il
commandait l'aile droite, et malgré les attaques opiniâtres d'un ennemi
supérieur en nombre, il garda toutes ses positions et n'abandonna qu'à
minuit, et par ordre formel de l'Empereur, la défense du pont de Dienville.
Il contribua aux victoires de la campagne de France à Saint-Dizier.
Avant de quitter Paris, Napoléon lui confia le commandement du corps
des divisions de réserve qui devaient agir dans les plaines de Champagne. Il arrêta la marche des
généraux Giulay et Colloredo comme chef de l'aile droite de la Grande
Armée et contribua ainsi aux victoires de Nogent, Nangis et Montereau, où il remplaça le maréchal Victor[N 5].
Le 22 février, à la tête du 2e
corps, il dispersa l'avant-garde ennemie commandée par Platow et, deux jours plus tard, força la
division Hardegg à battre en
retraite et la poursuivit jusqu'au-delà de Bar.
Ayant adhéré à la déchéance de Napoléon Ier en mai 1814, il fut
chargé de ramener en France la garnison de Hambourg.
En témoignage de satisfaction, Louis XVIII le fit chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis (1er juin 1814) et
grand-croix de la Légion d'honneur (29 juillet 1814). Peu de
temps après, il fut nommé inspecteur général de la 5e division militaire et désigné pour le
commandement du camp de Belfort.
Le 22 mars 1815, Gérard
était inspecteur général d'infanterie en Alsace; de
Strasbourg,
où il était en inspection, il applaudit cependant au retour de Napoléon Ier et reçut le commandement de l'armée de la Moselle qui devint le 4e corps d'armée.
Il fut élevé à la dignité de pair de France (2 juin 1815). En
remettant les nouvelles aigles à ses troupes, il leur dit : « Soldats,
voici les nouvelles aigles que l'Empereur confie à votre valeur ; celles
d'Austerlitz étaient usées par quinze ans de victoires ; voici
l'instant de donner de nouvelles preuves de votre courage : l'ennemi est
devant vous[N 6] ! »
Il reçut au commencement de juin l'ordre de se rendre à marches
forcées sur la frontière du Nord. À la tête de son corps d'armée, il
franchit la Sambre
et ses troupes se conduisirent héroïquement à la bataille de Ligny où le succès de ce combat important fut le
résultat de ses habiles dispositions autant que de son intrépidité
personnelle et de celle de ses troupes.
Le 18, il était dans la direction de Wavre
lorsqu'on entendit le canon du côté de la forêt de Soignes. Les commandants des divers corps
s'étaient alors réunis en conseil ; le général Gérard voulait que,
suivant les principes généraux de la guerre, on fût droit au canon, en
passant la Dyle
sur le pont de Munster.
Grouchy ne se défendit de cette opinion
que par des ordres contraires et positifs de l'Empereur. Ce mouvement
aurait peut-être changé le résultat de la bataille de Waterloo.
Avant la fin de la journée, Gérard reçut une cinquième blessure. Une
balle de l'arrière-garde de Blücher lui traversa la
poitrine au moment où, à la tête de l'infanterie, il allait attaquer le
village de Bierges. Il voulut néanmoins partager le
sort du reste de l'armée et se fit transporter au-delà de la Loire.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMar 11 Mai - 19:37

felicitations et merci Coignet
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMer 12 Mai - 12:25

Bertrand, comte Clauzel maréchal de France, né à Mirepoix (Ariège), le 12
septembre 1772,
mort au château de Secourrieu à Cintegabelle
(Haute-Garonne) le 21 avril
1842.




//


Biographie

Les generaux Français - Page 2 150px-Bertrand_Clauzel_%281772-1842%29_par_Georges_Rouget%29Les generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Général Bertrand Clauzel (1772-1842), comte d'Empire, alors capitaine
Clauzel du 43e
de ligne en 1792
(Georges Rouget).





Neveu du conventionnel Jean-Baptiste Clauzel, Bertrand
Clauzel suivit la carrière des armes, et, était, le 14
octobre 1791,
sous-lieutenant au régiment de
Royal-Vaisseaux (devenu 43e
de ligne). La déchéance de Louis XVI, prononcée par l'Assemblée
législative, le détermina à se démettre de ses fonctions le 15
septembre 1792.
Mais le 14 avril 1793, il reprit du service dans les chasseurs à cheval de
la légion
nationale des Pyrénées (bataillon
de volontaires) avec le grade de capitaine.
Nommé adjudant-général chef de bataillon à l'état-major
de l'armée des
Pyrénées-Orientales le 16 germinal an II (5 avril 1794), il
passa adjudant-général chef de brigade le 25 prairial an III (13 juin
1795).
Chargé de porter à Paris les 24 drapeaux enlevés aux Espagnols et aux
Portugais, il les présenta à la Convention nationale le 26 ventôse an III.
Après le traité avec l'Espagne,
conclu à Bâle
le 4 thermidor an III,
il accompagna Pérignon, envoyé en
ambassade à Madrid (décembre suivant), et il rentra en France lors du
remplacement de cet ambassadeur par l'amiral Truguet, au commencement de l'an VI, et
servit à l'armée d'Angleterre en qualité de chef d'état-major
du général de division Grouchy (mars 1798), qu'il
quelques mois après suivit à l'armée d'Italie.
À
l'armée d'Italie



À cette époque, Joubert avait en face de lui
les Russes et les Autrichiens, marchant sur l'Adige, et
sur ses derrières les troupes du roi sarde, quoique ce prince eût pris
l'engagement de fournir à l'armée française un contingent de 10 000
hommes. Joubert ordonna au général Grouchy, le 7 frimaire,
de prendre le commandement de la citadelle de
Turin, et dans la lettre qu'il lui fit écrire le 11 par Suchet, son chef d'état-major,
il ajoute : « Ne sera-t-il pas possible au
premier mouvement de nos troupes de gagner le confesseur
du roi, et de l'engager à déterminer son pénitent à abdiquer ? Ce seul
acte de Sa Majesté opérerait la révolution... Il faudrait que
l'acte d'abdication portât ordre aux Piémontais
et à l'armée de se tenir tranquilles et d'obéir au gouvernement provisoire : sans cela
il ne ferait qu'inviter le peuple à la révolte.
» Le général
Grouchy obéit et entama l'affaire, puis il chargea Clauzel, son chef
d'état-major, de suivre, mais sous son influence, la négociation
commencée. Clauzel poursuivit donc ostensiblement auprès de Charles-Emmanuel la remise
de toutes les places fortes et le commandement de toutes les troupes
piémontaises, et moins ouvertement l'abdication du roi. Le 17, tout était
fini : il n'y avait plus de monarchie en Piémont. Le général Grouchy
écrivit à Joubert : « Les détails des moyens
que j'ai employés et des difficultés de tout genre que j'ai eu à vaincre
vous seront transmises par mon adjudant-général (Clauzel) qui, dans
cette occurrence, m'a secondé avec zèle, énergie et dévoûment.
»
Et le même général terminait ainsi sa lettre du 9 nivôse,
adressée au Directoire exécutif : « Permettez,
citoyens-directeurs, que je vous désigne l'adjudant-général Clauzel
comme m'ayant parfaitement secondé dans toutes mes opérations.
»Les generaux Français - Page 2 200px-La_Femme_hydropique_%28G%C3%A9rard_Dou%29%2C_1663Les generaux Français - Page 2 Magnify-clip

La Femme hydropique (Gérard
Dou), 1663.





Ainsi Clauzel avait mérité les éloges de son général, mais il avait
su si bien allier la condescendance envers le roi et sa famille avec ce
que ses devoirs exigeaient de fermeté, que le monarque, désireux de lui
témoigner sa reconnaissance, lui envoya, avec une lettre des plus
flâtteuses, un des meilleurs tableaux de sa galerie, la Femme
hydropique
, de Gérard Dow, dont Catherine II et Paul Ier avaient successivement offert un million.
Clauzel fit hommage de ce tableau au Directoire
exécutif (lettre du 11 nivôse
(12 décembre 1798)), qui s'empressa d'en enrichir le Musée du Louvre.
Nommé général de brigade le 17 pluviôse
(5 février 1799), il eut plusieurs fois l'honneur d'être mentionné
dans les rapports des généraux en chef, notamment à la bataille de Novi, il se distingua en dégageant l'aile gauche
de l'armée fortement menacée. Le gouvernement consulaire la mit en
disponibilité le 12 messidor an IX (1er juillet 1801), il
quitta l'Italie. Son inactivité dura peu.
L'expédition de Saint-Domingue


Attaché le 11 brumaire an X à l'armée
expéditionnaire de Saint-Domingue, le « capitaine-général »
Leclerc le nomma le 2 vendémiaire an XI
(confirmé le 18 décembre 1802) général de division. Rochambeau commandait en
chef depuis la mort de Leclerc (11 brumaire).
Clauzel s'empara par ses ordres du Port-de-Paix
et du fort Dauphin, et
chargé plus tard du commandement de la ville du Cap-Français, il la mit
dans le meilleur état de défense possible.
En désaccord avec le général en chef Rochambeau, le capitaine-général
renvoya en France, en fructidor an XII,
les généraux Clauzel et Thouvenot, quoique l'armée épuisée et non-renouvelée eût
peut-être besoin de leurs services.
Inscrit sur le tableau de l'état-major général de l'armée de terre le
23 germinal,
et mis en disponibilité le même jour, il reçut la croix de commandant
de la Légion d'honneur le 25 prairial,
et resta sans emploi pendant près de deux ans.
Armée de
Dalmatie



L'Empereur se décida enfin à lui donner de l'activité à l'armée du Nord le 27 brumaire an XIV (novembre 1805), à l'armée de
Hollande le 26 mars 1806. Mis encore en disponibilité (22
juillet 1806),
il fut plaçé (30 septembre) à l'armée d'Italie sous les ordres du Prince vice-roi d'Italie, qui le
chargea du commandement de tous les dépôts de l'armée de Naples.
Il rejoignit le 8 janvier 1808 l'armée de
Dalmatie, et reçut le titre de baron de l'Empire le 19 mars
suivant. C'est à cette époque qu'il fut appelé aux fonctions de gouverneur
de Raguse.
En juillet 1809, l'armée de
Dalmatie forma le 11e corps de la Grande Armée. Après la
paix qui suivit la bataille de Wagram, Clauzel commanda ce corps, avec
lequel il fut chargé de prendre possession des provinces illyriennes.
Armée de
Portugal et campagne
d'Espagne



Grand
officier de la Légion d'honneur le 17
juillet 1809,
et envoyé en Espagne
sous Junot et Masséna, il était nommé, le 29
décembre suivant, chef de la 1re division du 8e
corps de l'armée d'Espagne, qui fit partie de celle de
Portugal. Pendant le siège d'Astorga, il battit et repoussa jusque sur la Galice le
corps espagnol en position à Villafranca.
Après s'être battu vaillamment à Sobral, où
il résista à un ennemi très supérieur en nombre, il assiégea Ciudad Rodrigo (1810).
Quand l'armée de
Portugal rentra en Espagne au mois de mai 1811, après
une mémorable retraite menée par Clauzel souvent comparée à celle de Russie, elle passa sous les ordres du duc de Raguse, mais Clauzel en prit le
commandement le 22 juillet 1812 pendant
la bataille de
Salamanque, où Marmont et le
commandant en second, le général Bonet furent blessés par
un shrapnel
dans les premières minutes de l'engagement. « La
bataille était perdue sans ressources, et l'armée française anéantie,
lorsque le général Clauzel parut sur le point le plus critique, rétablit
l'ordre, et se maintint sur le champ de bataille jusqu'à la nuit...
La belle manœuvre du général Clauzel répara, autant qu'il était encore
possible, le mal déjà fait, et valut à cet habile tacticien le surnom
mérité de héros malheureux des Arapiles
». Ce jour-là,
il sauva l'armée, et changea une déroute imminente en une savante
retraite.
Blessé d'un coup de feu au pied droit, il remit le 18 août
le commandement au général Souham, et demanda un congé.
Commandant en chef de l'armée du Nord en Espagne le 18
janvier 1813,
il la rejoignit à Vitoria, et le 3 avril
il devint grand-croix de l'ordre de la Réunion. Après la déroute de Vitoria, qui commença le 21 juin,
Clauzel se retira en France par Jaca et Oléron sans avoir eu aucun combat à livrer. Le 6
juillet, il reçut le commandement de l'aile gauche de l'armée
d'Espagne, dans la composition de laquelle était entrée l'armée du Nord.
Depuis cette époque jusqu'au 10 avril
1814, jour
où le duc de Dalmatie
livra la bataille de Toulouse, Clauzel eut à
défendre l'honneur de nos armes dans une longue suite de combats
glorieux pour nos troupes et pour lui. Lorsque Wellington eut communiqué à
l'armée française l'abdication de l'Empereur, Clauzel opina le premier,
dans une réunion de généraux, pour qu'on n'eût aucun égard à une
pareille notification tant qu'elle ne serait pas faite par l'Empereur
lui-même ou par son major-général : cette proposition fut
accueillie.
Il fut un des derniers à mettre bas les armes en 1814.
Première Restauration et Cent-Jours


Chevalier de
Saint-Louis le 1er juin 1814, il fut
désigné le 30 décembre pour remplir les fondions
d'inspecteur-général d'infanterie, et obtint le 14
février 1815
la grand-croix
de la Légion d'honneur, qu'il avait demandée le 10 août
précédent.
Un des premiers à se déclarer en faveur de Napoléon Ier aux Cent-Jours,
il prit à cette époque le commandement de Bordeaux,
étouffa le mouvement insurrectionnel
tenté dans cette ville par duchesse
d'Angoulême et força cette dernière à quitter cette ville.
Napoléon Ier, à son
retour de l'île d'Elbe, le nomma le 22 mars
gouverneur provisoire de la 11e division militaire. Commandant en chef du corps d'observation des Pyrénées-Orientales (4e corps d'observation dit « de
la Gironde
») le 23 mai, et
le 28
des 11e et 20e
divisions militaires, il fut élevé à la dignité de pair de France le 2 juin. Il
opposa, à la tête de l'armée du Midi, une énergique résistance aux ennemis qui
envahissaient les départements du Midi.
Dans le décret du 22 mars, le titre de baron (de l'Empire) est joint à son
nom, et dans celui du 2 juin le nom est accompagné du titre de comte (de l'Empire), que Clauzel a
constamment porté depuis.
Après les désastres de
Mont-Saint-Jean, il s'opposa longtemps à ce que le drapeau
blanc fût arboré à Bordeaux : il fit ranger le 66e
en bataille sur la place, ordonna personnellement
le feu contre les attroupements royalistes,
et créa une commission militaire. Le 22
juillet, ayant perdu tout espoir de voir Napoléon se réunir aux
troupes qu'il commandait, ainsi qu'on le lui avait fait espérer, il
ordonna à la garnison d'évacuer la ville et laissa arborer le drapeau de
la Restauration
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyJeu 13 Mai - 14:02

NaissanceDécèsOrigineAllégeanceArmeGradeServiceConflitsFaits d’armesDistinctionsHommageAutres fonctions
Michel Marie Claparède
Les generaux Français - Page 2 De_malet
Image : Portrait du Général Michel-Marie de
Malet
28 août 1770
Gignac (Hérault)
23
octobre 1842
(à 72 ans)
Montpellier
(Hérault)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
Les generaux Français - Page 2 20px-State_flag_of_the_Kingdom_of_France.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg République française
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire français
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Infanterie
Général de division
1793-1842
Guerres de la
Révolution
Guerres napoléoniennes
Expédition de Saint-Domingue
Austerlitz
Saalfeld
Iéna
Pułtusk
Ostrołęka
Ebersberg
Essling
Wagram
Moskowa
Bérézina
Légion d'honneur
(Grand-croix)
Ordre royal et
militaire de Saint-Louis
(Grand-croix)
Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Pair de France (1819)
Michel Marie Claparède,
général français, né le 28 août
1770 à Gignac (Hérault), mort le 23
octobre 1842
à Montpellier (Hérault).




//

Biographie


Sa famille était ancienne dans la robe. Il s'engagea en 1792 dans un
bataillon de volontaires et suivit ce corps dans les Alpes. Son
intelligence et son courage le firent nommer capitaine.
Ayant suivi en Italie le général Napoléon Bonaparte, il fut créé chef de bataillon, envoyé à l'armée du Rhin où, le 15
septembre 1800,
il fut nommé adjudant-général.
Il suivit le général Leclerc dans l'expédition de Saint-Domingue et
se distingua en toutes les rencontres et mérita le grade de général de brigade. Revenu en France en 1804, il
joignit l'armée à Boulogne, assista aux batailles d'Ulm et d'Austerlitz où il se trouva aux prises
avec la droite de l'armée russe qu'il couvrit de mitraille et mit en
déroute. Il se distingua de nouveau à Saalfeld, à Iéna, à Pułtusk, à Ostrołęka, à Borki,
à Drewnowo.
Nommé général de division, le 8
octobre 1808,
il attaqua l'arrière-garde autrichienne, en avant d'Ebersberg, la rompit, s'élança sur les
pièces et les troupes qui défendaient le pont de la Traun, précipita hommes et canons dans la
rivière et déboucha devant 30 000 Autrichiens que commandait Hiller. Sa
position, néanmoins, ne tarda pas cà devenir critique: le feu ayant
détruit le pont et les maisons auxquelles il aboutissait, toute retraite
était impossible. Ce ne fut qu'après trois heures d'un combat furieux
qu'il fut secouru et dégagé. La division Claparède, est-il dit dans le
bulletin qui rendit compte de cette affaire, seule et n'ayant que quatre
pièces de canon, lutta, pendant trois heures contre 30 000 hommes et se
couvrit de gloire. Le général en vint de nouveau aux mains à Essling, fut blessé dans cette effroyable mêlée, et
reçut bientôt après le commandement de la division de l'armée de
Dalmatie, qui concourut si vaillamment à fixer la fortune à Wagram.
Créé grand
officier de la Légion d'honneur, il alla combattre en Espagne et au
Portugal, y rendit de nouveaux services, fut rappelé à la Grande armée en 1812 et chargé
du commandement en chef d'un corps polonais dans la campagne de Russie. Il assista à la bataille de la
Moskowa, combattit à la Bérézina et y fut encore blessé.
Il continua à se distinguer pendant la campagne de 1813, rentra en
France après les désastres de Leipzig, fit partie du corps
du duc de Raguse et prit part à la bataille sous les murs de Paris.
Après le second retour des Bourbons, le général Claparède
fut appelé au commandement de la place de Paris, et nommé inspecteur
général des troupes de la 1re division militaire.
Il fut fait comte de l'Empire par l'Empereur, et
devint sous la Restauration
inspecteur général et pair de France.
Appelé à la Chambre des pairs, il mourut à Montpellier
(Hérault) le 23
octobre 1842.
Il était le bon ami de la danseuse Lise
Noblet.
Son nom est inscrit au côté Est de l'arc de l'Étoile.
L'ainée de ses filles, Marie Camille, épousa le baron Hallez.
Blessures



  • Blessé à la bataille de Pułtusk
    le 26 décembre 1806 ;
  • Blessé au passage de la Bérésina le 28 novembre 1812.

Décorations



  • Légion d'honneur :

    • Légionnaire
      à la création de l’ordre, puis,
    • Grand
      officier par décret impérial du 17 juillet 1809 puis,
    • Grand
      Cordon xde l'Ordre royal de la Légion d'honneur par ordonnance du 17 janvier 1815 ;


  • Ordre royal et
    militaire de Saint-Louis :

    • Chevalier par ordonnance du 8 juillet 1814 ;
    • Commandeur le 23 mai 1825 ;
    • Grand-croix de l'Ordre royal et
      militaire de Saint-Louis le 17 août 1826.



Titres



  • Comte de l'Empire par décret
    impérial du 19 mars 1808 et par lettres patentes du 29 juin 1808 ;
  • Confirmé dans son titre de comte
    héréditaire par ordonnance du 23 juin 1816.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyDim 16 Mai - 13:35


Les generaux Français - Page 2 Dupont
4
juillet 1765
Chabanais
9 mars
1840 (à
75 ans)
Paris
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
1784-
Campagne d'Italie
Chevalier de Saint-Louis
Général Dupont (frère)
Le comte Pierre Dupont de l'Étang, né le 4 juillet 1765 à Chabanais
(Charente) et mort à Paris le 9 mars 1840, est un général
de la Révolution française. Il prit le nom de de l'Étang pour se
distinguer de son frère aîné, qui se fit connaître sous le nom de Pierre Antoine Dupont-Chaumont,
tous deux étant comtes et généraux.








Ancien Régime


Il embrassa très jeune la carrière des armes, puisqu'à 19 ans, en
1784, il servait déjà comme sous-lieutenant dans la légion française du comte de Maillebois,
servant en Hollande pour soutenir le parti démocratique contre
la Prusse.
Lorsque cette légion fut licenciée en 1787, il entra comme lieutenant dans un régiment d'artillerie
toujours au service de la Hollande, de 1787 à 1790.
Guerres de la Révolution
française



Il fut alors rappelé en France, où un décret royal venait d'organiser
l'armée française sur le pied de guerre. Il fut nommé par Rochambeau
sous-lieutenant au 12e
Régiment d'Infanterie le 21 juillet 1791, et confirmé dans ce grade
le 15 septembre 1791. Le 10 octobre suivant, il fut désigné comme aide
de camp du général Theobald de Dillon, qui commandait à Lille sous Dumouriez, puis fut nommé capitaine
au 24e
Régiment d'Infanterie le 12 janvier 1792.
Armée du Nord


Le 29 avril 1792, il se trouva à l'affaire du Pas-de-Baisieux, où la retraite ordonnée par Dumouriez fut
changée en déroute par la panique des soldats. Ceux-ci interprétèrent ce
mouvement rétrograde désordonnée comme une trahison orchestrée par
leurs chefs, et ils se retournèrent contre leurs officiers. Le général Theobald de Dillon fut tué d'un coup de pistolet dans la
tête, tandis que Dupont de l'Étang fut blessé au front en tentant de le
sauver, et fut laissé pour mort dans un fossé. Son frère Pierre Antoine Dupont-Chaumont
fut également blessé d'un coup de pistolet au bras. Il gagna Valenciennes
et devint aide de camp du général Arthur de Dillon, frère de
Théobald. Le 10 juin 1792, il reçut des mains de Louis XVI la croix de chevalier de Saint-Louis pour son attitude
courageuse lors de l'affaire du Pas-de-Baisieux. Il avait alors 27 ans,
et il lui fallut une dispense d'âge, rendue par l'Assemblée nationale, pour
qu'il put recevoir cette décoration. Ce fut la dernière accordée des
mains de Louis XVI.
Nommé provisoirement par Dumouriez adjudant général
lieutenant-colonel le 18 septembre 1792, il combattit vaillamment deux
jours plus tard à la bataille de Valmy. Il se distingua au combat de
l'Argonne et au passage des
Islettes en Champagne. Il fut confirmé dans son
grade par le conseil provisoire exécutif le 8 mars 1793, puis nommé chef
d'état-major des troupes actives de la Belgique, appelées parfois armée de Belgique.
Le 16 avril 1793, il fut nommé provisoirement adjudant général chef
de brigade par le général Dampierre, qui
venait de remplacer Dumouriez. Cette nomination fut confirmée le 15 mai
suivant par le Conseil provisoire exécutif. Il servit au camp de la
Madeleine successivement comme chef d'état-major du général La Marlière le 16 avril 1793, et du
général Béru
le 22 juillet suivant. Il fut ensuite placé sous les ordres de Houchard, qui venait de succéder à Custine le 11 août et nommé provisoirement général de brigade par les représentants du peuple près l'armée du Nord le 26 août. C'est d'après le conseil de Dupont
que Houchard courut à marches forcées occuper le camp de Cassel,
contrariant les projets de Frederick, duc d'York et Albany, qui
méditait de renforcer le siège de Dunkerque,
et qui attendait à Furnes la flottille et le train de siège embarqué sur
le canal. Il servit à la prise de Tourcoing
le 27 août, contribua puissamment à la bataille d'Hondschoote, qui permit la
levée du siège de Dunkerque, participa à la prise de Wervik,
et, le 13 septembre, à celle de Menin, où il
fit mettre bas les armes à un bataillon de grenadiers commandé par le prince de Hohenlohe. Ayant été signalé comme royaliste,
il fut suspendu de ses fonctions le 22 septembre 1793, mais le 28, il y
fut rétabli pendant 15 jours par les représentants du peuple.
Il se retira alors sur ses terres, à Chabanais avec son frère, et fut
malgré tout confirmé général de brigade le 31 octobre 1795 par le
Directoire exécutif. Carnot, qui ne l'avait pas
oublié, le rappela au Comité de salut public, et le nomma
directeur du cabinet topographique et historique militaire du Directoire.
Élevé au grade de général de division le 2 mai 1797, on lui donna la
direction du dépôt de la guerre. Le Coup d'État du 18 fructidor an
V (4 septembre 1797) lui fit perdre un moment ses fonctions, mais
il ne tarda pas à être réintégré. Lors du Coup d'État du 18 brumaire (9
novembre 1799), il se trouva parmi les généraux dévoués à la fortune
naissante de Bonaparte, qui le
nomma le 1er avril 1800 chef d'état-major du
général Berthier à l'armée de Réserve.
Campagne
d'Italie


Article détaillé : Campagne d'Italie (1799-1800).

Le premier consul destinait cette armée à la conquête de l'Italie, où
le général Dupont se distingua : il entra le premier dans la ville de Bard et se signala à l'attaque du fort les 21 et 22 mai
1800. Après avoir pris part à la bataille de Marengo, le 14 juin, il fut chargé le
lendemain de négocier avec le général autrichien von Melas la capitulation d'Alexandrie, qui livrait aux Français
douze places fortes et l'Italie jusqu'au Mincio,
c'est-à-dire tout ce qu'ils avaient perdu depuis quinze mois à
l'exception de Mantoue. Le général Dupont reçut alors le titre de
ministre extraordinaire provisoire du gouvernement français en Piémont
le 23 juin 1800, et fut chargé de réorganiser la République cisalpine.
Remplacé le 15 août par Jourdan, il devint le lieutenant du
général en chef, prit le commandement de l'aile droite de l'armée d'Italie le 28 août, et fut chargé par Brune le 6 octobre d'envahir la Toscane.
Le 15 octobre, il entra à Florence,
où il établit un gouvernement provisoire, et, le 23 octobre, il fut à Livourne.
Sa courte administration donna lieu à des accusations qui ont pesé sur
la plupart des généraux français en Italie, mais en ce qui concerne
Dupont, rien ne fut prouvé. Le premier consul était retourné en France,
laissant à ses lieutenants le soin d'achever et d'organiser ses
conquêtes.
Le général autrichien Bellegarde occupait encore la
ligne du Mincio
avec 70 000 hommes, appuyé d'un côté au lac
de Garde et de l'autre à Mantoue.
Le général Macdonald avait reçu
l'ordre de franchir les Alpes avec l'armée des
Grisons, tandis que le général Brune devait remonter au nord, se
joindre à Macdonald, puis de se porter tous deux aux sources du Mincio et
de l'Adige
pour faire tomber toute la ligne défensive des Autrichiens, qui
s'étendait des Alpes à l'Adriatique. Dupont quitta la Toscane
le 2 novembre pour rejoindre le gros de l'armée. Le 15 décembre,
Macdonald passa le Splügen et arriva devant le Tyrol
italien. Il restait à Brune de forcer le passage du Mincio, et le 20
décembre, il enleva les positions autrichiennes en avant de ce fleuve.
Le général Delmas commandait l'avant-garde, Moncey la gauche, Michaud la réserve, tandis
que Dupont avait le commandement de la droite. Le Mincio, grossi par les
pluies, n'était pas guéable, et les ponts de Borghetto et de Vallegio étaient
solidement retranchés. Brune résolut de tenter le passage en deux
points : à Pozzolo et à Mozzembano, ce
dernier point devant être choisi pour l'attaque sérieuse. La grande
attaque de Mozzembano et la diversion de Pozzolo furent indiquées pour
la nuit du 24 au 25 décembre.
Le 25 au matin, Dupont, chargé de la diversion, couronne d'artillerie
les hauteurs de Molino-della-Volta
(moulin de la Volta), jette un pont, et, favorisé par le brouillard,
porte de l'autre côté du fleuve la division Watrin. Cependant, à Mozzembano, l'attaque a été remise et
Dupont se retrouve seul sur la rive gauche contre toute l'armée
autrichienne. Bellegarde dirige des masses serrées contre le corps qui a
franchi le Mincio. Dupont a fait prévenir Suchet, qui observait, entre Pozzolo et Mozzembano,
le pont retranché de Borghetto. Suchet accourt, quant à Brune, il se
contente de remplacer devant Borghetto le corps de Suchet par la
division Boudet. Dupont, s'inquiétant peu d'être soutenu, s'était
engagé, avait enlevé Pozzolo et établi une nouvelle division sur la rive
gauche, la division Monnier. Sous la protection de ses
batteries, il soutint une attaque formidable, mais le nombre finit par
l'emporter : Monnier est chassé de Pozzolo et Dupont va être rejeté dans
le fleuve, quand Suchet prend sur lui de détacher la brigade Clauzel et une partie de la division Gazan. Suchet appuie le
passage de ces renforts par un feu d'artillerie meurtrier depuis la rive
droite. Dupont reprend l'offensive, Pozzolo est disputé avec
acharnement, pris et repris six fois. Le combat se prolonge tout le jour
et 6000 hommes tombent des deux côtés. Le soir venu, Dupont resta
maître d'un point de la rive gauche contre un ennemi trois fois
supérieur en nombre, et le lendemain, Brune se décida à passer à
Mozzembano, mais l'honneur du passage et de la défaite des Autrichiens
revint à Dupont.
Grande Armée


Le 22 janvier 1801, il quitta l'armée d'Italie, et il commanda successivement le 22 mars
1802 la 2e division militaire à Mézières, le 30 août 1803 la 1e division du camp de Compiègne
sous Ney, le 12 décembre la 1e division
du camp de Montreuil. Le 14 juin
1804, il fut nommé grand-officier de la Légion d'honneur. Quand la Grande Armée fut formée, il
obtint le commandement de la 1e division du 6e corps sous Ney, et il passa le Rhin à Lauterbourg
le 26 septembre 1805.
Le général autrichien Mack
avait pris position à Ulm, sur le haut-Danube,
attendant les Français par la Forêt-Noire,
alors que ceux-ci passaient le Danube à Donauworth,
tournant ainsi les Autrichiens et les séparant des Russes campés près
de Vienne sous le commandement de Koutousov. Pendant que Napoléon fermait ainsi
aux Autrichiens le retraite du Tyrol et
disposait tout pour une grande bataille sur l'Iller, il
confia à Dupont la garde de la rive gauche du Danube. Cette position,
apparemment sans importance, pouvait se révéler dangereuse, si le
général Mack songeait à s'échapper d'Ulm de ce côté, en écrasant la
faible division de 6000 hommes de Dupont. Celui-ci, en s'approchant
d'Ulm, se trouva tout à coup en présence de 60 000 Autrichiens établis
sur la colline de Michelsberg et
au village de Haslach. Dupont ne
disposait que de trois régiments d'infanterie, deux de cavalerie et
quelques pièces de canon. Mais, par un véritable trait de génie
militaire, il comprit que s'il reculait, il allait révéler sa faiblesse
aux Autrichiens, qui ne manqueraient pas alors de le culbuter et de
s'échapper ainsi. Attaquer, au contraire, ce serait s'annoncer comme
l'avant-garde d'un corps puissant. Dupont n'hésita pas : avec ses 6000
hommes il se rua sur 25 000 Autrichiens commandés par l'Archiduc Ferdinand d'Autriche. La
baïonnette répondit seule au feu de l'ennemi, qui se retira en désordre,
laissant 1500 prisonniers. L'archiduc, renonçant à une attaque de
front, essaya les deux ailes de la petite armée. Sur la droite de
Dupont, le petit village de Jungigen fut pris
et repris cinq fois. Après cinq heures de lutte inouïe, Dupont se retira
sur Albeck, emmenant avec lui 4000 prisonniers.
Cette vigoureuse affaire arrêta les Autrichiens qui allèrent
s'échapper par la Bohême. Le 13 octobre 1805, Napoléon arrivant à Ulm
reconnut d'un coup d'œil la faute faite en laissant la division Dupont
isolée sur la rive gauche du Danube et, par ses ordres, le maréchal Ney
établit les communications entre les deux rives dans la mémorable journée d'Elchingen. Le 14 octobre,
Dupont prit une part glorieuse à ce nouveau combat en empêchant le
retour vers Ulm du corps de Werneck,
contribuant à enfermer définitivement le corps de Mack dans Ulm.
Après la capitulation d'Ulm et l'invasion de la haute Autriche, la
division Dupont, renforcée des Hollandais de Marmont, réunie
aux divisions Gazan et Dumonceau,
et placée sous le commandement du maréchal Mortier, fut chargée
d'éclairer, sur la rive gauche du Danube, les routes de Bohême et de Moravie
du 6 novembre au 16 décembre 1805. Le 11 novembre, ce corps, qui
n'était pas encore concentré, comptant à peine 5000 hommes rencontra
toute l'armée russe à Dürnstein.
Après un combat terrible, le maréchal restait
maître du terrain, avait fait à l'ennemi 1500 prisonniers et s'était
avancé jusqu'à Stein, mais il fut bientôt enveloppé par des forces
supérieures. Dupont, apprenant la situation dangereuse du maréchal,
accourut guidé par le son du canon, força les défilés et dégagea la
division Gazan en péril. Victorieuses mais mutilées, les deux divisions
allèrent à Vienne panser leurs blessures, et c'est ainsi que Dupont ne
put participer, ni assister à la Bataille d'Austerlitz.
Le 5 octobre 1806, il fut nommé commandant la 1e
division du 1e corps sous les ordres du
maréchal Bernadotte à la Grande Armée.
Après Iéna,
le prince Eugène de Wurtemberg s'était porté sur Halle avec 18 000 hommes pour recueillir les débris
de l'armée prussienne. Dupont fut chargé de détruire cette dernière
ressource de l'ennemi. Le 17 octobre, le prince de Wurtemberg s'était
posté derrière la ville, et on ne pouvait arriver jusqu'à lui qu'en
forçant un long pont sur la Saale défendu par une formidable artillerie. Avec son
entrain ordinaire, Dupont culbuta les troupes qui défendait la tête de
pont, échappa par une incroyable rapidité de mouvement aux terribles
effets d'une décharge à bout portant, entra dans la ville avec les
Prussiens qu'il y refoula et qu'il en chassa par l'autre extrémité.
Puis, sortant de Halle, il attaqua avec 5000 hommes 12 000 Prussiens
retranchés sur les hauteurs, et, secouru par la division Drouet, rejeta sur l'Elbe la réserve prussienne décimée. Deux jours après,
Napoléon arrivait en personne sur le terrain de ce terrible combat. Il
jugea d'un coup d'œil les immenses difficultés d'un semblable coup de
main, et prononça ce bel éloge du général vainqueur : « J'eusse hésité à
attaquer avec 60 000 hommes. »
Le 1er novembre, il servit au combat de Nossentin, le 6
novembre à la prise de Lübeck,
le 25 janvier 1807 au combat de Mohrungen. Il fut
vainqueur au combat de Grabau le 29 janvier,
ainsi qu'à celui de Braunsberg le 26 février, où
il mit en déroute un corps de 10 000 hommes, auquel il fit 2000
prisonniers et prit seize pièces de canon. Le 14 juin, jour de la bataille de Friedland, la division
Dupont formait, en avant de Posthenen, la tête du corps de Bernadotte,
temporairement placé sous les ordres du général Victor. Pendant que le maréchal
Ney pénétrait à travers les masses russes pour occuper les ponts de
Friedland et jeter l'ennemi dans l'Alle, Dupont aperçut la division Bisson prise entre deux feux. Sa
division vola à son secours, arrêtant les Russes et permettant aux
soldats de Ney de se reformer. Les Russes, acculés à la rivière,
tentèrent un effort désespéré : ils fondirent à la baïonnette sur la
division Dupont, qui parvint à les rejeter dans les faubourgs de
Friedland, où Ney et Dupont se rejoignirent. Ce dernier, par son coup
d'œil et son énergique entrain, avait bien contribué au succès du plan
de Napoléon. Jusque là, il avait eu la mauvaise fortune de combattre
loin des regards de l'empereur, mais cette fois celui-ci l'avait vu à
l'œuvre. Il lui donna le 11 juillet 1807 le titre de grand-aigle de la Légion d'honneur (correspondant à la
dignité actuelle de Grand-croix).
Campagne
d'Espagne



Il obtint une dotation de 19 261 francs de rente sur le grand-duché
de Varsovie
le 30 juin 1807, fut nommé commandant supérieur de Berlin le
15 septembre, et obtint une dotation supplémentaire de 5882 francs de
rente annuelle sur le Grand Livre le 23 septembre 1807. Après la paix de Tilsitt, il rentra en France,
où il fut nommé commandant en chef le 2e
corps d'observation de la Gironde, puis fut envoyé en Espagne.
Il arriva à Vitoria le 26 décembre, et à Valladolid
le 12 janvier 1808. Le 10 mars, il obtint une dotation de 19 000 de
rente annuelle sur le Hanovre. Il arriva à Aranjuez
le 11 avril, à Tolède le 24, et à Andujar le 2 juin.
À cette époque, sa renommée était grande dans l'armée. Le général Foy dit de lui dans son Histoire
de la guerre dans la Péninsule
: « Il n'y avait pas dans l'empire
un général de division classé plus haut que Dupont. L'opinion de
l'armée, d'accord avec la bienveillance du souverain, le portait au
premier rang de la milice ; et quand il partit pour l'Andalousie,
on ne doutait pas qu'il ne trouvât à Cadix son
bâton de maréchal. » C'était sans compter sur le soulèvement général de
l'Espagne. L'entrevue de Bayonne, qui avait
conduit à l'abdication forcée de Charles IV, puis à celle de son fils Ferdinand VII en faveur de Napoléon,
avait changé en haine ardente la passagère sympathie que le peuple
espagnol avait ressentie pour l'empereur des Français. Le 2 mai 1808, Madrid
s'était soulevé, puis les Asturies,
la Galice,
le Léon et la Castille
suivirent cet exemple.
Dupont marcha sur Cordoue avec la division Barbou composée d'environ
12 000 hommes. Il culbuta devant Cordoue, au pont d'Alcolea,
le corps du général espagnol Echavarri,
puis s'empara de la ville ; il y était encore lorsque le général Castaños, avec 40 000 hommes,
menaça de couper ses communications avec Madrid.
Dupont rétrograda jusqu'à Andujar où il reçut des secours
qui lui permettaient de commencer la retraite. Il y apprit sa
nomination de comte
de l'Empire le 4 juillet 1808. Il resta à Andujar
et perdit un temps précieux ; quand enfin il décampa de cette ville et
arriva à Bailén, il se trouva cerné par toute
l'armée espagnole.Article détaillé : Bataille de Bailén.

Dupont signa avec le général espagnol Castaños une capitulation
déplorable le 23 juillet 1808. 20 000 Français durent mettre bas les
armes ; ils devaient être transportés en France,
mais la capitulation fut violée et on les envoya mourir sur les pontons
de Cadix.
Les résultats de cette capitulation furent immenses.
Dupont s'embarqua à Cadix sur Le Saint-Georges, quitta le port
le 5 septembre, et arriva à Toulon le
21 septembre, où il fut immédiatement arrêté comme ayant trahi les
intérêts de l'armée. Il fut transféré à Paris le 15
novembre 1808, pour être jugé devant la haute cour impériale avec les
autres généraux responsables de la capitulation, mais Cambacérès empêcha qu'on
ne donnât suite à ce projet. Ce ne fut que trois ans plus tard, le 17
février 1812, qu'un conseil d'enquête, composé de quinze membres[1]
se réunit pour donner son avis sur la capitulation de Baylen. Le 1er mars 1812, suite à cet avis, Napoléon destitua
Dupont de ses grades, décorations, titres et dotations, et ordonna son
transfert dans une prison d'état. Il fut enfermé au fort
de Joux, puis à la citadelle de Doullens,
et enfin mis en surveillance à Dreux
jusqu'au retour de Louis XVIII.
Il fut nommé alors ministre du gouvernement provisoire à la place de Clarke du 3 avril au 13 mai
1814, puis, du 13 mai au 3 décembre 1814, ministre de la
guerre du roi Louis XVIII, qui cassa par une ordonnance royale le
décret impérial de sa destitution. Mais son administration fut
déplorable : il servit les passions du parti réactionnaire avec un tel
excès que le roi fut obligé de l'éloigner au bout de quelques mois.
Remplacé par Soult le 13 décembre 1814, on lui confia la 22e division militaire le 6 décembre, en même
temps que le titre de commandeur de Saint-Louis.
De nouveau destitué pendant les Cent-Jours,
le 3 avril 1815, et enfermé à Doullens, il fut réintégré après la
rentrée des Bourbons. Ministre d'état et membre du conseil privé le 19
septembre 1815, il fut élu député de la Charente (centre gauche) le 22 août
1815, puis réélu le 4 octobre 1816, puis en 1820, 1824 et 1827. Il
renonça à toute candidature en 1830, passa au cadre de réserve le 7
février 1831 et à la retraite le 13 avril 1832, à l'âge de 66 ans.
Il mourut à Paris le 9 mars 1840 ; il avait 74 ans. Il avait
épousé Joséphine Bergon, fille d'un conseiller d'état.
Titres, décorations,
honneurs




  • Chevalier de Saint-Louis le 10 juin 1792
  • Grand-officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804
  • Grand-aigle de la Légion d'honneur le 11 juillet 1807
  • comte
    de l'Empire le 4 juillet 1808
  • commandeur de Saint-Louis le 6 décembre 1814
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyDim 23 Mai - 13:41

Armand Charles Guilleminot, né à Dunkerque
en 1774, Les generaux Français - Page 2 E9679f10
militaire français.
Il servit d'abord en Belgique contre les Autrichiens en 1790.
Sous-lieutenant en 1792 à l'armée du Nord, sous les ordres de Dumouriez. Arrêté comme suspect à la suite de la
trahison de son chef, il est incarcéré à la Citadelle de Lille ;
réintégré bientôt après, et envoyé en 1798 comme
capitaine à l'armée d'Italie, où il devint chef de bataillon et
aide-de-camp de Moreau. Ami de ce dernier et de Pichegru, le premier Consul le prit en défiance au
moment de la conspiration de Georges Cadoudal, et le laissa un an au traitement de
réforme. Attaché en 1805 au quartier général de l'armée d'Allemagne, comme ingénieur
géographe, il fut promu l'année suivante au grade d'adjudant-commandant.
En 1808 il
passa en Espagne
à l'état-major de Bessières.
L'Empereur le remarqua à la bataille de
Medina del Rio Seco et lui donna le brevet de général de brigade.
Le général Guilleminot servit avec distinction aux armées d'Italie, de
Catalogne
et à l'état-major général de la Grande Armée. Le 20 mars 1813 il reçut
le grade de général de division. En 1815 il était
chef d'état-major du prince d'Eckmühl.
Choisi comme commissaire du gouvernement provisoire pour traiter avec
les généraux étrangers, il se rendit à Saint-Cloud
auprès de Blücher, accompagné de MM. Bignon et
de Bondy,
et signa la suspension d'armes du 3
juillet. 11 suivit l'armée sur les bords de la Loire.
En mai 1817
le général Guilleminot fut chargé de fixer, de concert avec une
commission allemande, et conformément aux traités de 1814 et 1815, la ligne
de démarcation des frontières françaises de l'Est.
Nommé membre de la commission de défense du royaume en 1818, et
directeur du dépôt de la guerre en 1822, il
contribua à réorganiser cet établissement. Chef de l'état-major général
du duc d'Angoulême en 1823, il se
montra opposé au parti de l'absolutisme.
On lui a attribué l'ordonnance d'Andujar. Nommé Pair de France et ambassadeur à Constantinople, M. Guilleminot quitta l'Espagne
pour se rendre à son poste. Rappelé en 1831 par Louis-Philippe Ier, il devint président
de la commission chargée d'établir la démarcation des frontières de
l'Est, et membre de la nouvelle commission de défense du royaume
reconstituée en 1836.
Il mourut en mars 1840. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à
Paris (28ème division) auprès de son épouse Aimée Adrienne de Fernig
(1777-1837) et de sa fille Augustine Hortense Guilleminot, décédée en
1849, épouse du ministre Jules Humann (1809-1857), inhumé lui aussi au
cimetière du Père-Lachaise (4ème division) avec son frère Eugène Charles
Humann (1808-1838), maître des requêtes au Conseil d'État.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMer 26 Mai - 13:57

Pierre Daumesnil


Les generaux Français - Page 2 200px-Daumesnil
Jambe de Bois
14 juillet 1777
Périgueux
17 août 1832 (à
56 ans)
Vincennes
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg République française
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire français
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire
français (Cent-Jours)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Royaume de France
Cavalerie
Garde impériale
Lieutenant-général
an II-1832
Guerres
révolutionnaires
Guerres
napoléonniennes
Château de Vincennes
1809 : Bataille de Wagram
Baron de l'Empire
Légion d'honneur
(Commandant)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Pierre Yriex Daumesnil, surnommé la Jambe de bois, né à
Périgueux
le 14 juillet 1777, mort le
17 août 1832, était un
général français
lors du Premier Empire et de la Restauration.








//

Général
d'Empire



Fils d'un perruquier, Daumesnil reçut
une éducation fort incomplète, et s'enrôla très jeune. Son père, ancien capitaine
de cavalerie
qui s'était livré au commerce, le destinait à cette carrière, mais le
jeune Daumesnil s'engagea à 15 ans dans le 22e
régiment de chasseurs à cheval le 25 ventôse an II
Guerres
révolutionnaires



Grièvement blessé au combat d'Elne, le 2 fructidor an II, il
rejoignit son régiment en Italie au commencement de
l'an IV,
fut admis le 25 prairial an V, avec le
grade de brigadier, dans les guides du général Bonaparte, et
passa maréchal-des-logis le
7 brumaire an VI.
Un des premiers, il monta à l'assaut de
Saint-Jean-d'Acre, y reçut un coup de sabre, et
fut précipité du haut des remparts dans le fossé par l'explosion d'une
mine. Dans cette campagne, il sauva deux fois la vie du général
Bonaparte[1].
Le général en chef le fit passer aussitôt dans le régiment
des guides, où il déploya en vingt circonstances la plus rare
intrépidité, notamment à la bataille d'Aboukir, le 7 thermidor an VII,
où il s'empara de l'étendard du capitan-pacha.
De retour en France avec Bonaparte, il entra dans dans les
chasseurs à cheval de la Garde des consuls le 13 nivôse an VIII,
y fut nommé adjudant-sous-lieutenant le 16 floréal,
et lieutenant
(29 messidor).
Daumesnil suivit le premier Consul en Italie (1799-1800) et
combattit à Marengo.
Guerres napoléoniennes


Capitaine
le 13 messidor an IX, et membre de
la Légion d'honneur le 25 prairial an XII,
il fit les guerres d'Autriche (an XIV), de Prusse (1806)
et de Pologne (1807).Les generaux Français - Page 2 200px-Pierre_Daumesnil_%281776-1832%29

Chef d'escadron après Austerlitz (27 frimaire an XIV)
et officier de
l'Ordre le 14 mars 1806, il est sur les champs de bataille d'Iéna, Eylau et Friedland.
Il suivit l'Empereur en Espagne
en 1808.
Dans l'insurrection de Madrid, le 2 mai, ce
fut lui qui commanda, la principale charge de la cavalerie française
contre les habitants de Madrid dans la grande rue d'Alcalá. Il eut 2 chevaux
tués sous lui par le feu des insurgés.
Daumesnil fit partie en 1809 de l'armée d'Allemagne, se trouva à la bataille d'Eckmühl, fut promu au grade de
colonel-major le 15 juin,
créé baron de l'Empire, et
tomba blessé à la jambe gauche sur le champ de bataille de Wagram le 6
juillet, étant à peine remis d'un coup de lance qui lui avait percé
le corps au commencement de la campagne. Amputé deux fois en quelques
jours, il eut le bonheur de se rétablir, et l'Empereur lui conserva son
emploi.
Général de brigade, commandant
de la Légion d'honneur et du château de Vincennes le 2 mars 1812, il fut
investi le 18 du même mois du titre de gouverneur
de cette place, d'où sortirent pendant les quatre dernières années de
l'Empire jusqu'à 350 mille cartouches et 40 mille gargousses
par jour. Son importance était si grande, que l'Empereur, dans un ordre
spécial, prescrivait au général Daumesnil d'y loger, de ne jamais
découcher, et de ne pas s'en absenter un instant sans ordre.
La
défense du fort de Vincennes



La capitulation signée le 30 mars 1814 à 5
heures du soir, prescrivait que le matériel qui couronnait les hauteurs
de la capitale
devait être livré le lendemain à l'ennemi. Daumesnil, la nuit-même,
sortit de Vincennes avec 250 chevaux, enleva et introduisit
dans la place canons, fusils et munition : matériel estimé à plusieurs
millions.Les generaux Français - Page 2 250px-Le_g%C3%A9n%C3%A9ral_Daumesnil_refuse_de_livrer_Vincennes_%28huile_de_Gaston_M%C3%A9lingue%2C_1882%29Les generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Le général Daumesnil refuse de livrer Vincennes (huile de Gaston Mélingue, 1882).





La capitale était occupée par les Alliés depuis plusieurs semaines
que Daumesnil tenait encore. Les alliés réclamèrent en menaçant le
général. On ne parlait, dans Paris, que de la gaîté de sa réponse aux
sommations russes : « Quand vous me rendrez ma
jambe, je vous rendrai ma place !
» Il défendit ce poste
avec le plus grand courage contre les troupes alliées.
La Restauration elle-même crut devoir honorer ce beau caractère :
elle retira à Daumesnil le gouvernement de Vincennes, mais elle lui
donna en échange celui de la petite place de Condé et la croix de Saint-Louis (17
janvier 1815).
L'apparition de Napoléon sur les côtes de Provence devait naturellement
rendre le vieux soldat à toute l'ardeur de ses affections pour
l'empereur. Cependant, fidèle à ses nouveaux serments, Daumesnil
n'arbora les couleurs nationales sur la citadelle de Condé que le 22 mars,
c'est-à-dire après le départ des Bourbons.
Le soir où Napoléon remettait le pied à Paris (20 mars 1815),
Daumesnil rentrait dans Vincennes.
Bien que la paix ait été signée au traité de Vienne, les forces d'occupation
prussiennes voulaient dépouiller les places fortes et arsenaux français
sous prétexte de compensation de celui qui leur avait été enlevé lors
des conquêtes napoléoniennes. L'arsenal de Vincennes renfermait un
matériel considérable: plus de 52 000 fusils neufs, plus de 100 pièces
de canon, plusieurs tonnes de poudre, balles, boulets, obus, sabres...
Le général baron Karl von
Müffling (de), commandant
en chef du corps prussien qui occupait Paris, avait essayé par tous les
moyens oratoires de pénétrer dans le château. Le général fut de nouveau
sommé de se rendre lorsque la capitale fut encore envahie : « Nous vous ferons sauter, dit un des
parlementaires. — Alors je commencerai, » répondit le
brave général, en lui montrant une énorme quantité de poudre ; « nous sauterons ensemble. » Blücher lui fit proposer un
million pour prix d'une capitulation, Daumesnil rejeta ses offres
avec mépris. « Mon refus, dit-il, servira
de dot à mes enfants
. » Impatient de rester inactif dans ses
murs, il fit une sortie à la tête de quelques invalides, prit et reprit
trois fois le village de Vincennes, et ramena des canons prussiens dans
la place.
Il parvint à faire parvenir au ministre de la Guerre, le Duc de Feltre, un billet
glissé dans la jarretière d'une femme, dans lequel il
sollicitait l'aide du roi. Le général de Rochechouart,
commandant la place de Paris, fut envoyé à son secours. Le récit de ce
dernier témoigne de l'extraordinaire courage du général Daumesnil, qui
résistait avec une armée inférieure à 200 sous-officiers [2].
Cinq mois après il capitula devant les Bourbons et sortit de la
forteresse avec le drapeau tricolore. Le 8
septembre de la même année, Dauniesnil fut mis à la retraite
par le gouvernement royal.
Le baron Daumesnil vivait dans la retraite quand la révolution de
Juillet 1830 éclata : un des premiers actes du gouvernement fut de
lui rendre le commandement de Vincennes, dont la Restauration l'avait
dépouillé. Il y rentra le 5 août,
et fut promu au grade de lieutenant-général le
27 février 1831.
Les ministres de Charles X étaient emprisonnés au donjon de la
forteresse, en attendant que la Cour des pairs se prononçât sur leur sort. Quand le peuple
exalté sous les murs de Vincennes[3]
demanda la tête des ministres,
Daumesnil lui répondit : « Ils n'appartiennent
qu'à la loi, vous ne les aurez qu'avec ma vie,
» et son
énergie ramena bientôt à la raison cette multitude égarée. Lorsqu'il
fallut transférer les ministres à la maison d'arrêt de la chambre des pairs, on craignit une nouvelle tentative contre
leur vie. L'un d'eux était malade. Daumesnil, en grand uniforme, le
plaça à ses côtés, dans sa voiture, et, aussi intrépide que généreux, il
traversa la foule silencieuse et menaçante qui affluait sur son
passage. Il se dirige au pas vers le Palais du Luxembourg, et remit, sain et sauf, au
commandant du palais le proscrit confié à sa garde.
Le baron Daumesuil est mort du choléra,
à Vincennes, le 17 août 1832. Les Chambres accordèrent une pension[4]
à sa veuve[5].
Elle fut nommée par Napoléon III surintendante
de la maison impériale de
Saint-Denis.
Titres [modifier]



  • Baron Daumesnil et de
    l'Empire (décret du 13 avril
    1809, lettres patentes du 9 mars 1810 (Paris)).

Décorations



  • Légion d'honneur :

    • Légionnaire
      (25 prairial an XII),
      puis,
    • Officier
      (14 mars 1806), puis,
    • Commandant
      de la Légion d'honneur (21 février 1812) ;


  • Chevalier
    de l'Ordre de la
    Couronne de Fer ;
  • Chevalier de
    Saint-Louis (17 janvier 1815).
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O'Higgins

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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMer 26 Mai - 15:49

En voila un comme on les aimes! Les generaux Français - Page 2 Icon_biggrin


Merci beaucoup Coignet de nous avoir dénicher cette perle!
C'est suréaliste!
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptySam 29 Mai - 18:26

Jean-Baptiste Antoine
Marcellin de Marbot



Les generaux Français - Page 2 G%C3%A9n%C3%A9ral_Jean_Baptiste_Antoine_Marcellin_de_Marbot
Marcellin de Marbot
18 août 1782
Altillac
16 novembre 1854 (à
72 ans)
Paris
Français
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg République française
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire français
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire
français (Cent-Jours)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg République française
Lieutenant général
1800-1848
Bataille de Marengo
Bataille d'Essling
Bataille d'Eylau
siège de Salamanque
Siège d'Anvers
Grand
officier de la Légion d'honneur
Pair de France
Cousin de François Certain
Canrobert
Frère de Antoine
Adolphe Marcelin Marbot
Fils de Jean-Antoine Marbot
Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, baron de Marbot,
plus communément appelé Marcellin de Marbot (18 août 1782 à Altillac
- 16 novembre 1854 à Paris), est
un colonel de Napoléon devenu général sous la monarchie de Juillet. Il a inspiré Conan Doyle et publié ses Mémoires.








//

Jean Baptiste Antoine Marcellin, naît au château de La Rivière, à Altillac,
sur les rives de la Dordogne. Il est issu
d'une ancienne famille de noblesse militaire du Quercy.
Son père a 4 fils dont 2 seulement survivront : Antoine
Adolphe Marcelin Marbot (1781-1844), l'aîné, général
français et Jean Baptiste Antoine Marcellin, le cadet. Son
grand-père et son arrière-grand-père étaient fils uniques.
Il s’engage comme volontaire en 1800 au 1er régiment de hussards Bercheny commandé par
son père, Jean-Antoine Marbot. Nommé lieutenant un
mois après, il participe à la bataille de Marengo et au siège de Gênes,
au cours duquel son père meurt[1].
Officier d'ordonnance d'Augereau lors de la
campagne de 1805,
il se distingue à la bataille d'Austerlitz. Capitaine en 1807, il est
blessé à la bataille d'Eylau en portant un ordre. Passé
dans l'état-major du maréchal Lannes
en 1808,
puis dans celui du corps de Masséna en 1809, il participe aux deux premières campagnes d'Espagne, où il
est blessé à Agreda et à la prise de Saragosse. Fait chevalier de l'Empire le 12 novembre 1811 et
colonel du 23e
régiment de chasseurs à cheval en 1812, il prend
part à la campagne de Russie,
se signalant à l'occasion de plusieurs batailles. Chargé de la
protection du passage de la Bérézina, il est
blessé de deux coups de lance à Jacobowo, puis de
nouveau à la bataille de Leipzig et à Hanau.
Pendant les Cent-Jours, il rallie Valenciennes
à l'Empereur et contraint le gouverneur, qui
voulait livrer la ville aux Anglais, à prendre la fuite. À la tête du 7e de
Hussards, Napoléon le nomme général de brigade la veille de la bataille de Waterloo. Blessé en chargeant les carrés
anglais à la tête de son ancien régiment, il est compris dans la liste
des bannis le 24 juillet 1815.
Retiré en Allemagne, il rentre en France en 1819. Il
reçoit alors le commandement du 8e chasseur à
cheval. En 1821,
Napoléon lui lègue 100 000 francs par testament. Le duc d'Orléans le charge de l'éducation
militaire de son fils aîné, le duc de Chartres, puis il est
nommé aide de camp du comte de Paris. Après les Trois Glorieuses, il est promu maréchal de camp et participe au siège d'Anvers (1832). Passé
en Algérie,
il assiste à l'expédition de Mascara en 1835 puis à
celle des Portes de Fer en
1839 et à
la prise de Mouzaïa en 1840. Élevé au
grade de lieutenant-général le
4 octobre 1838, il
entre au comité de cavalerie en 1844, avant
d'être nommé pair de France le 6 avril 1845.
Le 8 juin 1848, il est
mis d'office à la retraite et se retire de la vie publique.
Il est le cousin du maréchal Canrobert,
qui s'illustre sous le Second
Empire. Il écrivit ses Mémoires qui sont un remarquable témoignage
de l'épopée napoléonienne.

  • Commandeur de la Légion d'honneur 21 03 1831, Grand Officier LH 30
    04 1836.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyDim 30 Mai - 16:30

Jean-Baptiste Dommanget, né le 17
octobre 1769
à Possesse
(Marne), est un militaire français.
Il était clerc de notaire lorsque la Révolution française éclata. Il
s'enrôla comme soldat le 11 mai 1791, dans le 23e régiment
de cavalerie, fit la campagne de 1792, en Champagne, et celle de 1793 à l'armée de Sambre-et-Meuse.
Brigadier-fourrier le 1er avril de cette dernière année, il devint
adjoint aux adjudants-généraux le 1er nivôse
an II, et fut promu au grade de lieutenant de cavalerie le 14 messidor
suivant.
En quittant l'armée de Sambre-et-Meuse, Dommanget devait être placé
en qualité d'adjoint auprès de l'adjudant-général Cottin,
mais cet officier supérieur, affaibli par l'âge, n'était plus en état de
faire la guerre ; aussi le jeune lieutenant chercha-t-il un emploi qui
lui offrît quelques chances de danger et de gloire. Le général Durand, qui commandait une brigade de
la division Garnier à l'armée d'Italie, et qui connaissait la bravoure et la
capacité de Dommanget, s'empressa de l'appeler auprès de lui en qualité
d'aide-de-camp ; mais il ne remplit ces fonctions que pendant deux
mois : un événement funeste priva la France des services du général
Durand.
Après cette catastrophe, Dommanget servit pendant quelque temps à
l'état-major de la division Garnier.
Confirmé dans son grade de lieutenant le 4 pluviôse an III, et
attaché en cette qualité, le 11 vendémiaire an IV, au 15e régiment de chasseurs à cheval, il fut employé
comme adjoint auprès de l'adjudant-général Dalons le 20 floréal
suivant.
Depuis 1793
jusqu'en l'an VI, il fit avec distinction les guerres d'Italie.
Nommé capitaine-adjoint en vendémiaire an V, il passa avec son grade à
la suite du 5e régiment de dragons le 4
prairial, et y devint capitaine titulaire le 13 thermidor de la même
année. Il servit en l'an VII contre les insurgés de la Belgique.
Nommé chef d'escadron au même régiment le 13 pluviôse an VIII, le premier Consul le désigna pour faire
partie de l'armée de réserve avec 500 dragons, lors du passage
du Saint-Bernard. À son arrivée à Milan, il
alla rejoindre à Lodi la division Duhesme, dont il forma depuis l'avant-garde.
Cette division s'étant approchée de Crémone,
Dommanget rencontra à peu de distance de la ville un bataillon
autrichien établi sur la route, et qui voulut opposer quelque
résistance ; chargé vigoureusement par les braves dragons du 5e, il fut culbuté, sabré et fait prisonnier.
La légion de Bussy, qui était en réserve, attendit la charge des
Français et la soutint assez bien; mais, enfin, rompue et sabrée, le
commandant Dommanget la mena battant pendant plus d'une lieue au-delà de
Crémone,
sur la route de Mantoue. Pour cette affaire, le 5e dragons reçut quatre sabres d'honneur ; Le
lendemain de la prise de Crémone, le général Duhesme rejoignit le gros de l'armée avec sa
division, et laissa le commandant Dommanget dans la place, afin
d'observer, d'éclairer les routes de Mantoue et de Brescia,
et de couvrir le blocus de Pizzighitone. À
la fin de la campagne, le 5e de dragons
rentra en France,
et, au mois de floréal an IX, il fit partie de l'armée de la
Gironde. Cette armée auxiliaire des Espagnols
fut portée sur les frontières du Portugal
depuis Ciudad-Rodrigo jusqu'à Alcantara
sur le Tage.
Au mois de nivôse an X, le régiment rentra en France et alla tenir
garnison à Joigny,
où il resta jusqu'à la réunion du camp de
Compiègne, au mois de vendémiaire an XII.
Major du 8e régiment de dragons le 6
brumaire, et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant,
Dommanget ne voulut point rester au dépôt lorsque les troupes de l'armée des côtes de l'Océan se
portèrent sur le Rhin. Il demanda au ministre de la guerre d'aller
commander les escadrons de guerre de dragons montés, puisque le colonel
était aux dragons à pied de la division Baraguay-d'Hilliers.
Le ministre fit quelques difficultés; Dommanget lui offrit alors de
déposer ses épaulettes de major et de reprendre celles de chef
d'escadron pour aller rejoindre l'armée. « Retournez à votre dépôt à Chantilly,
lui répondit le ministre, vous y recevrez mes ordres. »
Vingt-quatre heures après, Dommanget était en route. Il ne put
atteindre la Grande Armée qu'au-delà de Munich,
le 8 brumaire an XIV. Le 8e régiment de
dragons appartenait à la division Beaumont.
Le jour de son arrivée au corps, le major Dommanget, faisant tête de
colonne de la division, rencontra à quelque distance de Munich un
bataillon de l'arrière - garde ennemie, posté sur la lisière d'un bois,
pour arrêter le mouvement de la division française. Le major Dommanget
le chargea aussitôt; en moins de dix minutes, il l'enfonça et lui fit
mettre bas les armes. Au-delà du bois se trouvait un régiment de
hussards autrichiens, il le culbuta et le mena battant jusque dans les
rues de Bied. Sa belle conduite
dans cette journée et à l'affaire de
Lambach, qui eut lieu le lendemain, fut citée dans les bulletins de
l'armée.
À la bataille d'Austerlitz, le 8e régiment de dragons chargea sur l'artillerie
russe, qui était fortement défendue, et, en se repliant, il se jeta, sur
un corps d'infanterie ennemie, le sabra, lui fit poser les armes, et
prit le général russe Andrault, que
le major fit conduire à l'Empereur. Pendant tout le reste de cette
campagne et la suivante, Dommanget donna de nouvelles preuves de son
courage, et, le 20 septembre 1806, il
obtint le grade de colonel et le commandement du 10e
régiment de dragons. Le 27
octobre suivant, il chargea, avec une grande résolution, près du
village de Wickmansdorff,
les dragons de la reine de Prusse,
qui, avant de partir pour Iéna,
étaient venus, par fanfaronnade, aiguiser leurs sabres sous les croisées
de l'ambassadeur français. Il les rompit, passa le défilé pêle-mêle
avec eux, et quoiqu'il n'eût sous ses ordres que trois cents chevaux, il
obligea ce régiment, fort de 550 hommes à déposer les armes. Au moment
où le 10e de dragons ramenait les
prisonniers, parmi lesquels se trouvait le général major de Zastro, le prince Murat
arrivait avec la division Beaumont. Le régiment fut accueilli par les
cris de Vive le 10e ! et le prince
félicita le colonel sur la prise qu'il venait de faire.
Après avoir assisté aux combats de Prentzlau, de Lubeck, de Hoff, etc., cet officier supérieur se trouva à
la bataille d'Eylau, où il eut un cheval tué
sous lui. Il combattit à Friedland avec sa valeur habituelle,
et, démonté, foulé aux pieds des chevaux, criblé de coups de sabre sur
la tête, il eût infailliblement péri, si ses dragons ne fussent venus le
retirer des mains des hussards ennemis. Il reçut à cette occasion, en
juillet 1807,
la croix d'officier de la Légion d'honneur des mains de l'Empereur,
qui accorda vingt-huit décorations à son régiment.
Créé baron de l'Empire le 19 mars
1808, avec
dotation, il fit les campagnes de 1808 à 1811 en Espagne
et en Portugal,
et se signala surtout au combat d'Alba de Tormès le 28
novembre 1809.
Le 12
janvier 1811,
pendant la retraite du général portugais Silveyra,
l'avant-garde du général Claparède,
commandée par le colonel Dommangct, chargea l'arrière-garde portugaise
près de Mondin, la culbuta et la rejeta au-delà de la Coura. À la
bataille de Fuentes de Oñoro,
il eut un cheval blessé sous lui, et le général Montbrun,
commandant la division de dragons, le proposa pour le grade de général de brigade, que l'Empereur lui
accorda par décret impérial du 6 août
1811.
Rentré en France à la fin du mois de novembre suivant, et
appelé, le 13 mars 1812 au commandement de la 3e
brigade de cavalerie légère du 3e corps de
la réserve de cavalerie, composée des 1er et
2e régiments de chevau-légers bavarois et
du régiment de chevau-légers du prince Albert de Saxe.
Il fit la campagne de Russie.
Il eut une affaire d'avant-garde assez brillante au-delà de Minsk, et
une autre à Babinowisk, entre
Orscha et Wilepsk. Le 16 août,
sous Smolensk,
il sabra et culbuta un corps de cavalerie régulière russe. Le 27,
l'ennemi ayant été forcé d'abandonner Wiasma, il attaqua son arrière-garde, qui se
sauva dans les bois. Le 7
septembre, à la Moskowa, il chargea avec
une rare intrépidité une masse énorme de cavalerie russe en avant de la
grande redoute. Dans la mêlée, où il fit des prodiges de valeur, le
général Dommanget fut atteint d'un coup de sabre sur la tête et d'un
autre coup qui lui ouvrit la joue droite dans une largeur d'environ
trois pouces, et lui abattit presque entièrement la lèvre supérieure.
Cette blessure, très grave, fut magistralement opérée et appareillée par
Larrey et il suivit la Grande Armée
jusqu'à Moscou,
d'où il se retira avec elle. Ses services pendant cette campagne furent
récompensés par la croix de commandeur de la Légion d'honneur, le 28 mars 1813.
A peine rétabli de ses blessures, l'Empereur lui confia le
commandement d'une brigade de cavalerie légère, composée de régiments de
marche. Au-delà de l'Elbe, l'Empereur passa en revue cette brigade, et donna au
général Dommanget la décoration de chevalier de la Couronne de fer, le 15 mai :
« Vous étiez delà vieille armée d'Italie, lui dit-il, cette croix vous
est bien due. »
Après la bataille
de Wurlschen, Dommanget envoya ses escadrons de marche rejoindre les
régiments auxquels ils appartenaient, et alla prendre le commandement
de la 2e brigade (2e
lanciers, 11e et chasseurs) de la division Roussel-d'Husbal,
du 2e corps de réserve de cavalerie.
Le 16 juillet suivant, le roi de Saxe lui adressa la croix de commandeur
de l'Ordre
militaire de Saint-Henri de Saxe, avec une lettre autographe, par
laquelle ce monarque le remerciait des soins qu'il avait pris de son
régiment de chevau-légers du prince
Albert pendant la campagne de Russie.
Le 10 août de la même année, le roi de Bavière le nomma commandeur
de l'Ordre militaire de Maximilien-Joseph de Bavière (de). Le 26, le général
Roussel-d'Husbal ayant été grièvement blessé à la tête, le général
Dommanget prit le commandement de la division. Le 12
octobre, vers Zerbst, entre Dessau et Potsdam,
il rencontra quelque infanterie qui fut culbutée, et ensuite les
équipages de l'armée suédoise, qui avaient passé l'Elbe à Dessau. Les troupes qui gardaient ces équipages
furent sabrées et mises en fuite, et les bagages, caissons, voitures,
etc., furent immédiatement détruits. Le général Dommanget était à
l'extrême gauche de l'armée, lorsque, le 16
octobre, au combat près de Leipzig,
il dégagea le 9e régiment de chasseurs à
cheval, un bataillon de vélites toscans et
3 pièces de canons qui observaient et défendaient un passage de rivière
à trois lieues à gauche et en avant, mais qui, débordés par des forces
beaucoup trop considérables, allaient tomber au pouvoir de l'ennemi. Le
30, il prit une part très-active au combat de Hanau,
et exécuta plusieurs charges, couronnées d'un plein succès.
Pendant la retraite, se portant tantôt à gauche, tantôt à droite pour
protéger les flancs de l'armée, il repoussa constamment les tentatives
de l'ennemi, et après avoir repassé le Rhin à Mayence,
il fut placé à Andernach pour observer et garder la rive gauche
avec sa brigade.
Le général Dommanget soutint sa brillante réputation pendant la campagne de France. Le 3
février 1814,
au combat de
la Chaussée, il soutint les efforts, de l'ennemi, et donna le temps
au corps d'armée d'opérer sa retraite. Le 14, au combat de Vauchamps, il détruisit
complètement un carré russe, qui s'était formé au bord de la route, près
du bois d'Eloges. Le 2e lanciers et le 11e
chasseurs s'y couvrirent de gloire. Après cette affaire, la voix
publique lui décernait le grade de général de division, mais il se vit
préférer, sur la désignation du général commandant le corps de
cavalerie, un ancien aide-de-camp de Bernadotte, qui ne possédait pas
les mêmes titres que lui. Ce passe-droit fit un mauvais effet dans sa
brigade, qui avait su apprécier depuis longtemps les droits de son
général à un avancement bien mérité. Dirigé sur différents points par
des marches rapides le général Dommanget trouva l'occasion de se
distinguer encore, notamment aux combats de Vandoeuvre, de Bar-sur-Aube,
de Villenave,
etc.
Le 30
mars, au matin, l'Empereur quitta Troyes
pour revenir sur Paris ; Le général Dommanget reçut l'ordre de former
l'avant-garde de l'escorte de l'Empereur, et il l'accompagna jusqu'à Sens.
L'abdication
de Fontainebleau fit cesser les services du général Dommanget.
Cependant Louis XVIII le nomma chevalier de
Saint-Louis, le 31 juillet 1814, et le
mit en non-activité en septembre suivant. Au retour de Napoléon Ier, le 20 mars 1815, il se porta à sa rencontre et l'escorta depuis
la Cour-de-France
jusqu'à Paris.
Dès le 21, Dommanget reçut l'ordre de partir de Paris à la tête des 1e et 5e de lanciers
et e chasseurs, pour aller prendre position aux environs de Landrecies
et de Maubeuge.
Vers la fin de mai, il prit le commandement d'une autre brigade,
composée des 4e et 9e,
de chasseurs, à la tête desquels il se signala de nouveau à Ligny, à Fleurus et à mont Saint-Jean.
Après les résultats de cette campagne, le licenciement de l'armée
vint mettre un terme à la carrière militaire de cet officier général.
Rentré dans ses foyers au mois d'août, on le mit en non-activité et on
le soumit à la surveillance de la police. On avait trouvé trois lettres
de lui dans le portefeuille de l'Empereur, tombé au pouvoir des ennemis.
En 1817
le général Dommanget se vit plus particulièrement en butte aux
tracasseries du pouvoir, et comme son nom avait été écrit dans quelques
lettres saisies lors de la conspiration
de Lyon, et qu'on trouva dans ses papiers une lettre d'invitation à
dîner de madame de
Lavalette, on vit là des motifs suffisants pour le mettre en état
d'arrestation. Conduit le 1er juillet à la prison de la Préfecture de police,
il resta au secret pendant trente-cinq jours. Après plusieurs
interrogatoires par-devant le grand prévôt du département de la Seine,
assisté de M. Reverdin, juge au tribunal du même département, on
le transféra à la Force avec ses compagnons de captivité, le général Julienne de Belair et M. Antoine
Chedelle, négociant de Lyon. Les charges n'ayant pas paru suffisantes pour le
renvoyer avec ses coaccusés devant la cour prévôtale de Lyon, on les
autorisa à se retirer sur parole dans la maison de santé de Cartier,
faubourg Poissonnière. Enfin, au mois
d'octobre suivant, le général Dommanget obtint sa liberté, mais il n'en
demeura pas moins l'objet de l'attention active de la police. Frappé
avec 150 autres officiers généraux par l'ordonnance du 1er décembre 1824, il fut
mis à la retraite à compter du 1er janvier 1825, après
plus de trente-trois ans
Lors de la révolution de
Juillet 1830, le nouveau gouvernement le plaça, le 22 mars 1831, dans le
cadre de réserve, et l'admit de nouveau à la retraite, le 1er mai 1832.
Son nom est inscrit sur le côté Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Le général Dommanget est mort à Paris,
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyLun 31 Mai - 11:39

Jacques Alexandre François Allix de Vaux, comte de
Freudenthal
, né le 21 décembre 1768 à Percy, en Normandie, et mort le 26 janvier 1836 à
Bazarnes dans la commune de Courcelles, est un général d'Empire
français.
Il entra dans l'armée à l'âge de 16 ans, comme élève d'artillerie,
servit d'abord à l'armée du Nord pendant les premières guerres de la Révolution,
et se distingua au siège de Luxembourg. À vingt ans il était colonel.
Au passage du Grand Saint-Bernard, à l'attaque
de Vérone
qu'il emporta d'assaut, et pendant l'expédition de Saint-Domingue,
Allix donna les preuves les plus brillantes de sa valeur et de ses
talents; mais l'opposition qu'il montra au coup d'État du 18 brumaire
retarda son avancement.
Il servit de 1808
à 1814 en
Espagne auprès du roi Joseph, et ne revint en France que pour combattre
les alliés.
Créé général de brigade le 28 novembre 1813, il chassa les
Autrichiens et les Cosaques de la forêt de Fontainebleau le 18 février 1814 puis, le
26, il sauva la ville de Sens, ce qui lui valut d'être promu divisionnaire le 17
mars 1814.
Désigné au commandement de la 1re
Division du 1er Corps de l'Armée du Nord en 1815, sous les ordres de Drouet d'Erlon le 26 mai 1815,
il ne put rejoindre son poste, et ne put donc pas servir à Waterloo. Après cette bataille, il fut chargé de
fortifier Saint-Denis et en fit une
position inexpugnable.
Exilé par l'ordonnance du 24 juillet 1815,
le général Allix se réfugia en Westphalie,
où il publia un ouvrage sur le système du monde. Autorisé à rentrer en
France le 23 décembre 1818, il fut rétabli sur la liste des lieutenants
généraux en non-activité (sans traitement) le 1er
janvier 1819. Il fut déclaré retraité par ordonnance du 29 avril 1834.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyJeu 3 Juin - 11:22

Jean-Pierre Doumerc, général de division français, né le 7
octobre 1767
OrigineHommage
Jean-Pierre Doumerc
Les generaux Français - Page 2 250px-P_vip.svg
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
Il entra dans un régiment de cavalerie au commencement de la Révolution française, se fit remarquer,
par sa conduite militaire, obtint tous ses grades à l'armée, et reçut
en l'an XII, les 19 frimaire et 25 prairial, les étoiles de membre et
d'officier de la Légion d'honneur : il était alors colonel
du 9e cuirassiers et servait dans les Vosges.
Il combattit à Austerlitz, et en récompense de la
bravoure et de l'intelligence dont il avait fait preuve dans cette
journée, l'Empereur le nomma, le 4 nivôse an XIV, commandant de la Légion d'honneur.
Élevé au grade de général de brigade le 31
décembre 1806,
il continua de servir avec beaucoup de distinction et fut fait baron de l'Empire en 1808, et général de division le 30
novembre 1811.
En 1812,
il commanda à la grande
armée de Russie la 5e division de cuirassiers, du corps du maréchal Oudinot, laquelle eut à défendre, en
octobre et en novembre, les deux rives de la Dwina du côté de Polotsk
et le passage
de la Bérésina.
Pendant les campagnes de 1813, en Saxe, et de 1814 en France, il signala maintes fois son courage,
particulièrement devant Dresde et à Vauchamps.
Lors des événements politiques de 1814, il
adhéra aux actes du Sénat, et Louis XVIII le fit chevalier de
Saint-Louis (en juin), inspecteur général pour les 9e 10e et 11e
divisions militaires, et grand officier de la Légion d'honneur (17
janvier 1815).
Quand revint Napoléon Ier, il le nomma, au mois d'avril,
inspecteur général de la 1e division militaire et membre de la
commission instituée pour l'examen des nominations faites depuis le mois
de mars 1814.
Il demeura sans emploi durant la seconde Restauration; mais, après les journées
de Juillet 1830, il fut accueilli par le gouvernement nouveau qui
lui conféra le commandement de la 18e division militaire (Dijon).
Admis au traitement de retraite au mois de décembre 1832, Louis-Philippe Ier lui conféra, le 4 mai
suivant, la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur.
Mort en avril 1847. Son nom est inscrit sur la face Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyVen 4 Juin - 14:00




Joseph Marie Dessaix
Les generaux Français - Page 2 250px-Joseph_Marie_Dessaix
Image : Joseph Marie Dessaix
24 septembre 1764
Thonon-les-Bains
26
octobre 1834
Marclaz
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
général de division
Les generaux Français - Page 2 180px-Thonon-les-Bains_DessaixLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Statue commémorative du général Joseph Marie
Dessaix
, située dans le parc du belvédère à Thonon-les-Bains.





Joseph Marie Dessaix,
général d’Empire, (né le 24 septembre 1764 à Thonon-les-Bains (Savoie puis ancien département du
Mont-Blanc) et mort le 26 octobre 1834 à Marclaz).








//

Guerres de la
Révolution française



Fils d'un médecin, il prit le grade de docteur en médecine à Turin, et
vint exercer son art à Paris. Il adopta les principes de la Révolution française, entra, au mois de
juillet 1789,
dans la garde nationale
parisienne, retourna à Thonon en 1791 pour y
faire germer les idées françaises, revint à Paris en 1792, et
concourut avec Doppet, dans le dessein commun de
porter la liberté en Savoie, à la formation de la société de la propagande des Alpes, nommé presque
aussitôt : Club des patriotes étrangers. [1]
En 1792,
il propose à la Convention la création de la légion des Allobroges. Nommé capitaine
dans cette légion le 7 août, il commandait le noyau de sa compagnie dans
la journée du 10 août 1792.[2]
Il fut fait chef de bataillon le 13. Suivant le décret,
l'organisation définitive de la légion devait avoir lieu à Grenoble ;
Dessaix et Doppet conduisirent donc leur troupe dans cette ville. Au
mois de septembre, la légion entrait à Chambéry
avec le général de Montesquiou ; et au
mois de novembre, Dessaix succédait à Doppet dans le commandement de
cette troupe.
En juin 1793,
il marcha contre les Marseillais avec l'armée des Pyrénées orientales,
fut nommé colonel le 17 août,
entra le 20 à Marseille et se rendit ensuite au siège de Toulon.
Sa conduite au siège de cette place parut digne de récompense aux
représentants du peuple, qui voulurent le nommer général de brigade ; mais il refusa un
avancement qu'il croyait ne pas avoir mérité. En l'an II, il servit à l'armée des Pyrénées, et se distingua, le
13 floréal, en repoussant avec sa légion, forte de 1 500 hommes, les
attaques de 8 000 Espagnols, auxquels il fit éprouver une grande perte.
Le 17, il contribua à la prise de Saint-Laurent-de-la-Monga. Il s'empara de Campredon le 19
prairial.
Après s'êlre trouvé aux différents combats qui signalèrent la fin de
cette campagne, il passa à l'armée d'Italie au commencement de l'an III. Au mois de
nivôse, il enleva les redoutes de Saint-Jean, en Piémont,
et reçut un coup de baïonnette à la tête. Ses soldats
voulaient fusiller les prisonniers qu'ils venaient de faire, mais il les
sauva au péril de ses jours. Le 11 thermidor, il fut blessé à la
retraite de Salò.
Le lendemain, il pénétra dans cette ville, s'empara de deux pièces de
canon, de deux drapeaux et de 200 Autrichiens, poursuivit l'ennemi et
délivra le général Guieux et 300 Français. Il se rendit maître de Rocca-d'Anfo le
19, et de Storo
le 23. Le 1er fructidor il reçut une
blessure en s'emparant d'une redoute armée de deux canons ; il courut de
grands dangers le 19, dans une reconnaissance sur l'Adige. Le
22, il prit San-Michaeli ;
le 1er jour complémentaire, le général Vaubois lui ordonna de
tenir jusqu'à la dernière extrémité au plateau de
Rivoli. Il fit ses dispositions en conséquence ; mais, cerné par des
forces supérieures, couvert de blessures, il tomba au pouvoir des Autrichiens, qui le conduisirent en Hongrie.
Après une captivité de sept mois, il revint en Italie à
la suite d'un échange, et fut élu, en germinal an VI, par le département
du-Mont-Blanc, député au Conseil des Cinq-Cents, où il ne se
fit remarquer que par des opinions républicaines des plus avancées.
Consulat et
Empire



Malgré son opposition au mouvement de Brumaire, le premier Consul lui conserva le
commandement de son corps, devenu 27e demi-brigade légère et l'envoya en Hollande.
Il commanda successivement Nimègue,
Bergen-op-Zoom, Rotterdam,
Dusseldorf, le Grand Duché de Berg, Aschaffenbourg, Francfort, La Haye,
Bréda.
Guerres
napoléoniennes



Le 11 fructidor an XI, le premier Consul lui conféra le grade de général de brigade, et le nomma en l'an
XII, les 19 frimaire et 20 prairial, membre et commandant de la Légion d'honneur. Employé à la Grande Armée en l'an XIV, il
se distingua à la prise d'Ulm.
En 1809,
il commanda une brigade de l'armée d'Italie sous les ordres du prince Eugène de Beauharnais, fut blessé le 10 avril,
au passage du Tagliamento, prit le
commandement de l'avant-garde de l'armée, se trouva à la bataille de la Piave le 8 mai, et à
toutes les affaires qui eurent lieu jusqu'à la jonction avec la Grande
Armée, et fut créé comte d’Empire et général de division le 9
juillet, quelques jours après la bataille de Wagram, où il avait été blessé à la cuisse.
Dans un déjeuner qu'il fit à Vienne, Napoléon Ier le salua du surnom d'intrépide.
En 1810,
il eut le commandement d'Amsterdam,
et reçut, le 30 juin 1811, la décoration de grand officier de la Légion d'honneur ; l'Empereur le fit aussi
électeur du département du Léman.
Employé en 1812
au 1er corps de la Grande Armée, il fut
blessé, le 22 juillet à Mohilow, concourut à
la prise de Smolensk, combattit, le
7
septembre, à la bataille de la
Moskowa, eut peu après le bras fracassé par un biscaïen,
dut céder sa division au général Rapp,
et reçut, au commencement d'octobre 1812, le
commandement de Berlin, commandement qu'il conserva jusqu'au 26
février 1813.Les generaux Français - Page 2 250px-DSC07541_Combat_de_St-Julien_%C3%A0_Cr%C3%A2che_-_Hansj%C3%B6rg_EberleLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Plaque commémorant de la victoire des troupes de Joseph Marie Dessaix lors de la bataille de Saint-Julien-en-Genevois (1814)





Il était dans ses foyers depuis plusieurs mois, lorsque, le 4
janvier 1814,
l'Empereur le chargea d'une partie de la défense des Alpes.
Obligé de se replier, il rejoignit le corps d'Augereau. Les faits de
guerre qui lui sont propres pendant cette courte campagne, pour être
obscurs, n'en méritent pas moins d'être cités, et c'est avec un
sentiment de reconnaissance justement apprécié, que ses compatriotes
l'appelèrent alors le Bayard de la Savoie.
Dessaix se rallia à la monarchie lors de la première Restauration, et reçut la croix de Saint-Louis le 27 juin 1814.
Napoléon, à son retour de l'île
d'Elbe, lui donna le commandement de Lyon, puis
celui d'une division de l'armée des Alpes,
sous Sachet.
Restauration


Après la seconde abdication, il se réfugia dans le pays
de Gex, d'où il revint à Thonon. Il quitta la France en 1816 et se
retira d'abord en Suisse, puis en Piémont.
Arrêté au mois de mai 1816 et conduit au fort de
Fenestrelles, il n'en sortit qu'au mois de septembre suivant, et sur
un ordre du roi de Sardaigne. Il se
retira à Ferney-Voltaire, où son frère exerçait la
profession d'avocat.
En 1821,
quand les patriotes piémontais voulurent faire leur révolution pour
secouer le joug qui pesait sur eux, ils lui demandèrent de commander les
forces de l'insurrection ; mais il laissa ce commandement aux généraux Guillaume de
Vaudoncourt et Belloti.
Il accueillit la révolution de 1830, et fut nommé, par ordonnance du 12
novembre, commandant de la garde nationale de Lyon.
Son nom est gravé parmi ceux de la face Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyDim 6 Juin - 12:25

Jean-Baptiste Eblé



Jean-Baptiste Éblé
Les generaux Français - Page 2 JeanBaptisteEble
artillerie
Jean-Baptiste Éblé (21 décembre 1758 à Saint-Jean-Rohrbach (Moselle) – 31 décembre 1812 à Königsberg (Allemagne),
est un général
français d'Empire, issu de l'artillerie.
Biographie


Fils d'un officier de fortune, qui servait au régiment d'Auxonne,
il entre à neuf ans (21 décembre 1767), comme
canonnier dans le régiment où servait son père. En 1791, après
vingt-quatre ans de service, il est capitaine en second. Il sert dans
l'armée de Dumouriez jusqu'au mois de
juillet 1793.
Il est envoyé à Naples pour organiser l'artillerie.
Un des premiers, il forme une compagnie de canonniers à cheval. Élevé
bientôt au grade de chef de bataillon, il est attaché à l'état-major.
Puis il commande une division à la bataille d'Hondschoote et au déblocus
de Dunkerque.
Élu général de brigade, le 27 septembre 1793, sa conduite à la bataille de Wattignies deux semaines
plus tard lui fait attribuer le grade de général de division, dont il a déjà
rempli les fonctions.
C'est pendant la campagne contre les Pays-Bas
qu'il imagine de partager les canons entre les différentes divisions de
l'armée, formant ainsi des parcs de réserve et des dépôts de munitions
sur toutes les lignes d'opérations, système dont l'expérience a démontré
l'utilité, et qui depuis est constamment suivi. Lorsque Moreau prend le commandement en chef de cette
armée que Dumouriez vient d'abandonner, le général Éblé est à la tête de
l'artillerie. Il la dirige au siège d'Ypres, en
juin 1794,
et en juillet à celui de Nieuport. C'est par ses conseils qu'est
placée une batterie de 42 bouches à feu à 200 toises des glacis. Les
ravages de ces canons, dont tous les coups portaient sur les quartiers
les plus riches, forcent la garnison à capituler après trois jours de
tranchée.
Il conduit les sièges de L'Écluse, du fort de Crèvecœur
et de Bois-le-Duc, de Nimègue.
Éblé est ensuite envoyé à l'armée du Rhin, dont Moreau vient de prendre le commandement en
chef. Ce général écrit au sujet d'Éblé dans une lettre adressée à la Convention : « La conduite du général
Éblé est vraiment très active, on ne peut concevoir comment il a pu
suffire à cette énorme consommation de poudre et de boulets que nous
avons envoyés. » Il faut ajouter que, dans tous ces combats, il ne
perdit pas un seul canon, et que l'artillerie qui, ordinairement,
compromet les retraites, décida du succès de celle de Moreau.
En 1797,
le général Éblé commande seul l'artillerie dans le fort de Kehl, pendant
le siège qu'a fait de cette place l'armée autrichienne sous les ordres
de l'archiduc Charles. Il
prouve alors qu'il n'est pas moins savant dans l'art de défendre les
places que dans celui de les attaquer.
Il est à Rome
où il doit commander l'artillerie de l'armée que Championnet conduit à la
conquête du royaume de Naples. Mais cette artillerie
n'existe pas : Éblé compose ses équipages de campagne avec les pièces
prises aux Napolitains. Gaète
lui fournit des canons pour assiéger Capoue, et
cette place se rend le 10 janvier 1799. Éblé en
prend possession, surveille l'exécution de l'important article de la
capitulation, qui met au pouvoir de l'armée française toute l'artillerie
de l'arsenal de la place. La prise de possession par les Français de
cet important matériel détermine la soumission de Naples et,
le 20 janvier, les Français entrent dans la seule capitale de l'Italie
qu'ils n'ont pas encore visitée en vainqueurs depuis le commencement de
l'ère révolutionnaire.
En 1800,
il va rejoindre Moreau à l'armée du Rhin, et une fois encore il mérite les témoignages
les plus honorables de sa satisfaction : « On ne saurait, écrivait
Moreau, trop faire l'éloge de l'artillerie, qui, par son organisation et
la manière dont elle est manœuvrée dans les combats, s'est acquis
l'estime de tous les corps de l'armée. C'est un hommage bien juste à
rendre au général Éblé qui la commande, et qui doit être compté dans
cette arme comme un des meilleurs officiers de l'Europe. »
La République batave s'était engagée, par une
convention spéciale, à entretenir à ses frais une armée française sur
son territoire. Attaché à cette armée en 1803, Éblé est
chargé de tous les détails de l'organisation de l'armée placée sous ses
ordres. Il passe l'année suivante au commandement des équipages de l'armée de
Hanovre, laquelle devient ensuite le 6e corps de la Grande Armée. C'est alors
qu'il est nommé gouverneur de la province de Magdebourg.
Il quitte cette province pour aller inspecter, en 1808, toute la
ligne qui s'étend depuis Huningue
jusqu'à Anvers.
A cette époque, Napoléon Ier lui confère le titre de baron. L'année
suivante, il passe au service de la Westphalie, comme ministre de la guerre
du roi Jérôme Bonaparte. Ses mesures et son
activité déconcertent les projets insurrectionnels du major Ferdinand
von Schill, et c'est en récompense de ce service que Jérôme le nomme
colonel général de ses gardes du corps. Cependant, tout en passant au
service de Westphalie, Éblé, toujours général de division dans l'armée
française, a refusé de prêter serment au souverain étranger.
Napoléon Ier lui donne la direction de
l'artillerie de l'armée de
Portugal, sous les ordres du maréchal Masséna. Éblé participe aux sièges de Ciudad Rodrigo et d'Almeida
et crée deux équipages de pont.[1]
Le 7 février 1812, il est nommé commandant en chef des équipages de
pont à la grande armée qui s'ébranlait pour envahir la Russie.
Son rôle est décisif au passage de la Bérézina.
Il est chargé de construire deux ponts de bateaux ; le général Chasseloup, commandant du
génie, doit jeter le troisième. Éblé a su conserver autour de lui, en
bon ordre, 400 pontonniers néerlandais, 6 caissons d'outils, 2
forges de charbon. Il se jette lui-même à l'eau pour montrer l'exemple à
ses hommes. L'ordre qu'il a reçu le 25
novembre, à 6 heures du soir, est exécuté le lendemain à une heure
de l'après-midi : celui donné à l'artillerie ne l'est point. Le 29
novembre, il attend deux heures avant de brûler ses ponts afin de
permettre le passage de nombreux soldats.
Le général Lariboisière, commandant en chef de
l'artillerie de la grande armée, meurt le 18
décembre, à Königsberg : Éblé, nommé à sa
place, et chargé de réorganiser le service, ne lui survit que treize
jours. Il meurt le 31
décembre, dans la même ville. Le général comte Éblé avait été nommé
membre de la Légion d'honneur le 23 vendémiaire an XII, Grand
officier de l'Ordre de la Légion d'honneur le 25 prairial de la même
année, chevalier du Lion de Bavière,
et grand commandeur de l'ordre
royal de Westphalie.
La nouvelle de sa mort n'est pas encore parvenue en France, le 3 janvier 1813, quand
Napoléon le nomme premier inspecteur général de l'artillerie et comte de l'Empire.
Son cœur a été transféré dans la crypte des Invalides.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyLun 7 Juin - 10:17

François Nicolas Benoît Haxo

François Nicolas Benoît Haxo
Les generaux Français - Page 2 G%C3%A9n%C3%A9ral_Fran%C3%A7ois_Nicolas_Beno%C3%AEt_Haxo
24 juin 1774
Lunéville
25 juin 1838
Paris
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
génie
Général de division
1793-1833
guerres napoléoniennes
Garde impériale
grand officier de la Légion d'honneur
Pair de France
François-Nicolas-Benoît Haxo (né le 24 juin 1774 à Lunéville,
mort le 25 juin 1838 à Paris) était
un général
français durant la Révolution française et du Premier Empire. Il est le neveu du général Nicolas
Haxo.


États de
service



Il embrassa de bonne heure le métier des armes. Il sortit lieutenant
de mineurs de l'École
d'artillerie et du génie de Châlons-sur-Marne en 1793 et
bientôt après passa capitaine du génie dans l'Armée du Rhin en 1794. Son avancement se fit très lentement. En 1796, il
suivit les cours de l'École polytechnique (mais ne
fut pas polytechnicien).
En 1801,
il devint Chef de bataillon suite à la prise du fort
de Bard par l'armée d'Italie .
On l'a surnommé le Vauban du XIXe siècle, parce qu'il renforça et répara les fortifications
et les citadelles au début des années
1800.
Il était en 1807
à Constantinople dont il fut chargé d'améliorer
la défense, et alla ensuite en Italie
sous le général Chasseloup. En 1809, il
commanda un bataillon d'attaque au siège de Saragosse et donna de
telles preuves d'habileté que Napoléon Ier le nomma colonel. Appelé à l'armée d'Allemagne il mérita, à Wagram, la croix d'officier de la Légion d'honneur. Renvoyé en Espagne,
il fut chargé de la direction des travaux aux sièges de Lérida
et de Méquinenza, y montra autant
de zèle que de talent et fut promu au grade de général de brigade en 1810. Rentré
bientôt en France,
il fut attaché à l'état-major de l'Empereur et l'accompagna comme
aide-de-camp dans la campagne de Russie. Le 23 juin 1812, il était
seul avec Napoléon lorsque celui-ci prenant la capote et
le bonnet d'un chevau-léger polonais reconnut les bords du Niémen
et les hauteurs de Kowno.
Le général Haxo se distingua au combat de
Mohilow et faillit être pris en cherchant à rallier le 3e de chasseurs qui avait été surpris par une nuée
de Cosaques.
Il fut promu, quatre mois après, au grade de général de division.
En 1813,
l'Empereur lui confia le commandement du génie de la Garde impériale. En juin,
il mit la ville de Hambourg en état de soutenir un siège. Après la bataille de Dresde, il suivit en Bohême
Vandamme qui, avec le 1er corps, cherchait à faire mettre bas les armes à
un corps de 40 000 hommes. Le 30 août,
à la bataille de Kulm, le général Haxo fut
blessé et fait prisonnier avec les généraux Vandamme et Guiot. Il ne
rentra en France qu'à la première Restauration.
II commandait le génie dans la Garde royale lors du retour de
l'Empereur. Il se trouva à la bataille de Waterloo, suivit l'armée sur la Loire et vint à Paris, avec Kellermann et Gérard,
demander au gouvernement provisoire que l'armée restât réunie tant
qu'il y aurait un étranger sur le sol français, que nul employé civil ou
militaire ne fût destitué et que personne ne fût inquiété pour ses
opinions.Les generaux Français - Page 2 180px-070215_Tournai_%2830%29Les generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Monument rappelant le souvenir des soldats français
morts durant le siège de la citadelle d'Anvers
en 1832. (Tournai, place de Lille)





Ces demandes furent rejetées, mais Haxo n'en fit pas moins sa
soumission aux Bourbons.
En 1815,
il est licencié sous la Restauration. En 1819, il est
réintégré comme Inspecteur général des fortifications frontalières
(Grenoble,
Besançon,
Dunkerque,
Saint-Omer, Sedan, Fort l'Écluse, Belfort,
Bitche).
Haxo fit partie du conseil de guerre appelé à juger le général Lefebvre Desnouettes et opta
pour la mort.
Nommé inspecteur général de son arme et grand officier de la Légion d'honneur, Louis-Philippe Ier le nomma Pair de France en 1832,
grand-croix en 1833,
conseiller d'État et membre du comité des fortifications. On sait qu'il
s'était prononcé contre les forts détachés et pour l'enceinte continue.
En 1832,
il avait dirigé les travaux et commandé le Génie lors du siège de la citadelle
d’Anvers. On lui doit les fortifications de Belfort,
de Grenoble,
de Besançon, de Dunkerque,
de Saint-Omer et du Fort L'Écluse.
Un type de casemate nouveau à l'époque porte le nom de "casemate
Haxo" et on en trouve des exemplaires dans de nombreuses
fortifications : par exemple, aussi bien à la citadelle de Belfort (90)
que sur le fort de l'Ile Pelée de Cherbourg (50). Ces casemates sont
protégées au-dessus par un épais talus de terre et ouvertes sur
l'arrière, ce qui permet d'évacuer rapidement les fumées de la poudre
noire utilisée à l'époque.
Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Honneurs, titres,
décorations,




  • 1811 :
    Baron d'Empire
  • 1814 : Ordre de Saint-Louis (commandeur
    en 1828)
  • 1832 : Pair de France
  • 1833 : Grand
    croix de la Légion d'honneur
  • Son nom apparaît sur l'Arc de triomphe de l'Étoile
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyMar 8 Juin - 13:11

Louis Marie Maximilien de
Caffarelli du Falga


Maximilien Caffarelli
Les generaux Français - Page 2 180px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Louis_Caffarelli_du_Falga
13 février 1756
château du
Falga, (Haute-Garonne)
27 avril 1799 (à
ans)
siège de Saint-Jean-d'Acre)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
Caffarelli
Louis Marie Maximilien de Caffarelli du Falga, dit Maximilien
Caffarelli
, (né le 13 février 1756, au château du
Falga, (Haute-Garonne) - mort le 27 avril 1799, au siège de Saint-Jean-d'Acre)
est un général
de la Révolution, connu pour sa témérité, qui lui valu de
nombreuses blessures, avant de mourir au combat.


Biographie


Il naît dans une famille d'origine italienne, installée en France
depuis un siècle. Élève de l'École royale du génie de
Mézières, officier du génie, il va de garnisons en garnisons jusqu'à
ce qu'il reprenne l'administration du domaine familial en 1786. Il est
capitaine en avril 1791. Il est nommé en 1792 officier
d'artillerie à l'armée du Rhin, refuse seul, après la journée du 10 août,
de reconnaître la déchéance de Louis XVI, est
suspendu de ses fonctions, et subit une détention de quatorze mois.
Réintégré sur recommandation de Sieyès dans l'armée en avril 1795 comme
chef de bataillon et sous-directeur des fortifications à l'armée de Sambre-et-Meuse sous les
ordres de Jean-Baptiste Kléber, puis de François Séverin Marceau, il perd
la jambe gauche au passage de la Nahe en recevant un boulet de canon le 17 décembre 1795, qui le
laisse unijambiste après une longue période d'alitement.
Promu général de brigade, il continue à servir
avec une jambe de bois, commandant le génie à l'armée d'Angleterre, qui devient l'armée
d'Orient quand elle part pour la campagne d'Égypte.
Maximilien Caffarelli qui avait tenu un rôle primordial dans la
préparation de l'expédition va donner en Égypte
toute la mesure de son talent : améliorer la protection du Caire,
faciliter la liaison entre Alexandrie
et le Nil,
participer à la création de l' Institut d'Égypte[1].Les generaux Français - Page 2 250px-Tomb_of_General_Caffarrelli_in_Acre%2C_IsraelLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Tombeau du général du Falga à Saint-Jean-d'Acre
(auj. en Israël).





On le voit à l'action à la prise de Malte et d'Alexandrie,
il fortifie Le Caire. Le 11 août 1798, près de Salheyeh, il charge
sabre au clair, combat au corps à corps. Sa témérité lui vaut une
sévère semonce du général en chef. Il est encore à la prise de Jaffa, au siège de Saint-Jean-d'Acre,
où il perd le bras droit et meurt le 27 avril 1799 des
suites de ses blessures.
Ses activités militaires ne l'ont pas empêché de prendre une part
active aux travaux scientifiques de l'expédition d'Égypte. Napoléon Bonaparte avait une estime particulière pour lui et
disait : « Caffarelli, au moins, n'est pas un idéologue »
ajoutant que « c'était un homme de bien, brave soldat, fidèle aussi,
bon citoyen
».
Il était associé de l'Institut de France.
Son personnage, joué par Michel Piccoli, est le héros du film de
Youssef Chahine, "Adieu Bonaparte" (1985).
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyJeu 10 Juin - 11:29





Jean Isidore Harispe
Les generaux Français - Page 2 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Jean_Isidore_Harispe
7 décembre 1768
Saint-Étienne-de-Baïgorry
26 mai
1855
Lacarre
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
maréchal de France
1792-
Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile
Une rue porte son nom dans le 7ème arrondissement de Paris
Jean-Isidore Harispe, né le 7
décembre 1768
à Saint-Étienne-de-Baïgorry, décédé
le 26 mai
1855 à Lacarre,
était un officier militaire français, pair et maréchal de France, député des
Basses-Pyrénées (1831-1835) sous la Monarchie de juillet
et sénateur sous le Second
Empire.




//

Biographie


Son père était un riche propriétaire basque,
il fit élever son fils chez un curé. Originaire des Basses-Pyrénées, le
jeune Harispe commença sa carrière militaire et servit d'abord en
qualité de volontaire en 1792 ; élu en 1793
commandant d'une compagnie franche organisée à Saint-Jean-Pied-de-Port recrutée
chez les Basques; il se distingua avec l'armée d'Espagne. Il s'illustra d'abord à la frontière
espagnole et fit les campagnes de l'an III et
l'an IV à
l'Armée des Pyrénées occidentales.
Après la paix avec l'Espagne, Harispe, avec ses Basques, fut envoyé en
garnison à Bordeaux. Il combattit ensuite les insurgés de la Haute-Garonne
en 1799 et
en l'an IX fit la campagne
des Grisons.
Employé à l'armée d'Italie sous les ordres de Moncey puis de Guillaume Marie-Anne Brune, le 18 mai 1802 il reçut
le commandement des chasseurs basques, devenus la 16e
demi-brigade d'infanterie légère en garnison à Angoulême.
Il passa ensuite à l'armée des côtes de l'Océan sous Augereau et fit les campagnes de 1805 et 1806 dans la
division Desjardin.
Blessé à la jambe à Iéna, le 14
octobre 1806,
Harispe fut nommé général de brigade, le 29
janvier 1807.
Affecté au corps de Soult il commanda ensuite une brigade de la
division Verdier au corps de Réserve. Il se mit
en valeur à Gludstadt, Heilsberg et à Friedland où il fut blessé d'un éclat
de mitraille, sous les yeux du maréchal Lannes.
Le 16 décembre 1807, il fut nommé chef d'état-major du corps d'Observation des côtes de l'Océan sous les
ordres du maréchal Moncey qu'il
suivit en Espagne en 1808. Le 23
novembre il combattit à nouveau sous les ordres de Lannes, à Tudela. Il assista au siège de Saragosse et lorsque Lannes revint en
France, Harispe devint chef d'état-major de Suchet.
Il conquit alors sa belle réputation militaire et à la bataille de
Maria, le 15 juin 1809, avec 10 000 hommes il en battit 30 000. Il paya
sa vaillance d'une nouvelle blessure et fut nommé général de division. Il se distingua
encore au siège de Lérida et cette fois reçut la
plaque de grand-officier de la Légion d'honneur, le 30 juin 1811.
Il se distingua sous les murs de Tarragone,
contribua puissamment en 1811 à la conquête du royaume de Valence, se couvrit de gloire à la tête de sa
division, à la bataille de Sagonte et à vingt autres combats, et fut
créé comte de l'Empire le 3
janvier 1813.
Harispe servit à l'armée d'Aragon
jusqu'en 1813
et en 1814
il fut envoyé de Barcelone à l'armée de Soult. En 1814, il était
sous les ordres de Soult, et quand l'armée commença sa marche
rétrograde, il défendit le terrain pied à pied. Pendant la retraite de
la Bidassoa,
Harispe, avec sa division affaiblie par des pertes nombreuses, résista à
toute l'armée anglaise, la chassa de Saint-Jean-Pied-de-Port. Dans son
village natal de Baïgorry il n'hésita pas à
détruire sa propre habitation, le château
d'Echaux, pour en chasser les Espagnols qui l'occupaient. Il battit
en brèche sa maison paternelle, le château
d'Echaux, occupée par Mina avec 6 000 hommes, força le chef espagnol à
l'évacuer en n'y laissant que les quatre murs, puis se jeta dans les Pyrénées,
souleva les habitants au nom de la patrie en danger et repoussa
plusieurs fois avec succès les tentatives d'invasion.
Il protégea ensuite la retraite de l'armée française à Orthez le 27
février, où il contint une division portugaise, à Tarbes le 20 mars.
Le 10
avril, à Toulouse, où Soult l'avait chargé de défendre les
hauteurs du Calvinet, dont les redoutes étaient à peine achevées, il se
battit jusqu'à la dernière extrémité et eut le pied fracassé par un
boulet. Il dut souffrir l'amputation et resta blessé et prisonnier à
Toulouse ; il reçut de Wellington et autres chefs ennemis des témoignages de la
plus haute considération. Ce dernier vint en personne lui rendre visite
et le fit soigner par son médecin personnel.
En 1815,
l'Empereur lui confia de nouveau la défense des Pyrénées.
Pendant la Restauration, le
général Harispe fut fait chevalier de
Saint-Louis et appelé au commandement de la 15e
division militaire.
Au mois de mars 1815, il prit celui de la 1e
division de l'armée
des Basses-Pyrénées, chargée de surveiller, entre Bayonne
et Saint-Jean-Pied-de-Port, la frontière menacée par les Espagnols. Lors
des Cent-Jours, Harispe servit l'Empereur et
combattit dans l'armée des Basses-Pyrénées.
Après la seconde abdication de l'Empereur, au moment où les Espagnols
se disposaient à pénétrer sur le territoire français, Harispe se mit à
la tête des gardes nationales du pays et de ses intrépides chasseurs basques et arrêta le mouvement des Espagnols.
Après le licenciement, il se retira dans son château de
Lacarre, près de Saint-Jean-Pied-de-Port jusqu'à la Révolution de 1830, à la suite de laquelle il fut élu
député et nommé pair de France.Les generaux Français - Page 2 180px-Jean_Isidore_HarispeLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Jean-Isidore, comte Harispe, maréchal de France, Gustave Ricard (Marseille, 1823 ; Paris, 1873), 3e quart XIXe siècle.





La monarchie de Juillet lui permit de
reprendre du service actif et de renouer ainsi d'étroits rapports avec
le maréchal Soult. Commandant des Hautes et Basses-Pyrénées (1830-1833), de la
division active des Pyrénées
occidentales (1833-1840) puis de la 20e
division militaire (1840-1850), il dut, lors de la première guerre
carliste, empêcher tout passage des légitimistes de France en
Espagne et aider, discrètement, le gouvernement de Madrid
contre Don Carlos.
Député des Basses-Pyrénées de 1831 à 1835,
grand-croix de la Légion d'honneur en 1833,
Jean-Isidore Harispe fut nommé pair de France en 1835 et élevé à
la dignité de maréchal de France par le
prince-président, le 11
décembre 1851.
Il entra de droit au Sénat du Second
Empire en janvier 1852.
Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile,
côté ouest.
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyVen 11 Juin - 11:56

Marie-Adrien-François Guiton (8 juin 1761 - 18 février 1818) fut un général
français
durant la Révolution et l'Empire. Né dans une famille de commerçant d'Etampes, il suit
avec passion les débuts de la Révolution française. Volontaire dès
juillet 1792 pour défendre la France, il est remarqué par son courage et
son aptitutde à entrainer les autres au combat. En juin 1794, il
participe à la bataille de Jemmapes avec les armées de Sambre et Meuse,
bataille à l'issue de laquelle il est nommé lieutenant. Il poursuit sa
carrière sous le Directoire dans l'armée d'occupation de la Belgique et
de la République batave. Il épouse une descendante française de huguenot
réfugié en France au moment de la révocation de l'édit de Nantes. Son
efficacité pour organiser les réquisitions lui vaut d'être promu colonel
en 1803 du 1er régiment de cuirassiers.
C'est en tant que colonel de ce régiment en garnison à Paris qu'il
participe, en 1804, à la commission militaire qui condamne à l'unanimité
le duc d'Enghien à mort. Général
de brigade après Wagram, il fut mis à la retraiite par la Restauration
État de service



  • 31 août 1803 : Colonel
    du 1er régiment de cuirassiers
  • 1er avril 1807 : Général de brigade

Décorations
et titres




  • 15 juin 1804 : Officier
    de la Légion d'honneur
  • 24 décembre 1805 : Commandeur
    de la légion d'honneur
  • 2 juillet 1808 : Baron d'Empire
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptySam 12 Juin - 13:07

Pierre Joseph Farine du Creux


Les generaux Français - Page 2 Farine_du_creux
Image : Farine du Creux par Forestier
(1818)
2 octobre 1770
Damprichard
(Franche-Comté)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
Armée française
Général de brigade
Pierre Joseph Farine, né au hameau du Creux, à Damprichard
(Doubs) le 2 octobre 1770, est un
militaire français.
Il entra, le 9 octobre 1791, dans le 2e bataillon
des volontaires du Doubs, se distingua au blocus de
Landau, était déjà adjudant-général (division Saint-Cyr)
au blocus de Mayence, passa le Rhin avec Moreau, se fit remarquer à Rendchen, Radstadt, Hotlingen, Neubourg,
etc., etc. Il fut assez heureux pour établir une communication avec l'armée de Sambre-et-Meuse, d'après
l'ordre qu'il en avait reçu de Desaix. Chargé, dans la retraite de Moreau, de
ramener à Huningue le parc général, les prisonniers, les
bagages, etc., il fut rencontré par l'avant-garde du général autrichien Meerfeld,
combattit à outrance contre des forces bien supérieures, reçut dans la
mêlée plusieurs coups de sabre si violents, qu'il fut renversé de
cheval, fait prisonnier et conduit en Bohême ;
mais il avait sauvé le convoi. Il fut six mois captif à Thérésienstadt,
fut échangé, nommé aide-de-camp du général Michaud en 1797, se
distingua avec lui en 1800, au passage du
Mincio. Il fit, comme chef d'escadron au 23e
dragons, la campagne de 1805 sous Masséna, et se distingua au passage du Tagliamento. En 1806, il fit
la campagne de
Naples.
Commandant de place à Salerne, major du 59e
dragons en 1807,
et colonel du 4e de même arme le 7 avril 1809, il
appartenait au 1er corps de l'armée d'Espagne. Après un grand nombre d'actions d'éclat
au siège de
Badajoz (1811),
à la bataille d'Albuera, etc., il eut deux
chevaux tués sous lui à Usagre, tomba au pouvoir de l'ennemi, fut conduit en Angleterre.
Il est resté célèbre pour son évasion d'Angleterre. Il servait au mois
de mars 1812
en Russie,
sous le maréchal Macdonald, dont il
protégea la retraite. Il eut part à la défense de
Dantzig. Fut nommé, le 26 juin 1813, général de brigade, commanda la première
ligne de cavalerie, qui chargea si rapidement les quatre redoutes russes
à Pitzkendorf, et
qui s'en empara. Le 2 janvier 1814, la garnison ayant été forcée de se rendre
prisonnière, le général Farine suivit son sort et fut emmené à Kiev en Ukraine,
d'où il envoya, le 4 juin, son adhésion à la déchéance de Napoléon Ier.
Le Roi le nomma chevalier de
Saint-Louis et commandeur de la Légion d'honneur.
L'Empereur lui confia, en 1815, la 4e brigade de la 3e division de cuirassiers. Le 16 juin,
à la bataille de Fleurus, cette brigade et une
partie de la division Lefort firent une charge qui décida la retraite des
Prussiens. Le général Farine y fut blessé. À Austerliz il eut trois chevaux tués sous lui, et fut
blessé de nouveau. Dans cet état il se retira dans ses foyers. En
décembre 1815,
il fut chargé du licenciement de plusieurs corps de cavalerie dans la
21e division.
Il fut inspecteur de cavalerie en 1816 et 1817. En 1818 il
commandait le dépôt général des remontes à Caen ; il
reçut, le 1er mai 1821, le titre
de vicomte, et fut nommé, en 1822,
inspecteur d'armes pour la cavalerie.
Il est mort le 11 octobre 1833 dans son château de Choigny (commune de Santeny,
Seine-et-Marne
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MessageSujet: Re: Les generaux Français   Les generaux Français - Page 2 EmptyDim 13 Juin - 13:16

André-Philippe Corsin

31 août 1773
Piolenc
18 juin 1854 (à
81 ans)
Piolenc
(Vaucluse)
Les generaux Français - Page 2 20px-Comtat_Venaissin_flag.svg Comtat Venaissin
Les generaux Français - Page 2 20px-Royal_Standard_of_the_Kingdom_of_France.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France_1790-1794 Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg République française
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire français
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_France.svg Empire
français (Cent-Jours)
Les generaux Français - Page 2 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
Infanterie
Lieutenant général
1789-1830
Guerres
révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Campagne d'Espagne
(1823)
Baron de l'Empire
Vicomte
Légion d'honneur
(Grand
officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
André-Philippe Corsin (31 août 1773 - Piolenc (Comtat Venaissin) ✝️ 18 juin 1854 - Piolenc (Vaucluse)) était un militaire
français
des XVIIIe et XIXe siècles.


Biographie


Corsin, entré au service le 8 mars 1789 comme soldat dans le régiment du Perche-Infanterie,
où il fut fait caporal-fourrier,
le 1er mars
1791, et sergent,
le 27 mai
1795. Il
devint adjudant-sous-officier
dans la légion de police
générale, le 8 juin suivant, et y fut fait capitaine,
le 8 septembre 1796. Il passa avec ce dernier grade dans le 12e régiment d'infanterie légère, le 18
octobre 1798.
Il avait fait en ces diverses qualités les campagnes de 1792, 1795, 1794 et 1795, aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse. Il avait été
blessé au bras droit, d'un éclat d'obus, à la bataille
de Pirmasens, le 22
septembre 1793,
et d'un coup de feu au pied gauche à la bataille de Fleurus, le 16 juin 1795.
En 1796,
il fit partie de l'expédition d'Irlande, sous le général Hoche, et fut
embarqué à Dunkerque sur le bâtiment la Charlotte :
cette expédition échoua.
Il suivit ensuite l'armée du Nord en 1796 et 1797, celles de 1798 à 1801 aux armées d'Italie du Rhin, et enfin celles de 1804 et 1805 aux armées de l'Ouest et de Hollande.
Nommé, le 19 juin 1806, chef de bataillon au 12e régiment d'infanterie légère dans lequel il
était capitaine, il prit part avec la Grande Armée aux affaires de Prusse (1806)
et de Pologne (1807),
et obtint la décoration de la Légion d'honneur le 8 avril
de cette dernière année, à la suite de la bataille d'Eylau, où il s'était distingué.
À Dantzig (1807)


Le 20
mai suivant, une division prusso-russe, forte de 6 000
hommes, ayant débarqué dans l'île de Nehrung,
avec le projet de se jeter dans la place de Dantzig assiégée par l'armée
française, força et mit en déroute le 2e régiment d'infanterie légère. M. Corsin
arrivant sur ces entrefaites avec son bataillon,
forma sa troupe en colonne, se précipita brusquement au
milieu de l'ennemi, et, malgré la supériorité numérique de celui-ci, il
l'obligea, après un combat opiniâtre, de quitter le champ de bataille dans le plus grand
désordre, et de se retirer en toute hâte sous la protection d'une escadrille
et des batteries du fort Wasser. La
perte des Prusso-russes, en cette occasion, s'éleva à 1 000 hommes tués
ou blessés : le commandant de leur colonne fut trouvé parmi les morts.
Témoins de cet exploit, le maréchal Lannes et le général Oudinot (depuis maréchal d'Empire) donnèrent des éloges à
la conduite du chef de bataillon Corsin et le recommandèrent à Napoléon Ier : aussi fut-il récompensé par le grade de colonel
« à la suite » du 12e
léger, pour prendre rang le 3 juin 1807.
Le 23
mai de la même année, il était de tranchée
avec son bataillon devant Dantzick, lorsque le 22e
régiment d'infanterie de ligne qui s'y trouvait également fut
surpris et attaqué par 2 bataillons de grenadiers prussiens. Ceux-ci après
s'être emparés de la tête de sape et avoir égorgé les mineurs,
se préparaient à enclouer les canons. Le commandant Corsin, sans en
avoir reçu l'ordre et de son propre mouvement, fond sur l'ennemi avec
ses voltigeurs, franchit la contrescarpe,
descend dans le fossé de la place sous le feu croisé des assiégés, oblige les grenadiers prussiens
d'abandonner leur prise, et les poursuit jusqu'aux poternes ;
il reçut pendant cette action plusieurs balles dans ses vêtements et
eut le bras gauche fracturé par un coup de feu.
Le maréchal Lefebvre qui
dirigeait le siège ayant signalé à Napoléon ce beau fait d'armes, le
colonel Corsin fut élevé, le 23 mars 1808, à la
dignité de baron de l'Empire,
avec une dotation de 4 000 francs de revenu. Il
fut aussi nommé, le 28 de ce mois, colonel
titulaire du 4e régiment d'infanterie légère. Il fut créé officier de
la Légion d'honneur le 28 juin
suivant.
En Espagne (1808-1811)


Il passa la même année à l'armée d'Espagne avec son régiment et l'y commanda avec
distinction en Espagne
et en Portugal
pendant cette campagne et celle de 1809.
Il se signala de nouveau à la bataille de Burgos, et sa conduite, en cette occasion,
lui valut le titre de commandant
de la Légion d'honneur, le 12
novembre 1808.
Il fut blessé à l'affaire de la Corogne, le 16
janvier 1809.
Le 29
mars suivant, le 4e régiment
d'infanterie légère ayant été chargé d'attaquer les redoutes de gauche qui couvraient la
ville d'Oporto, fut repoussé jusqu'à trois fois de
suite; tous les officiers supérieurs et la plus grande
partie de ce régiment étaient déjà hors de combat, lorsque le colonel
Corsin, qui avait eu à peine le temps de se faire panser d'un coup de
mitraille reçu à la cuisse droite, reparait à la tête des siens porté à
bras par ses sapeurs ; après avoir relevé le courage de ses
soldats, il tente une quatrième attaque qui réussit, enlève les
redoutes, culbute l'ennemi et pénètre en vainqueur dans la ville,
toujours porté par ses sapeurs.
Cette glorieuse action et les éloges
qu'il reçut du maréchal Soult lui valurent le grade de
général de brigade (15 octobre 1809). Il en
remplit les fonctions à l'armée d'Espagne en 1809, 1810 et 1811. Il fut
blessé à Villafranca (Galice) et
fut mentionné honorablement dans le rapport du général-comte d'Orsenne, général
en chef de l'armée du nord d'Espagne.
M. Corsin fit aussi, avec la Grande Armée, la campagne de Russie (1812), et s'y
conduisit, en plusieurs occasions, avec sa bravoure accoutumée. Pendant
la retraite de Moscow, il fut fait prisonnier de guerre à Orcha (Lituanie)
le 20 novembre et conduit à Saratov
près de la Volga.
Restauration et Cent-Jours


Il est rentré en France le 6 août
1814, et a
été créé chevalier de
Saint-Louis le 24 du même mois. Il a été employé dans la 8e division militaire.
Il commandait à Antibes lorsque Napoléon Bonaparte
revint de l'île d'Elbe en 1815. Le 1er mars,
quinze hommes de l'expédition de ce dernier se présentèrent, au nom de
Buonaparte, pour qu'il les laissât entrer dans cette place. Le général
Corsin les reçut en les faisant désarmer. Il fit ensuite arrêter et
emprisonner un officier envoyé par l'ex-empereur pour sommer la ville de
se rendre, et s'assura aussi de la personne d'un autre officier qui
était venu l'inviter à venir au Golfe-Juan
près de Bonaparte. Après le 20 mars
et lorsque celui-ci avait ressaisi le sceptre impérial, Corsin prit
encore du service, ayant été investi, en juin 1815, du
commandement d'une division d'infanterie
dans le 2e
corps de l'armée du Nord, il eut 2 chevaux tués sous lui à la bataille de
Fleurus (16 juin).
En 1816,
le gouvernement lui confia le commandement du département de
Vaucluse (8e division militaire) et il avait celui des Bouches-du-Rhône, lorsque Louis XVIII le créa grand
officier de la Légion d'honneur (mai 1821). Le 17 août
1822, le
roi lui conféra le titre de vicomte
avec dispense du droit de sceaux.
Le 12 février 1823, il reçut le commandement d'une brigade dans le 2e corps de l'armée d'Espagne sous les ordres du duc d'Angoulème. Créé le 23
juillet suivant lieutenant-général,
il a commandé une division au même corps pendant le reste de la campagne, après avoir été cité avec
éloge à l'ordre de l'armée pour la prise de Lorca (Murcie) et le combat de Campillo. Le 4
décembre 1824,
il obtint la décoration de chevalier
de l'Ordre de
Saint-Ferdinand d'Espagne (4e classe).
De retour en France, il fut nommé inspecteur général pour le 8e arrondissement d'inspection d'infanterie, le 17 mai 1826 et pour
le 5e arrondissement, le 7 mai 1828.
En août 1830, le lieutenant-général du royaume (Louis-Philippe
d'Orléans) lui donna le commandement de la 8e
division militaire d'où il a été peu de temps après révoqué pour être
mis en disponibilité. Il se retira alors dans sa ville natale.
Fin de vie

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Les generaux Français - Page 2 100px-Fontaine_Cours_CorsinLes generaux Français - Page 2 Magnify-clip

Fontaine du Cours Corsin - Piolenc





Ce général d'Empire a
donné à sa commune de naissance les équipements utiles de l'époque : une
école communale, l'adduction d'eau, la création de fontaines publiques,
une place verdoyante (arbres du cours), un champ du repos, un hospice…
La Fontaine des Quatre Bourneu, présente sur le cours Corsin, nommé
en son honneur, provient des biens d'André-Philippe Corsin[1].
Titres



  • Baron Corsin et de
    l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 12
    novembre 1809
    (Fontainebleau)).
  • Vicomte
    (17
    août 1822,
    avec dispense du droit de sceaux).

Décorations



  • Légion d'honneur :

    • Légionnaire
      (8 avril 1807), puis,
    • Officier
      (28 juin 1808), puis,
    • Commandant
      (12 novembre 1808), puis,
    • Grand
      officier de la Légion d'honneur (1er mai 1821) ;


  • Chevalier de
    Saint-Louis (ordonnance royale du 24 août
    1814) ;
  • Chevalier
    de l'Ordre de
    Saint-Ferdinand d'Espagne (4e classe, 4
    décembre 1824).
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